Trop souvent en parlant de Seiko on n'a évoqué que la Diver 200, mais il y a bien autre chose, et en particulier en vintage.
Voici une King Seiko chronomètre , calibre 4420A 9990 .
Les références de la production jumelle et concurrente de montre de qualité des deux frères Seikosha, Daini et Suwa, est particulièrement ardue et difficile non seulement à suivre mais encore à s'y retrouver. En plus, comme en général c'est en japonais, il n'y a plus qu'à baisser le rideau.
Je vais donc me contenter de surtout vous montrer des photos, et de renvoyer aux deux seuls sites de référence que j'ai trouvé. Surtout, n'hésitez pas à préciser, corriger, apporter de la matière, etc.
La ligne générale était la volonté d'assurer dans les années 60 une production de qualité équivalente à la meilleure des suisses. Nos amis nippons y sont ils arrivés ? je vous laisse juger, mais moi, ma King Seiko chronomètre, je l'aime bien.
La boite en acier est d'un diamètre de 36 mm, tout à fait portable actuellement, ceci d'autant plus que les cornes sont longues et assez fortes, ce qui accentue l'effet de volume global. Justement pas très fin, l'ensemble ? :
Cadran argent, indexs appliqués, aiguilles dauphines, du très très sobre, pas de tritium, mais toujours un peu lourd :
Un mot sur la couronne : c'est une W SEIKO, et non pas une GS. A priori plus ancienne que le GS, mais la aussi j'y perd un peu mon
latin japonais :
Et que nous apprend la littérature sur ce cadran ? Que nous sommes en face d'un King Seiko, et pas n'importe laquelle, celle équipée du calibre chronomètre 4420A - 9990, 27 rubis, diashock, avec en rab un stop seconde.
C'est le même calibre que celui de la Grand Seiko 4420B si je ne trompe pas, mas pas celui qui a fini 3e au concours de chronométrie de neufchatel , le 5722 à 35 rubis.
Cette montre ci a t'elle été certifiée chronomètre ?
D'après Seya Kobayashi, c'est la présence du lion doré au dos qui certifierait cette certification :
Ce qui expliquerait l'immonde cafouillis, où on ne comprend pas pourquoi des modèles équivalent ont le lion et pas d'autres.
Sur la mienne, y a un lion , mais il est de travers, ce qui m'inquiète, mais bon.
Autour du lion apprend son numéro de série, qu'elle est waterproof, et en acier.
Derrière le lion il y a les références :
Et enfin je vous montre le calibre.
Pour être honnête, dans cette montre, c'est ce que je préfère le plus, en fait pour une bonne part d'esthétique. Ainsi j'aime beaucoup le pont du balancier (est ce qu'on dit encore le coq, quand il est comme ça ?), que l'on retrouve maintenant plus souvent, par exemple chez Girard Perregaux.
Y a du chaton, du réglage fin, du spiral bréguet, le stop second qui traverse le tout ... En fait j'aurais du rechercher le 5722 à 35 rubis, mais son architecture traditionnelle, et puis la date m'on fait préférer le 4420.
Admirez dans un sens :
Puis dans l'autre :
Quart de tour :
Et on redresse - sa qualité est est marquée dessus, comme le port salut :
Réglage fin :
Le stop seconde ne rigole pas, on dirait un sabre :
Quelques vues d'ensemble :
Arf, je vous l'avais dis, c'est pas de la daube. Niveau de finition suisse, peut être pas, mais quand même...
Tiens, le tableau des standards, c'est quand même du sérieux :
Et pour finir un histogramme de production des Grand et King Seko ( source Seya Kobayashi, comme celui des standards ) :
Et une photo de la boucle d'époque King Seiko :
Voici deux sites pour aller plus loin si cela vous intéresse :
- celui de DON
- celui deSeba Kobayashi
Et je n'arrive pas à retouver le site de SEPI ( seikoaddict ?), qui a contribué pour une grande part à mon intérêt pour Seiko.
Ed