Effectivement j'ai un peu simplifié le fonctionnement du spring drive de Seiko:
- la partie mécanique sert en effet à armer un ressort qui met en mouvement perpétuel la génératrice qui alimente l'électronique (et le quartz), il n'y a pas de batterie en effet. Par analogie, c'est comme une lampe de poche à dynamo dont on tournerait la manivelle non pas pour recharger le mini accu NiMh qui alimente la LED (ce dernier étant chargé par une génératrice de courant lancée en rotation rapide), mais pour armer un ressort qui maintient ensuite la génératrice en mouvement perpétuel et allume la LED.
- la partie électronique du spring drive ne régule pas non plus un moteur pas à pas (montre à quartz classique) mais sert à freiner la génératrice (celle-ci étant similaire au petit moteur brushless que l'on trouve dans les disques durs d'ordinateur). Ceci se fait soit par analyse d'effet Hall, soit différemment (je n'ai pas regardé les détails). Mais bon ça reste une montre à quartz sauf qu'au lieu de mettre en route un moteur pas à pas, on freine l'emballement des pignons à une vitesse prédéterminée par l'analyse de la fréquence du quartz, quand le ressort se détend (comme le fait un balancier classique). C'est l'équivalent d'un frein électromagnétique de camion associé à un régulateur de vitesse.
Roland