fixation vissé du contre-pivot sur le pont

Salut a vous

Je m 'adresse aux experts des choix en mécanique horlogère

Par feignantise ....jusqu’à aujourd’hui , j'ai huilé mes balanciers en passant au travers du spiral.....mais ce soir je me suis décidé a démonter pour huilé directement le contre-pivot .
Et la j'ai découvert une chose qui m'a quand même bien surpris !!

voici la bête :




j’espère ne pas froisser les experts des termes horloger ...mais bon

Le contre-pivot a 2 pas de vis !! et 2 pas de vis également sur le pont !!
autrement dit ..... on essai de faire plaquer 2 pièces ensemble qui sont vissés sur le même pas !!

Mécaniquement c'est une aberration , si l on veux que les 2 pièces se jointe !!

donc ma question est : pourquoi un tel système de montage ???

Je ne suis certainement pas un expert en horlogerie mais comme toi je m'étonne.
Je ne vois pas de raison si ce n'est qu'une facilité lors de la construction de ces pièces ?
Car mécaniquement c'est anti mécanique et les deux pièces ne pourront dans ce cas jamais être assemblées de manière parfaitement jointive.
Pour moi, le trou dans le pont devrait être lisse et le filetage réalisé dans la platine !
Mais ici il y a des vrais experts alors attendons.
Olivier

travail de sagouin. vis trop gros monté a l'envers...

les tête de vis devraient normalement (pas toujours mais...) sous le coq. regarde si tu n'as pas des chanfrein pour noyer les tête en dessous. si oui c'est juste que le dernier "horloger" n'a pas voulu se prendre la tête et a donc mis des vis plus grosse.

Rien compris , par-contre col de cigne cassé

Citation :

Rien compris

Il veut dire que le coq est doté de deux trous filetés comme il se doit, MAIS que la plaque de contre pivot qui devrait donc être alésée est également filetée, ce qui est une aberration mécanique.

merci gom, j'avais pas compris non plus.

Moi je ferrai sauter le "filetage" fait en force comme dit plus haut avec un petit équarissoir, un coup de fraise pour que la tête de vis affleure bien la coqueret et voila.

Après il faut toujours démonter ses contre pivot pour les nettoyer car même après les bains ils sont toujours sale et ca te bouffe de l'amplitude et du réglage.

plume68 a écrit:

travail de sagouin. vis trop gros monté a l'envers...

les tête de vis devraient normalement (pas toujours mais...) sous le coq. regarde si tu n'as pas des chanfrein pour noyer les tête en dessous. si oui c'est juste que le dernier "horloger" n'a pas voulu se prendre la tête et a donc mis des vis plus grosse.

Bon ; c'est bien ce que je pensais au démontage .....mais comme c'est la 1ere fois que j'en démonté un ( sur gousset je precise ) ....j ai quand meme eu un doute ...

Et vu le travail a la lime fait sur la face inter du coq ....ça confirme bien le sagouin ....





j'ai fais sauter les pas de vis sur le coq a l'équarissoir.....

michel a écrit:

Rien compris , par-contre col de cigne cassé

j'en ai pas sous la main ...vais devoir attendre un jour de tomber sur un cadavre ....

merci a vous tous !!

c'est bien ça.

par contre pas chanfrein mais lamage ou épaulement dans ce cas précis.

un truc qui me parait bizarre : trois pions de positionnement, c’est une aberration technique... rajout ou autre??? car le trois me paraissent propres... chelou! une photo de la platine?!

plume68 a écrit:

c'est bien ça.
chelou! une photo de la platine?!

oui pas d'probleme

plume68 a écrit:

un truc qui me parait bizarre : trois pions de positionnement, c’est une aberration technique... rajout ou autre??? car le trois me paraissent propres... chelou! une photo de la platine?!

Tiens donc ...

fab7 a écrit:

j'ai huilé mes balanciers en passant au travers du spiral.....mais ce soir je me suis décidé a démonter pour huilé directement le contre-pivot .
Et la j'ai découvert une chose qui m'a quand même bien surpris !!



Le contre-pivot a 2 pas de vis !! et 2 pas de vis également sur le pont !!
autrement dit ..... on essai de faire plaquer 2 pièces ensemble qui sont vissés sur le même pas !!

Mécaniquement c'est une aberration , si l on veux que les 2 pièces se jointe !!

donc ma question est : pourquoi un tel système de montage ???

Écartons les horlogers de ce bricolage....et attribuons cela à un bricolo...Merci.


Le coqueret, puisque c'est ainsi qu'il se nomme , est taraudé et fixé par dessous le coq.


le bricolo ( qui au passage a du cassé le ressort en col d'éléphant) n'avait que la b*** et le couteau.
Une ou deux vis étant hs, après avoir forcé sur la raquette, s'est retrouvé sans vis adéquat ( probable 55, 60, 65/100).
Il a pris 2 vis de 70...voir 80 qu'il a rentré en force, par dessus le coqueret, en réalisant en même temps un taraudage dans le coq.
Du super boulot habituel chez le newbie.

ps: coq à 3 pitons, archi classique

les trois sont donc bien d'origine.

@ arno : oui, trois tétons de positionnement est une aberration technique car apporte des contraintes de fabrication inutile voir peuvent dans certains cas parasiter le bon isostatisme d'une pièce (hyperstatisme). Le but étant de mettre en position une pièce dans un état de contrainte stable, donc d’arrêter les trois moments et les trois translations.

La géométrie parfaite étant donc trois points sur l'appui plan (platine), 2 picots de positionnement et une vis.

fly back a écrit:

ps: coq à 3 pitons, archi classique

Pourquoi trois? y'a t'il une raison particulière ou juste une habitude historique?

On les voit surtout sur les montres à coq munis de pieds assez large.

Bien construits, ils favorisent l’alignement au posage ....et c'est toujours du velours.
Quand au finissage , l'opérateur s'y retrouve ..à mon avis.

Quand aux contraintes de fabrications, je suis dubitatif.
Faire un blanc avec coq à 2 ou 3 pieds...kif kif

plume68 a écrit:

les trois sont donc bien d'origine.

@ arno : oui, trois tétons de positionnement est une aberration technique car apporte des contraintes de fabrication inutile voir peuvent dans certains cas parasiter le bon isostatisme d'une pièce (hyperstatisme). Le but étant de mettre en position une pièce dans un état de contrainte stable, donc d’arrêter les trois moments et les trois translations.

C'est quoi cette branloche de neurones ?

vue les caracteristiques techniques que vous évoqués ...une question me vient ...

Que pensez vous sur qualité de ce mouvement ??

Arno a écrit:

plume68 a écrit:

les trois sont donc bien d'origine.

@ arno : oui, trois tétons de positionnement est une aberration technique car apporte des contraintes de fabrication inutile voir peuvent dans certains cas parasiter le bon isostatisme d'une pièce (hyperstatisme). Le but étant de mettre en position une pièce dans un état de contrainte stable, donc d’arrêter les trois moments et les trois translations.

C'est quoi cette branloche de neurones ?

Cours de mécanique en Math Sup.
3 pions de centrage = idiotie
aucun avantage, que des défauts

Arno a écrit:

C'est quoi cette branloche de neurones ?

t'as pas tord dans un sens mais quant il faut passé à la fab c'est une autre histoire, et la masturbation neuronale peux avoir du bon.

moins de travail, moins de risque pour un résultat meilleur.

C'est pour cela que j'étais étonné d'en trouver trois et de savoir quel était la raison si il en existait une, non d'ordre technique mais "historique".

enfin bon paluchage quant tu nous tiens... allé zou passons à autre chose.

et bah tiens, branlette, branlette quant tu nous tiens. j'ai peut-être la raison :

a trois point tu garantie une meilleure descente du coq vers la platine au moment de l'assemblage, t'as concentricité entre les rubis est mieux garantie et donc moins de risque pour les axes de ton balancier lors du montage!

ceci explique peut-être cela...???

plume68 a écrit:

et bah tiens, branlette, branlette quant tu nous tiens. j'ai peut-être la raison :

a trois point tu garantie une meilleure descente du coq vers la platine au moment de l'assemblage, t'as concentricité entre les rubis est mieux garantie et donc moins de risque pour les axes de ton balancier lors du montage!

ceci explique peut-être cela...???

il suffit de relire.

ah mince, j'avais pas fait gaffe.

tu nous donne la réponse et même pas je la lis... dsl.

bon bah au moins je ne me suis pas trompé et ça m'a fait me malaxer le bulbe un peu, c'est pas plus mal!

comme quoi la theorie c'est bien beau mais rien de tel que la confirmation par la pratique des "anciens" (si je peux me permettre)

ces trois tétons c'est pas si con que ça au final!

plume68 a écrit:

Arno a écrit:

C'est quoi cette branloche de neurones ?

t'as pas tord dans un sens mais quant il faut passé à la fab c'est une autre histoire, et la masturbation neuronale peux avoir du bon.

moins de travail, moins de risque pour un résultat meilleur.

C'est pour cela que j'étais étonné d'en trouver trois et de savoir quel était la raison si il en existait une, non d'ordre technique mais "historique".

enfin bon paluchage quant tu nous tiens... allé zou passons à autre chose.

moins de travail??

moins de travail d'en faire deux au lieu de trois.

mais l'argument meilleur résultat ne tiens plus comme vue plus haut.

Après il fallait s'en douter, j'ai rarement vu quelqu'un en mécanique se faire chier a fabrique qq chose de compliquer quant on peut faire simple sans raison!

plume68 a écrit:

Après il fallait s'en douter, j'ai rarement vu quelqu'un en mécanique se faire chier a fabrique qq chose de compliquer quant on peut faire simple sans raison!

J'avais pensé comme toi, surtout qu'on se fait assez taper sur les doigts avec l'hyperstatisme lorsqu'on apprend!

J'ai également souvent entendu "en microtechnique, les règles changent et vous n'avez pas forcément besoin de raisonner "mécanique classique"".

Un bel exemple dans ce cas!

Vais me coucher moins bête (comme chaque soir en principe...)

Salutations

Après l'art déco , l'art bricolo ;" contempory art", en somme ... Vivre avec son temps.