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| Sujet: Armani contraint de démentir une plaisanterie de son patron Mar 20 Fév 2007 - 20:52 | |
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- Armani contraint de démentir une plaisanterie de son patron
par LExpansion.com
Le styliste italien, cité par le journal allemand Handelsblatt, aurait pour la première fois indiqué vouloir céder son empire avant de démentir mardi après-midi. Motif : c'était une plaisanterie. Une plaisanterie à 5 milliards d'euros.
Stupeur dans l'univers du luxe : Armani a démenti mardi après-midi tout projet de vente, après un entretien publié le même jour par le journal allemand Handelsblatt dans lequel Giorgio Armani, le patron du groupe, se disait prêt à céder son empire "au plus offrant". Mieux. Le service de presse du groupe transalpin affirme qu'il n'y a jamais eu d'interview au Handelsblatt. Selon un porte-parole, cité par l'agence Ansa, Giorgio Armani a bien tenu ces propos lors d'une conférence de presse lundi soir à Milan, mais il se serait agi d'une "plaisanterie".
Bref, la confusion est totale. Même si sur le fond, les analystes du secteur spéculent depuis un certain temps sur une éventuelle cession de l'empire de l'ex-styliste de Nino Cerrutti. Agé de 72 ans, Giorgio Armani n'a de fait aucun descendant direct. Donc personne à qui laisser sa « petite entreprise » dont le chiffre d'affaire frôle désormais les 1,5 milliard d'euros pour un peu plus de 150 millions de profits.
D'aucuns laissent entendre que L'Oréal pourrait être le repreneur attendu car le numéro un mondial des cosmétiques travaille déjà en partenariat avec le groupe transalpin sur son pôle parfum dont il détient la licence. Le quotidien Les Echos rappelait d'ailleurs qu'il y a trois ans Giorgio Armani, lui-même, avait déjà esquissé le profil du partenaire idéal : « une autre entreprise de prêt-à-porter serait compliqué[e] pour des raisons de jalousie » contrairement à un « investisseur provenant d'autres secteurs ou une multinationale de parfum ».
Cependant, le groupe dirigé par Jean-Paul Agon ne semble pour l'heure nullement décidé à passer à l'acte, même s'il reconnaît à la marque transalpine un formidable potentiel de croissance. Le géant français développera en effet prochainement une ligne de soins siglée Armani (Crema nera). "Où serait l'intérêt de L'Oreal ?, s'interroge même un spécialiste parisien de la valeur. Car Armani ne présente pas une marge opérationnelle suffisamment attractive (de l'ordre de 13%). Et puis, le groupe détient déjà les parfums, dont Acqua di Gio, la fragrance masculine la plus convoitée du marché. Sans compter que L'Oreal entend avant tout se concentrer sur son coeur de métier, les cosmétiques".
L'empire Armani, évalué autour de 5 milliards d'euros, est des plus diversifiés. Aujourd'hui, on peut s'habiller, se parfumer, se loger et même se meubler aux couleurs de la griffe italienne. Le groupe compte en effet plusieurs gammes vestimentaires (Giorgio Armani, Emporio Armani, Armani Jeans et Armani Junior), une ligne de décoration d'intérieur (Armani Casa), une gamme d'accessoires (sacs, cravates, montres, lunettes…) et une chaîne d'hôtels (Armani Hôtels) en duo avec le groupe immobilier de Dubaï, IMAAR. http://www.lexpress.fr/info/economie/infojour/infos.asp?id=154319 _________________ Contraria contrariis curantur. (Les contraires se guérissent par les contraires).
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