Montre à coq signée CHOPARD

J'ai acheté hier cette grosse montre à coq paysanne, le cadran et le mouvement sont signés Becquet à Neufchâtel.
En l'observant aujourd'hui, j'ai remarqué qu'il y avait une inscription sur la platine, en lettres majuscules: CHOPARD (voir dernière photo).
Chopard a-t-il fabriqué des mouvements à coq?
Comment expliquer la présence de deux signatures différentes?
J'espère que vous pourrez m'en dire plus.
Merci d'avance.

la maison chopard est née en 1860.
je ne sais pas si on produisait encore des montres a coq en 1860, c'est une période charnière avec le cylindre, mais c'est pas impossible.
la gravure chopard semble postérieure à celle de la platine supérieure.
sinon c'est une belle trouvaille.

les aiguilles soleil si je ne me trompe pas sont typiques de 1850

Becquet à été le vendeur de la montre, et peut être l'a mis en boite, ce qui n'est même pas certain
Chopart était ébaucheur au début du XIX ème un grand nombre de mouvements portent ce poinçon pour ta montre G Chopart, d'autre son poinçonnés Auguste Chopart, les mouvements frappés de ces deux signatures sont de même fabrication
peut d'ébaucheurs marquaient leurs fabrication, on trouve Chopart, Méroz, FMO ....je pense que les Chopart fabriquaient près du 1/10 des mouvements de montres à verge de l'époque ... JCF

Merci pour vos réponses.
Les mouvements fabriqués par Chopard sont-ils de meilleure qualité que les autres mouvements? Cette signature donne-t-elle une plus-value à la montre?

Aucune plus value, la qualité est la qualité standard de l'époque, le seul avantage est de connaître son origine JCF

OK merci

Mes photos ont disparu

J'essaye de joindre la photo d'un des coqs de ma collection au nom entier de CHOPARD. Si je n'y arrive pas il faudra me donner ton mail. [img]

Peut-être  Gustave Chopard à Sonvilier (Suisse) maire et fabricant d’ébauches dans cette commune.

milwatch a écrit:

la maison chopard est née en 1860.
je ne sais pas si on produisait encore des montres a coq en 1860, c'est une période charnière avec le cylindre, mais c'est pas impossible.
la gravure chopard semble postérieure à celle de la platine supérieure.
sinon c'est une belle trouvaille.

les aiguilles soleil si je ne me trompe pas sont typiques de 1850

Me semble avoir lu quelque part, peut-être dans le Chapiro, que ces coqs perdurèrent, sporadiquement, jusqu'à la fin du 19 eme siècle .

Pas impossible: conservatisme, défiance, misonéisme ? Hormis les spiraux, enfin à pas convenable, l'échappement cylindre en soi ne présentait guère d'avantage, chronométriquement . Moins onéreux en production, bien sûr, mais toujours à repos frottants .

Et démuni de fusée, aussi, le cylindre !  Le meilleur, pourtant des palliatifs aux carences métallurgiques de l'époque .

Histoire d'étayer l'argumentation :

une comtoise à roue de rencontre règle très bien, aussi bien que les modèles plus récents, à recul .
Deux raisons à cela : un poids plutôt qu'un ressort, un balancier exclusivement inertiel, plutôt qu'à spiral, l'élément faible de la chaine sur ces montres à roue de rencontre . Vu leur faible nombre de spires, la valeur délirante du pas.

carlgustav a écrit:

une comtoise à roue de rencontre règle très bien, aussi bien que les modèles plus récents, à recul .
Deux raisons à cela : un poids plutôt qu'un ressort, un balancier exclusivement inertiel, plutôt qu'à spiral, l'élément faible de la chaine sur ces montres à roue de rencontre . Vu leur faible nombre de spires, la valeur délirante du pas.

Ne pas oublier également que le réglage ne se fait que sur une position. Donc même avec beaucoup de défaut, une fois réglé et défaut compensé le défilement reste linéaire. linéarité augmenté par les raisons déjà cité.

message d'origine le 2 avril     
Pour info, Pianiste j'en ai une ou 2 comme cela avec 2 signatures, CHOPARD devait vendre ses mouvements à d'autres (déjà à l'époque), je regarderai si les miennes sont de CHOPARD aussi à l'origine, mais je ne crois pas.
Cela rejoint le raisonnement de Joseph FLORES pour les montres perpétuelles. CHOPARD devait être fournisseur de montres et de mouvements.
Elle est poinçonnée à la chimère sur le pendant, pour l'argent importé en France entre 1838 à 1893.
Dans le chapiro, les paysannes sont indiqué entre 1820 et 1840, mais pour moi la période d'utilisation de ces montres est plus étendu avant et après.
Et il me semble que les montres à roues de rencontre n'ont pas dépassé les années 1860, ou de pas beaucoup d'années, là l'info me vient d'un livre d'Alfred BEILLARD sur l'histoire de la montre, il me semble.

plume68 a écrit:

Ne pas oublier également que le réglage ne se fait que sur une position. Donc même avec beaucoup de défaut, une fois réglé et défaut compensé le défilement reste linéaire. linéarité augmenté par les raisons déjà cité.

Exact, c'est clair, mais il ne s'agit pas non plus d'une montre bracelet . Plus proche d'une pendule, la montre à coq, même si sans doute " au plat " la nuit.

a la vue de l'augmentation constante des diamètres, que se soit chez les marques de mode ou même pour les sociétés que l'on croyait sérieuse (exemple ci dessous...    ) je te fiche mon billet que dans 10 ans y'aura bien un ou deux débiles pour sortir une horloge a te greffer sur le dos.

début de journée au pendu, fin de journée au plat. prouesse de la fatigue des corps, l'argument marketing est tout trouvé!   

t'es passé des montres au réveil ?       

Bof, les grands diamètres, pourquoi pas ? quand encore le mouvement suit l'accroissement. Sinon, petit mouvement, grand diamètre de boite, couronne proportionnée, on doit recourir à une couronne débrayant en fin d'armage, pour ne pas flinguer le système remontoir.

L'une des plus fameuses manufactures mondiales a breveté cet opportun et économique système.