Le look militaire a-t-il la cote ?

Beaucoup de marques contemporaines sont accrochées au concept de montres "paramilitaires" . Breitling, Bell & Ross, Hamilton etc ... certaines se sont détachées de ce look pour faire des montres plus sportives et passe partout comme Breguet dont la Type 20 est à 20 000 lieues de sa version militaire.

Une montre sportive peut ne pas être militaire mais pensez-vous que ce concept de montres para-militaires est en train de lâcher du terrain ?

Peut être que leur succès va s'atténuer en tout cas pour les modèles "fashion" peu justifiés, mais je pense qu'il restera toujours un marché pour ce type de produit.

Ainsi que les sports et l'exploration, l'aventure militaire (la guerre) reste un des derniers domaines où les humains peuvent se mesurer (que ce mesurent-ils? je ne sais...) et ces sportifs aux torses luisant ou ces soldats de fortunes peuvent alimenter nos rêves de gloire.

Mais tentons d'imaginer un monde sans surrénales...

H3
couch soldier

Qu'est-ce que c'est finalement le look militaire?
C'est un cadran noir (ou pas, mais le plus souvent) et lisible sur un boitier simple et solide.

ça aurait à voir avec la mode?

En tout cas pour les marques historiques, y'a pas de raison que ça change.
Vous parliez d'hamilton, par exemple, si il vire la ligne "khaki" c'est la moitié de la collection qui dégage.

La tendance générale est au gros, au sportif, au baroudeur.
Regardons cela de plus prêt:
- secteur auto: explosion de la demande de SUV (qui à moins d'aimer le trekking, en ville ça ne sert un peu à rien)
- secteur sport/loisirs: plusde gens penchent vers sports extrêmes (regardez la TV, ils nous martellent avec ça), ou des sports en pleine nature (rando/trekking); même tendance pour les destinations de voyage, sont à la mode les pays exotiques un peu "pommés" et "vierge" de monde (safaris, visite de pays jusqu'à présent peu visités...)
- secteur mode: regardez les frippes de cet été, style guerrieros ( ), saharienne, baggy, pantalon large....

.....tout passe vers le côté "aventure", "barroudeur"....alors pourquoi pas les montres??

Fred925 a écrit:

Tout passe vers le côté "aventure", "barroudeur"... Alors pourquoi pas les montres ???

C'est vrai qu'il nous faut bien compenser nos sociétés de plus en plus aseptisées qui refusent l'idée même du risque...

Nicolas

Tokage a écrit:

Fred925 a écrit:

Tout passe vers le côté "aventure", "barroudeur"... Alors pourquoi pas les montres ???

C'est vrai qu'il nous faut bien compenser nos sociétés de plus en plus aseptisées qui refusent l'idée même du risque...

Nicolas

Assez d'accord.

En plus il y a un petit côté transgressif dans la chose, ça ajoute du plaisir, comme quand je sort mon zippo pour allumer ma cigarette.
Avant je n'y faisait pas attention, maintenant si, et ça me fait du bien aux corps caverneux.

H3

Et les Panerai ,si ça c'est pas du MILI.......



le prix s'oubli la qualité reste (les tontons flingueurs).

le plombier a écrit:

Et les Panerai ,si ça c'est pas du MILI.......
le prix s'oublie la qualité reste (les tontons flingueurs).

ben si justement, c'est justement ça qui nous plais en elles, et pour certains ce plaisir peut sembler déviant, le goût de l'aventure ET de l'interdit.
hhhhmmmmmm...
La fascination mortifère.
Le tout est d'avoir assez de recule pour s'en rendre compte et de ne pas bouder son plaisir.

La cravate était aussi à l'origine un accessoire d'une vêture militaire.

Quelle était la montre de Tibbet?

H3

C'est le militaire qui fait (choisit) la montre, pas le contraire.

Je pense que les plus désirables sont celles choisies par l'armée, puis viennent ensuite mais dans une moindre mesure les montres offertes à des militaires / policiers (Bell&Ross avec le raid), les montres employées dans l'armée à titre individuel (ex: les plongeuses que l'on peut voir sur une photo) et enfin les montres baroudeuses / paramilitaires.

Le souci c'est que pour les amateurs de modèles exclusivement mécaniques, certaines de ces montres sont des Casio, Suunto... Un de mes potes militaire (capitaine) est en Côte d'Ivoire et il a une Suunto de fonction.

Je m'abstiendrai de tenter un quelconque analyse psychologique des clients de ces montres et de leurs motivations. En ce qui me concerne, ce n'est pas le sujet.

Pour revenir au coeur de la question, je pense qu'il y aura toujours un marché pour des montres au look militaire, mais celui-ci est une niche et de ce fait limité et forcément peu rémunérateur pour une marque voulant assurer son développement. C'est ainsi que l'on a pu voir diverses maisons passer de la pure "toolwatch" vers la montre de luxe, créneau autrement plus générateur de marges.

En guise d'exemples, on peut citer en vrac Rolex, Breitling, Omega, ou plus près de nous Panerai et Bell & Ross. Toutes ces marques ont bâti leur image sur la montre outil aux applications professionnelles et à la robustesse légendaire, et elle se retrouvent dorénavant sur le créneau du luxe pour toutes, et même de la haute horlogerie pour certaines. On est loin de la montre pour fusiller commando ou pilote de chasse !

Pour finir, je pense que le "look" militaire (puisque les vrais montres militaires sont de nos jours confinées aux Marathon en résine) est appelé à durer mais à n'être durablement exploité que par une petite frange de spécialistes comme Sinn, Marathon (avec la famille SAR) et dans une moindre mesure Tutima. Après, il y aura toujours une flopée de montres à trois sous à la gueule baroudeur, mais ce genre d'article n'est pas notre pôle d'intérêt, n'est-ce pas ?

Une militaire, ça coute trois francs-six sous, et ça ressemble à ça :



Les autres, ce sont soit des outils vraiments adaptés (plongeuses), soit des montres "la classe mon fils" !

Et les armées ne semblent plus vraiement doter les soldats et s/fo et officiers, non ?

Bon, on peut se la jouer

Pascal,je suis curieux de connaitre sur les cinq marques que tu a cité laquelle fait partie du Haut de gamme?

De plus bon nombre de catégorie dans l'horlogerie font partie d'une niche.Je pense que l'horlogerie toute entière est composée de plein de niche ,un vrai chenil!

Au final, si l'on ne veut pas faire "comme si on était"... la question serait : que portent réellement les militaires ?
Avant de me faire incendier par certains qui me diront que je n'ai rien compris ( ) je précise que je suis militaire (officier de l'Armée de Terre).
Et bien, au quotidien, rien que du très classique pour les troupes "conventionnelles". Souvent, les militaires possèdent deux montres : celles qui les accompagnent dans leur vie quotidienne au travail, et celles qu'ils ont à la maison, le week-end ou en vacances (ou plus généralement, habillées). Quelques-uns ne changent pas de montre et portent la même chose quelles que soient les situations.

Il y a beaucoup de casio, et d'équivalent en plastique, c'est-à-dire des montres indestructibles qui peuvent nous accompagner pendant le sport, mais il y a aussi, beaucoup de Festina (et oui ! nous n'avons pas les moyens...) ou de marques équivalentes (Sector, certina,... ).

Des lieutenant-colonels et colonels possèdent encore l'indestructible et indémodable Rolex de leur époque de Lieutenants, dont quelques années d'infanterie pour certains n'ont pas réussi à venir à bout, mais il faut avouer, il y a peu de "belles" montres en réalité, mais certainement pas plus ni moins que dans l'ensemble de la population. Même si, c'est vrai, on croise quand même quelques Rolex chez les Officiers très supérieurs (associés immanquablement aux stylos Montblancs), ou encore des Breitlings. Etrangement, il n'y en a pas chez les jeunes, alors que les "anciens" qui en ont les ont depuis longtemps. Les jeunes militaires (chez les officiers, notamment) penchent plutôt pour Breitling, lorsqu'ils s'intéressent aux montres (mécaniques, et en-dessus d'un certain prix...); en fait, à 99% tout le monde s'en fiche.

Globalement quand même, du solide, du costaud, du remplaçable, du "peu" cher, mais, à part une toute petite minorité d'entre nous, peu de "belles" montres (AP, PP par exemple : je n'en ai jamais vu !) ni de vintages (mais ce n'est peut-être pas plus mal, car parfois ce serait un peu difficile pour elles). Surtout, je pense, du auquel on ne s'attache pas. Mais ni plus ni moins que 99% des gens.

J'ai personnellement opté pour Omega (speedy date et seamaster pro), et uniquement des montres mécaniques. J'ai ainsi commencé ma vie militaire, au siècle dernier (!) avec une hamilton khaki mécanique, incassable, même si ce n'était pas honnêtement le meilleur choix (une casio multi fonction aurait été un meilleur calcul, en ces années d'apprentissage de la vie et du métier de soldat, mais il me fallait du mécanique à tout prix...), puis j'ai migré par la suite vers le port de diverses montres pour changer : une Longines, des Lip de mon grand-père (au quartier, bien sûr, pas en opération ni missions), puis les oméga. L'avantage de la seamaster, même si ce n'est pas la plus belle : ne plus devoir l'enlever sous la douche, pouvoir l'emmener sur le "terrain", ne jamais la quitter en aucune circonstance (et ce cadran lumineux !!! la nuit, c'est un plaisir lorsqu'on ne peut se servir de lampe électrique, et qu'on ne peut bouger trop ses bras...), et une excellente précision.

L'un de mes amis s'est récemment acheté une Eterna Kontiki, après 10 ans de Breitling Colt auto.

Globalement, ce qu'il faut retenir, c'est que à mon avis, rien ne différencie les militaires (de l'Armée de Terre, en tout cas, je ne sais pour les gendarmes, l'air ou la Marine) du reste de la population en ce qui concerne les montres, à mon sens. ceci étant vrai aussi bien ici en métropole qu'en Mission, où, souvent, les montres voyagent avec nous sans que l'on ne se pose trop de question.

Amitiés,

Philippe

Bonsoir Philippe !

Merci pour ces informations du terrain.
Les militaires sont donc des gens normaux . De mon côté, c'est pareil, isolement quasi total dans une grande entreprise française. Pas le HQ, mais des techniques aux commerciaux, y pas de quoi se rincer l'oeil. Les quelques belles pièces que j'ai vues se comptent sur les doigts des mains, en excluant les miennes.

Sinon pour le look militaire, j'avais déjà quelques attirance, mais ça s'est confirmé au contact de ces montres militaires du début du siècle précédent. Ces boîtes en forme de coussin, ces anses fil, cadrans émails... bref, j'en aurai une, c'est certain. Et pourtant, pas vraiment un concentré de testostérone...

Christian.

philalille a écrit:

.........................L'un de mes amis s'est récemment acheté une Eterna Kontiki, après 10 ans de Breitling Colt auto.

.....................Amitiés,

Philippe

Assurément un homme de goût !

Pour le reste, merci pour cette mise au point : je retiens qu'il n'y a manifestement pas de montres en dotation dans l'armée de terre (sinon, je réclamerai la mienne ! ) et, à "mon époque", il n'y en avait pas non plus. Alors, on a massacré ce que l'on avait au poignet !

En même temps, on est repartis avec un corps sculpté dans l'Airain

[quote="Ratkiller"]

philalille a écrit:

.........................L'un de mes amis s'est récemment acheté une Eterna Kontiki, après 10 ans de Breitling Colt auto.

.....................Amitiés,

Philippe

Assurément un homme de goût !

Oui, mais je ne te dis pas comment il l'a trouvé... un vrai cirque. Le premier horloger Lillois n'avait pas ce modèle, mais avait quelques Eterna malgré tout (mais pas en vitrine). Il lui a lancé un prix complètement fantaisiste (presque le double du "bon" prix... que nous connaissions - merci internet), mais lui a dit lui faire une grosse remise s'il partait avec un modèle, qu'il lui a présenté, mais qui appartenait à une ancienne collection (et qui, pour un modèle neuf était complètement rayé sur le boitier, et même très profondément... incroyable ! En plus il s'était planté sur ses caractéristiques, que nous connaissions aussi !!!), et s'est montré peu empressé à commander la kontiki. Dernier argument choc : ne vendant que 10 Eterna par an, il ne la faisait venir que contre des arrhes... Bref, 1950 euros dans une montre sans l'avoir vue en "vrai", faut pas rigoler. Je taierai le nom de ce "boutiquier" qui pourtant semble avoir pignon sur rue (pour ceux qui connaissent, c'est près de la chambre de commerce). Mon ami a failli aller l'acheter en Allemagne, quand il s'est aperçu qu'un petit horloger, M. Caron (je ne sais plus la rue, mais près de la préfecture) vendait des Eterna entre des Festina et des Seiko (véridique). Le vendeur avait tout pour être adorable : vieux monsieur (soixantaine bien avancée, voire plus) encore passioné et passionnant, connaissant bien les montres qu'il vendait, plein d'anecdotes horlogères,.... Rendez-vous a été pris avec le représentant Eterna dans sa boutique, j'y suis allé aussi, et on a pu voir quasiment toute la collection. C'est donc là que la montre a été achetée. Heureusement que cette espèce d'artisan n'est pas encore éteinte, bien que malheureusement en extinction.
Mais ça m'a donné envie d'une Eterna, moi-aussi (meme si j'avais offert une 1935 à mon père, il y a quelques années, pour ses 60 ans).

@++++

Philippe

Bonsoir Philippe,

Ouais! c'est vraiment sympas de nous donner ton point de vue. Qu'il y est beaucoup de Casio...c'est une question de "sélection naturelle" que je comprend mieux depuis qu'on a fait connaissance ici avec!



Truc à 4 sous léger et indestructible. Je trouve cependant que la lisibilité du numérique LCD est cependant pas toujours instantanée quand on a perdu l'habitude de ce genre de chose. Ce soir, je l'ai emmenée à une séance PMT (palme-masque-tuba). A 48 ans, il me faut choisir entre vision de loin ou de près. J'avais un masque à verre correctif pour le "loin" et j'ai eu de la peine a lire les indications. J'ai même confondu le compte à rebour réglé à 40 min avec le chrono qui tournait vers la même zone des 40 min...

Comment se tromper (même sans lunettes) sur un cadran de Speedmaster!



On dit que c'était pour cette raison qu'elle était la préférée dans le monde des pilotes/astronautes. Dans le feu de l'action, on apprécie sûrement pas de s'y reprendre à deux fois ou de risquer une erreur de lecture.

Le rétro éclairage est très bien, mais il faut arriver comme tu le dis encore à appuyer sur le bouton...

Finalement cadran anthracite, aiguilles blanc mat, c'est peut être un "look" mais c'est surtout terriblement efficace à la lecture. D'un autre coté, un bip-bip (audible sous l'eau j'ai verifié) c'est pas mal non plus pour signaler le top horaire ou la fin d'un compte rebour.

Les Eterna Kon-Tiki, j'aime aussi assez. J'ai un gros faible pour ce modèle particulier de Kon-Tiki Super des années 70 de dotation des plongeurs militaires israéliens


Credit photo Clayman's collection at scubawatch.org

De ce que tu nous raconte, il faut retenir qu'il faut bien que les horlogers vivent, et vendent ce qui s'achéte, et donc bravo à ce monsieur !

Pour le reste, cet "horloger" de la marque ne va pas remonter l'aura des cinq billes, dommage, ces montres méritent mieux que ça.

Mais pour moi qui une immense majorité de mamies de cette marque, le galvaudage est intolérable

le plombier a écrit:

Pascal,je suis curieux de connaitre sur les cinq marques que tu a cité laquelle fait partie du Haut de gamme?

Tu remarqueras que j'ai, très volontairement, évité le terme de "haut de gamme" car pour moi il ne veut pas dire grand-chose. On trouve toujours plus "haut de gamme" que le voisin, et au final ce concept n'est qu'une chimère à laquelle aspirent beaucoup de fabricants : monter en gamme. Même Festina doit entretenir ce type d'ambition...

J'ai donc choisi plutôt de parler de "luxe". Et je pense que mes 5 exemples (pris parmi une multitude d'autres) reflètent bien les tendances actuelles.

Rolex : Marque ayant pratiquement inventé le concept de la "toolwatch" mais qui désormais représente l'archétype du luxe horloger pour 99% de la population mondiale. Même si les produits restent remarquables, je pense que la marque en elle-même a dépassé en notoriété les produits qu'elle commercialise.

Breitling : Après avoir longtemps surfé sur l'héritage d'une spécialisation vers les chronographes et quelques liens avec le monde de l'aviation, Breitling s'est réinventée dans les années 80 comme une marque d'image. Au delà d'une certaine mode désormais quelque peu passée, Breitling se tourne de plus en plus vers des produits de prestige avec notamment sa gamme de montres "for Bentley" et plus particulièrement le récent modèle "Flying B".

Omega : Avec ses séries Seamaster (dotée d'un respectable passé militaire) et Speedmaster Professional (liée à la conquête spatiale américaine), ou son implication dans diverses Olympiades, Omega véhiculait une image de montre solide, précise et fiable. Depuis quelques années, il me semble néanmoins que la marque lorgne de plus en plus vers les plate-bandes de Rolex. D'ailleurs, le récent James Bond "Casino Royale" est même allé jusqu'à mentionner une comparaison directe entre ces deux maisons.

Panerai : Après un passé certes intéressant mais ultra-confidentiel, cette maison a beaucoup muté depuis son changement de nationalité. De montres militaires diffusées au compte-goutte aux marines italienne et égyptienne, nous sommes passé à une gamme de produits à la dimension mode affirmée. De plus, il y a volonté affiché de faire rentrer Panerai au sein de la noblesse horlogère de la manufacture par le développement de nouveaux mouvements. A ce titre, la réussite de Panerai a été fulgurante, et son passé militaire est désormais relégué au rang de mythe fondateur.

Bell & Ross : De mes exemples, c'est probablement le plus discutable. Il n'en demeure pas moins que de "re-badgeur" de la gamme Sinn, la marque est maintenant passé à autre chose. Bien entendu, elle conserve beaucoup de produits typés professionnels qui ont fait l'image toute récente de la marque, mais elle est doucement en train d'amorcer une mutation symbolisée par la pléthore de déclinaisons or de leur très originale série BR. Et celle-ci, même si elle se réclame de l'esprit militaire par sa ressemblance à de l'instrumentation de bord d'aéronef, est purement un produit d'image destiné à renforcer l'impact des produits de la marque. Il est significatif de noter que cette montre a été choisie pour figurer sur plusieurs photos du dernier catalogue Ralph Lauren, et ce n'est pas quelques clichés réalisés avec les policiers du RAID qui vont changer cet état de fait.

En définitive, je suis d'accord avec toi pour définir le marché horloger comme un empilage de niches, mais le point sur lequel je souhaitais insister est que seul de petites marques aux ambitions de développement limité sauraient de nos jours se contenter du créneau "military look". Toutes les autres marques lorgnent tôt ou tard vers ce Graal au contours mal définis: le luxe.

A la lecture de ce fil, on constate tout de même que c'est la fonctionnalité et la robustesse des montres qui détermine l'emploi répendu de tel ou tel type de montre dans les forces armées, sans pour autant que les modèles aient été conçus à cette fin (i.e. casio) ...
Ces qualités de solidité et de lisibilité se rencontrent de plus en plus dans les montres à quartz digitales, qui permettent maints fonctions supplémentaires (boussole, baromètre, thermomètre, fonctionnement à l'énergie solaire, etc) ; il n'y a qu'à regarder les suuntos, casio g-schok, et autres montres, faciles à remplacer car peu chères.
Le problème de fond, finalement, est la fiablilité, pas tant le "look militaire" ... Rien de pire qu'une pile qui lâche en pleines manoeuvres, dans la jungle guyanaise ou au Val Daon ; c'est pourquoi il est quelques militaires, officiers ou sous-off', qui emmènent parfois une montre mécanique ou automatique, comme montre de back-up ...

Oui, c'est complètement vrai !
Mais le monde a quand même "rétréci" aujourd'hui, car on trouve des montres neuves un peu partout très facilement. Quand nous nous déplaçons en unité constituée, il y a toujours un foyer régimentaire qui vend le nécessaire à la vie quotidienne, et même des montres (des casio, principalement, donc pas chères). Et si c'est au cours d'une opération avec entrée "choc" sur le terrain, elle sera de courte durée (donc en principe, sauf à être négligeant, on ne prendra pas une montre avec pile en fin de vie, mais quoi qu'il en soit, le laps de temps sans approvisionnement "civil" sera très court), soit on pourra s'approvisionner sur le marché local (je me rappelle de mon opération d'il y a quelque années en République Centrafricaine, pays enclavé au coeur de l'Afrique, sans touristes, avec peu de population étrangère... et bien, il y avait des casio chez tous les petits vendeurs en ville !!!). Mais, à titre perso, c'est vrai que j'ai toujours en "back-up", dans le paco, une vieille timex marathon quartz, au cas où l'hamilton, à l'époque, et la seamaster aujourd'hui, se "reçoive" un peu mal... mais ce n'est que parce que j'aime bien cette timex, et que je n'aime pas trop ne pas pouvoir choisir mes montres !

philalille a écrit:

Oui, c'est complètement vrai !
Mais le monde a quand même "rétréci" aujourd'hui, car on trouve des montres neuves un peu partout très facilement. Quand nous nous déplaçons en unité constituée, il y a toujours un foyer régimentaire qui vend le nécessaire à la vie quotidienne, et même des montres (des casio, principalement, donc pas chères). Et si c'est au cours d'une opération avec entrée "choc" sur le terrain, elle sera de courte durée (donc en principe, sauf à être négligeant, on ne prendra pas une montre avec pile en fin de vie, mais quoi qu'il en soit, le laps de temps sans approvisionnement "civil" sera très court), soit on pourra s'approvisionner sur le marché local (je me rappelle de mon opération d'il y a quelque années en République Centrafricaine, pays enclavé au coeur de l'Afrique, sans touristes, avec peu de population étrangère... et bien, il y avait des casio chez tous les petits vendeurs en ville !!!). Mais, à titre perso, c'est vrai que j'ai toujours en "back-up", dans le paco, une vieille timex marathon quartz, au cas où l'hamilton, à l'époque, et la seamaster aujourd'hui, se "reçoive" un peu mal... mais ce n'est que parce que j'aime bien cette timex, et que je n'aime pas trop ne pas pouvoir choisir mes montres !

Limite HS, séquence technique de survie
Comment se sert-on d'une montre analogique comme d'une boussole, pour trouver le nord ?

Oui, un peu HS, mais pour finir : un lien, et de chez toi !!! (j'avoue que je ne me rappelais plus le fonctionnement de cette technique d'orientation !)

http://www.castingclubduquebec.com/truc/orientation/orientation.htm

Bonne soirée !

Philippe