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 L'épopée des premières montres à bord des navires militaires

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MessageSujet: L'épopée des premières montres à bord des navires militaires   L'épopée des premières montres à bord des navires militaires Empty13.07.19 18:35

L'épopée des premières montres à bord des navires militaires





La langue française n'a pour une fois pas assez de dénominations pour tous les désigner. Les instruments qui servent à donner l'heure à bord des navires ont donc en français des noms génériques qui recouvrent malgré tout des montres dont l'usage est différent et qui en anglais trouvent des appellations plus appropriées car fondéee non pas sur l'objet mais sur sa destination. Même les catalogues anciens des fabricants ont un vocabulaire restreint qui s'il permet de différencier des modèles, ne permet pas d'en déduire l'usage. Board Watch, Deck Watch, Torpedo Boat Watch, Master Navigation Watch et Marine Chronometer partagent l'heure juste ou en portent l'exclusivité à bord des navires quand en français la notion de chronomètres de marine, de chronomètre de bord et de montre de pont couvre la quasi-totalité de la fabrication destinée à la navigation.


Un besoin de précision

Dans les temps les plus anciens, le cadran solaire assorti d'une boussole permettait un repérage approximatif à quelques dizaines de kilomètres près, parfois beaucoup plus, de la position des navires. Les Anglais ont fini après de grandes catastrophes maritimes par doter de récompenses celui qui inventerait un instrument capable de conserver une heure précise à bord des vaisseaux marins. Nul n'ignore plus l'histoire du charpentier John Harrison qui mit au point les premiers chronomètres de marine et les miniaturisa jusqu'à en faire de grosses montres faciles à transporter. L'erreur dans le calcul des longitudes devint alors "marginale", évitant ainsi l'échouage des bateaux dans les récifs en favorisant un repérage des positions plus efficace.

La marine militaire s'est la première équipée de ces instruments indispensables à la sécurisation de la navigation et les chronomètres de marine furent installés dans la cabine du capitaine puisque l'heure à bord était un paramètre du commandement. Des officiers furent chargés de la conservation de l'heure. Leur rôle était de s'assurer que les chronomètres ne s'arrêtaient pas en les remontant autant que de besoin, à heure fixe puis à jour et heure fixe quand leur réserve de marche dépassa les 4 jours. La pratique voulait qu'ils fussent non pas remontés à fond en permanence mais qu'à mi-chemin de la réserve de marche, on leur délivre l'énergie nécessaire pour optimiser la durée de fonctionnement. Les chaines furent antérieures aux ressorts et les échappements à détente ont précédé les échappements à ancre. Les techniques ont ainsi évolué au gré des innovations de la technique horlogère et le 19ème siècle a vu les fabricants multiplier les innovations et perfectionner l'invention d'Harisson.

Les pays en pointe sur le sujet furent la Grande-Bretagne dont les horlogers démontraient une inventivité intense et les Français avec des grands horlogers cultivant la perfection de leurs pièces. Dans une moindre mesure, au moins au début, les Suisses s'illustraient davantage dans le développement de mécanismes imaginés ailleurs que dans des inventions qu'ils leur fussent propres. Plus accessoirement, les horlogers d'autres pays comme l'Allemagne, les Pays-Bas et les Etats-Unis ont fait quelques productions remarquables.

Des chronomètres de marine aux montres de bord


Les chronomètres de marine restaient malgré tout encombrants avec leurs coffrets en acajou dans lesquels des systèmes montés sur cardans permettaient de maintenir les mouvements à plat, c'est à dire dans des positions constantes quelle que soit la houle subie par les bateaux. En effet, le principe du réglage parfait des chronomètres de marine reposait sur une position unique des mécanismes afin d'éviter les effets d'une gravité qui selon la position des mouvements avait un effet aléatoire sur le réglage. Les Chronomètres de marine étaient donc très protégés et arrimés à bord pour ne jamais se renverser et tomber. Les fabricants les livraient dans des doubles boites, la première en acajou le plus souvent et la seconde rembourrée pour loger la première. Ces boites extérieures dites boites de transport comportaient parfois des trous pour passer une vis et sceller le tout sur une table.

L'épopée des premières montres à bord des navires militaires Hamilt40
Chronomètre de marine Hamilton (seconde guerre mondiale) [/i
]

La mise au point de l'échappement à ancre et sa réputation de précision et de fiabilité permit de concevoir des chronomètres de marine de plus petite dimension et moins sensibles aux perturbations extérieures liées à la houle marine. L'évolution des vaisseaux militaires fit, dès la seconde partie du 19ème siècle, émerger le besoin de disposer à bord d'instruments horaires mobiles, susceptibles d'être directement amenés sur le pont des navires, au moins ceux de petit et moyen tonnage se substituant ainsi aux imposants chronomètres de marine difficiles à déplacer depuis la cabine où ils étaient installés. Transmettre l'heure sur le pont supposait alors que plusieurs hommes se relaient pour la mentionner ou qu'un militaire se déplace jusque sur le pont et transmette alors une heures qui n'était déjà plus celle affichée par le chronomètre. L'idée de doter les navires de chronomètres de poche de haute qualité fut développée essentiellement par les Anglais et les Français dès 1840 mais il reste peu de traces écrites des essais effectués qui étaient assez informels. Les Américains embrayèrent en se procurant pour l'US Navy des montres vers 1870. Les toutes premières étaient américaines mais ne donnaient pas satisfaction. Vers 1882, sur les conseils des officiers de marine français, ils se tournèrent vers des pièces équipées de calibres suisses et notamment de productions "Lecoultre" qui étaient assemblés par des horlogers qui se labellisaient "fournisseur de la marine nationale" . Plusieurs horlogers parisiens étaient ainsi des fournisseurs de la marine militaire française tandis qu'en Angleterre quelques horlogers anglais essentiellement londoniens devenaient fournisseurs officiels de la Royal Navy.


L'épopée des premières montres à bord des navires militaires Jlc110
Montre dotée d'un mouvement LeCoultre et servie à l'US Navy vers 1882 par un horloger parisien du nom de Lefebvre




L'épopée des premières montres à bord des navires militaires Erhrar13

Vers 1875 montre William Ehrhardt fournisseur officiel de la Royal Navy


Les montres étaient relativement précises pour ce qui concerne les modèles anglais et d'une excellente précision pour les modèles français ou plutôt indirectement franco-suisses. Les Américains ont commencé à s'intéresser de près à ces montres chronomètres utilisables à bord des navires à partir de la fin des années 1870. Les montres n'étaient ni très précises, ni très lisibles, ni étanches, pas même à la poussière ou au sable et au sel qui ravageait les mouvements dans l'atmosphère très saline qui régnait à bord. La précision de ces montres devenait rapidement aléatoire et même si les pièces variaient de 2 ou 3 secondes par jour, la dérive d'une minute sur un mois ne permettait pas de les substituer aux instruments qui avaient fait leurs preuves. Les officiers américains purent tester après des contacts avec la Marine française des pièces assemblées à Paris mais leur intérêt va se porter sur d'autres montres qui vont révolutionner la détention de l'heure à bord.

Les Suisses entrent en contact avec l'US Navy


Les Suisses ont vent de l'intérêt des Américains et l'Amérique est au début du 20 ème siècle, un Eldorado avec un énorme potentiel de clientèle mais aussi une zone géographique très protégée des importations qui viendraient de trop près concurrencer les manufactures américaines. Les concours de précision des observatoires suisses emportent une réputation mondiale et les maisons qui s'y illustrent intéressent la Marine américaine. Paul David Nardin qui a succédé à son père pour diriger l'entreprise développe depuis le début du siècle une grande montre de bord avec un mouvement de 24 et 22 lignes sur la base d'une ébauche Perrotin conçue en Haute Savoie dans la France voisine. Le mouvement s'est vu adapter un affichage, par un disque tournant à midi, de sa réserve de marche et le grand diamètre des ébauches permet d'accéder à un réglage fin d'une précision chronométrique. Paul-David Nardin est si certain de ses chronomètres qu'il entre en contact avec l'US Navy vers 1901/1902. Il commence alors à livrer la marine américaine avec ses montres de bord "Board watches" dont la précision épate l'Etat major outre Atlantique. Ces chronomètres s'avèrent, en effet, aussi si ce n'est davantage, précis que les chronomètres de marine pourtant réputés être meilleurs.

L'US Navy procède donc à quelques commandes et en 1903, les manufactures américaines s'indignent que la Marine militaire nationale s'équipe avec du matériel étranger "même pas fabriqué par des ouvriers syndiqués". Les patrons des manufactures américaines laissent monter la colère des syndicats qui servent leurs propres intérêts en défendant l'origine des montres en usage dans les armées. Toutefois, les résultats des mesures sont là, Ulysse Nardin surpasse la qualité déjà élevée des montres américaines et le département de la Marine va insister pour conserver son fournisseur suisse. Le président Rossevelt recherche une solution de compromis mais la vigueur du débat le conduit à prendre la décision de créer une nouvelle discipline de concours auprès de l'Observatoire Naval de Washington. Celle-ci sera dédiée aux "Torpedo Boat Watches". Une procédure d'appel d'offres est lancée en 1904 et fait l'objet d'un filet dans le New-York Times du 7 novembre 1904.



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Onze montres, toutes suisses, passent les tests de présélection et participent au premier concours qui a lieu en 1905. Ulysse Nardin place 10 pièces parmi elles et remporte le premier prix du premier concours dédié aux Torpedo boat watches. Les concours vont alors se succéder plaçant la maison Ulysse Nardin en leader absolu et il faudra plus de 10 ans pour voir poindre d'autres maisons parmi lesquelles Paul Ditisheim et Longines. Toutes vont fournir des Torpedo Boat Watches à l'US Navy et parfois à d'autres armées qui vont embrayer sur la sélection faite par l'Observatoire Naval de Washington. Tel sera le cas de la marine argentine entre autres. Ces maisons deviennent donc fournisseurs officiels de l'US Navy puisque la marine américaine ne fait l'acquisition que des montres lauréates du concours de l'Observatoire soit entre 10 et 20 pièces chaque année. Les "Torpedo Boat Watches" sont des montres destinées à se substituer aux chronomètres de marine sur les vaisseaux de petit et moyen tonnage. Elles portent une heure de référence mais peuvent venir en appui de chronomètres de marine et ne sont pas forcément des pièces qui s'y substituent. Elles apportent à l'heure précise une mobilité rendue nécessaire par des combats coordonnés entre plusieurs navires. Elles sont, par essence, davantage destinées aux navires rapides de type vedettes et torpilleurs où elles servent d'instrument porteur de l'heure de référence à bord. Leur réserve de marche de 36 heures sur les premières versions dépassera 48 heures sur les versions ultérieures. Les pièces sont toutes gravées "US Navy avec un O comme Observatoire à l'intérieur duquel est gravé un N pour Naval suivi d'un numéro de série qui reprend tout ou partie du numéro de série du mouvement.


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La pièce lauréate du premier prix du concours de 1905 a été retrouvée en 2015 chez un marchand américain de montres anciennes

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La première montre Ulysse Nardin livrée officiellement à l'US Navy


Le cas particulier des Master Navigation Watches

Les Américains aimeraient profiter de grandes montres plus larges encore que les 63 mm des Torpedo Boat Watch, les plus grandes, et profiter de réserves de marche se rapprochant des chronomètres de marine qui pouvaient fonctionner pendant huit jours sans remontage. Longines a développé à grands frais à partir de 1913 un nouveau mouvement de montre 8 jours. Ce calibre profite d'une réserve de marche sensiblement allongée grâce au développement d'une technique reposant à la fois sur la taille du ressort de barillet et sur la démultiplication de la force de ce ressort via des trains de rouages qui permettent une économie d'énergie par une démultiplication de la force motrice et allongent la réserve de marche. Les développeurs de Longines travaillent à l'allongement de la réserve de marche en veillant à ce que le mouvement conserve sa précision chronométrique quel que soit le degré de remontage du ressort et la tension de celui-ci. La mise au point fut longue, fastidieuse et très couteuse pour Longines tant il a fallu surmonter des difficultés techniques. Le résultat, d'un cout de revient élevé, est un mouvement référencé 19-41 fabriqué en petite série dont une version rhodiée fut emboitée dans une boite de près de 9 centimètres de diamètre ! La montre livrée à l'US Navy dans le milieu des années 1920 en infime quantité reçut la fonction de "Master Navigation watch". Longines livrait par ailleurs à l'US Navy des Torpedo Boat watches avec des mouvements plus courants et une réserve de marche inférieure à 40 heures. Le titre de Master Navigation Watch n'est pas très courant sur des pièces de ce type au milieu des années 1920. On le retrouvera plus facilement sur des montres Hamilton des années 1940. On peut même dire que Longines a réussi un énorme défi en livrant une pièce qui reste dans des normes de chronomètre pendant 8 jours au point de remporter les épreuves du concours de l'Observatoire de Washington. Ces épreuves sont particulièrement éprouvantes pour les montres et sans complaisance pour leurs mécanismes. On ignore combien Longines a livré de tels modèles car c'est son agent américain Wittnauer qui a procédé aux livraisons et non directement la maison de Saint-Imier. Il n'existe donc aucun livre retraçant ces livraisons et seules deux pièces ont été identifiées et encore, l'une d'elle pourrait avoir été reconstituée.




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La Master Navigation Watch de Longines livrée à l'US Navy

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Ces Master Navigation Watch n'avaient pas vocation à compléter des chronomètres de marine à bord des navires mais à se substituer totalement à ces derniers y compris sur des navires de gros tonnage. La taille des cadrans est pratiquement équivalente à celle des chronomètres de marine. La boite conçue comme celles des montres de poche est signée par Longines. Sa taille impressionnante crée la différence avec une classique montre de poche même si le mouvement qu'elle renferme est un 19 lignes. La gravure au dos de ces montres atteste qu'elles sont passées par les épreuves drastiques de l'Observatoire Naval de Washington ce qui est particulièrement performant pour des montres de 8 jours de réserve de marche alors que la plupart d'entre elles ne sont plus précises durant les 2 ou 3 derniers jours de fonctionnement.

L'épopée des premières montres à bord des navires militaires Ulysse40
Chronomètre Deck Watch Ulysse Nardin pour la Royal Navy (seconde guerre mondiale)

Les Master Navigation Watch constituent une "autre" catégorie de montres à usage marin. Les Torpedo Boat Watches sont les versions à usage militaire des Deck Watches dites parfois board watches c'est à dire "Montres de pont" des navires. Les Deck Watches n'ont pas qu'une vocation militaire et on en trouve également dans la marine civile. Leur emboitage peut être fait de laiton sur un support en bois, voire sur un fond de coffret en bois mais l'appellation touche également des montres de poche de grande taille en argent ou métal blanc, ce qui les rapproche des "Board Watches" qui se rapprochent des classiques montres de poche mais sont en général de très bon chronomètres. L'argent est souvent préféré comme matériau des boites pour ses propriétés faiblement oxydables. Ces montres sont restées actives jusqu'au second tiers des années 1980. Il se dit que certains navires anglais en avaient encore à leur bord pendant la guerre des Malouines.

L'électronique a remplacé depuis ces instruments mécaniques même si, en rade de Toulon, on a conservé jusqu'au début des années 2000 des chronomètres de marine mécaniques dans l'hypothèse d'un besoin militaire.

Droits réservés - Joël Duval - Forumamontres - Juillet 2019

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MessageSujet: Re: L'épopée des premières montres à bord des navires militaires   L'épopée des premières montres à bord des navires militaires Empty14.07.19 0:01

Bonjour et merci encore pour cet excellent exposé. Bulles
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lemarensin


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MessageSujet: Re: L'épopée des premières montres à bord des navires militaires   L'épopée des premières montres à bord des navires militaires Empty17.07.19 11:42

Grand merci pour ce reportage sur les gardes temps de la marine . Super  !!!!
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guican
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MessageSujet: Re: L'épopée des premières montres à bord des navires militaires   L'épopée des premières montres à bord des navires militaires Empty14.09.19 9:44

Très intéressant !

Merci Smile
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ZEN
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MessageSujet: Re: L'épopée des premières montres à bord des navires militaires   L'épopée des premières montres à bord des navires militaires Empty20.09.19 23:29

Merci à vous. Réunir ces pièces fut un peu compliqué et eut été impossible sans internet pour un Européen car toutes étaient logiquement aux États-Unis. Ensuite, les contacts avec les conservateurs de musées, les Américains spécialisés sur ces sujets n’auraient pas été possibles sans les mails. Ces articles sont plaisants à écrire et ces recherches passionnantes, alors votre plaisir à les lire me motive pour aller plus loin !

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MessageSujet: Re: L'épopée des premières montres à bord des navires militaires   L'épopée des premières montres à bord des navires militaires Empty21.09.19 18:46

Super intéressent !
Un grand merci 🙏
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MessageSujet: Re: L'épopée des premières montres à bord des navires militaires   L'épopée des premières montres à bord des navires militaires Empty28.09.19 16:03

Merci pour cette article sur un sujet très intéressant.
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