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 À la recherche de l'avion perdu

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MessageSujet: À la recherche de l'avion perdu   À la recherche de l'avion perdu EmptyVen 17 Aoû 2007 - 18:59

Citation :
À la recherche de l'avion perdu

JEAN-CLAUDE PERRIER.

Publié le
13 août 2007



L e 1er septembre 2003, au terme de trois années de recherches intensives, sont enfin remontés à la surface un certain nombre de restes d'un avion, qui gisaient par quatre-vingts mètres de fond au nord-est de l'île de Riou, au large de Marseille : le train d'atterrissage, un morceau d'hélice, des éléments de carlingue et surtout du châssis. Ces recherches ont été conduites par la Comex de M. Delauze, entreprise pionnière de la plongée sous-marine industrielle et des fouilles. Elle travaille en étroite collaboration avec l'Ifremer et l'Aéro-Re.L.I.C., une association spécialisée dans la localisation et l'identification des crashs, que dirigent ses fondateurs Pierre Becker et Philippe Castellano, le tout sous la houlette de la Drassm de Marseille.


Ce sont ces derniers, portant l'inscription LAC 2734 gravée « sur la paroi interne tribord du logement du turbocompresseur » dans l'usine Loockheed de Burbank, Californie, qui permettront d'identifier l'épave : il s'agit bien de « l'avion bimoteur, bipoutre, monoplace de type Loockheed Lightning F-5B P-38, matricule militaire 42-68223 attribué par les autorités de l'US Air Force en décembre 1943, porté manquant au retour de mission le 31 juillet 1944, avec comme pilote à ses commandes le commandant Antoine-Marie de Saint-Exupéry ». Ainsi s'expriment, de manière précise et froide, MM. Becker et Castellano, cosignataires en janvier 2004 d'un « rapport préliminaire » à destination des services de l'armée de l'air.


Le rapport rappelle que les débris « épars et très abîmés » de l'aéronef ont été trouvés le 23 mai 2000 lors d'une « plongée d'agrément » par M. Luc Vanrell, directeur de la société Le Comptoir des sports sous-marins, qui en est « l'inventeur » aux termes de la loi. Il insiste sur le « choc d'une rare violence (impact) avec l'élément marin », qui s'est « certainement produit à une grande vitesse associée à un angle d'incidence prolongé devant se rapprocher de la verticale ». Ce dont témoignent les photos de certaines pièces, littéralement pliées « en accordéon ». Le rapport mentionne également que les experts n'ont relevé sur les pièces retrouvées « aucune marque particulière ou trace de perforation par un possible tir », tout en ne pouvant pas se prononcer définitivement sur ce point crucial - le crash du Lightning de Saint-Ex fut-il accidentel, ou l'avion a-t-il été abattu par un chasseur allemand ? -, « vu le faible pourcentage de l'avion récupéré ».


Après vérification chez Loockheed qu'il s'agit du bon avion, la découverte, sensationnelle, est publiée le 7 avril 2004, soit presque soixante ans après la disparition de Saint-Exupéry. En mai 2004, les restes de l'appareil, alors entreposés sur la base aérienne 125 d'Istres-Le Tubé font l'objet d'une seconde expertise, réalisée par le BEA (Bureau enquêtes accidents) du ministère de la Défense, à la demande du délégué au patrimoine air de l'armée de l'air. Ce rapport officiel étudie techniquement et minutieusement, photos et vidéos à l'appui, les pièces retrouvées et conclut à son tour « qu'elles semblent provenir de l'avion du commandant Antoine de Saint-Exupéry ». Fin d'un mystère vieux de soixante ans, qui a fait couler des flots d'encre, passionné les médias et les lecteurs de Saint-Exupéry, suscité polémiques voire procès, hypothèses plus ou moins farfelues, thèses et contre-thèses... Désormais les restes du Lightning sont exposés au Musée de l'air et de l'espace du Bourget, dans un espace consacré à l'écrivain aviateur.


Les derniers temps de sa vie nous sont connus avec précision. Après avoir quitté les États-Unis en avril 1943, le commandant de Saint-Exupéry reprend du service actif dans l'aviation alliée en Tunisie. Il effectue quelques missions de reconnaissance, mais est victime de plusieurs incidents, qui le font mettre « en réserve de commandement », étant donné son âge, son mauvais état de santé général, ses différents crashs précédents. Il séjourne alors en Algérie, au Maroc, puis en Algérie de nouveau, où il obtient au printemps 1944 l'autorisation du commandant en chef des forces aériennes en Méditerranée, le général américain Eaker, de rejoindre le prestigieux groupe 2/33 basé à Alghero, en Sardaigne. Il effectue plusieurs vols, émaillés de pannes et d'incidents. Le 17 juillet 1944, le 2/33 s'installe à Borgo, non loin de Bastia, en Corse. C'est de l'aéroport voisin de Poretta que Saint-Ex décolle aux commandes de son Lightning P-38 le 31 juillet à 8 h 25 du matin, pour une mission de mapping au-dessus du territoire français : des reconnaissances photographiques afin de tracer des cartes précises du pays, fort utiles lors du tout prochain débarquement en Provence (le 15 août). Il est seul à bord, son avion n'est pas armé et emporte avec lui du carburant pour six heures de vol. À 8 h 30, dernier écho radar. Puis, plus rien. Ses camarades s'inquiètent, puis, ne le voyant pas revenir, ne se font aucune illusion, et le portent « manquant » au tableau des effectifs. Selon la procédure habituelle, une liste de ses effets personnels est établie : neuf cent quinze pages dactylographiées du manuscrit de Citadelle (que l'écrivain, selon ses habitudes de travail, aurait sans doute considérablement réduit), des carnets, agendas et papiers divers, une agrafeuse, une pipe cassée, un uniforme réglementaire de GI, sept paires de chaussures, quatre pyjamas, un caleçon de bain, quatorze mouchoirs, une boîte d'aquarelle, un jeu de cartes, une trousse de toilette, deux rasoirs électriques, une petite somme d'argent en diverses monnaies étrangères, un peignoir de bain en soie, « tragique résumé de toute une vie », note l'une de ses biographes, Stacy de La Bruyère.


Sitôt connue, la nouvelle se répand dans la presse. N'oublions pas que Saint-Exupéry était un écrivain célèbre depuis le début des années 1930. « On se refuse à croire la brève dépêche », écrit ainsi dans Le Figaro du 30 septembre 1944 Robert de Saint-Jean, qui ajoute : « On espère malgré tout, et l'on se rappelle combien de fois, dans le passé, Saint-Exupéry joua victorieusement à cache-cache avec la mort ! » Pas cette fois. Impossible d'effectuer des recherches sur le terrain en temps de guerre, Saint-Ex est officiellement porté disparu. Sa mémoire est célébrée solennellement à Strasbourg le 31 juillet 1945. En 1948, il est reconnu « mort pour la patrie », avec pour conséquence automatique, dans le cas d'un écrivain, que les droits d'auteur sur son oeuvre sont prolongés de trente ans au-delà du délai normal. Puis, au Journal officiel du 12 mars 1950, le commandant Antoine de Saint-Exupéry est cité à l'ordre de l'armée aérienne à titre posthume, pour avoir « prouvé, en 1940 comme en 1943, sa passion de servir et sa foi en le destin de la patrie », et « trouvé une mort glorieuse, le 31 juillet 1944, au retour d'une mission de reconnaissance lointaine sur son pays occupé par l'ennemi ».


Si la mort ne faisait désormais plus de doute, restait à en élucider les circonstances. En 1950, le pasteur Hermann Korth d'Aix-la-Chapelle, ancien officier de renseignements dans la Luftwaffe, témoignera avoir appris, le 31 juillet 1944, qu'un Lightning P-38 avait été abattu en Méditerranée par un Focke-Wulf allemand. Puis, en 1972, surgit le témoignage (posthume) de l'aspirant Heichele, qui aurait canonné le Lightning depuis son appareil, vers midi, au-dessus de Castellane. Mais Heichele a été à son tour abattu en août 1944... Bien énigmatique, aussi, ce témoignage très tardif (dans les années 1990), à propos d'une habitante de Carqueiranne qui aurait vu, le jour fatidique, le Lightning se faire abattre. Puis la mer aurait rejeté le corps d'un soldat sur la plage, lequel a été enterré anonymement dans le cimetière de la commune. Était-ce Saint-Exupéry ? Pour le savoir, il faudrait exhumer le corps, procéder à des comparaisons avec l'ADN des membres de sa famille, lesquels s'y montrent opposés : « Laissez Saint-Exupéry où il est. » Chaque fois, ces « révélations » relancèrent l'intérêt aussi bien des spécialistes que du grand public, pour le « mystère Saint-Exupéry ». Il y eut même un passionné alsacien qui tenta de prouver que l'écrivain aviateur n'avait pas disparu en Méditerranée, mais que son appareil s'était crashé dans les Alpes. Quant à sa mort même, fut-elle causée par une énième panne technique, un malaise du pilote ? Certains émirent même, au grand scandale de ses proches, l'hypothèse du suicide d'un Saint-Exupéry diminué physiquement, désespéré par le monde qu'il voyait s'annoncer, thèse confortée par certains de ses derniers écrits, au ton franchement pessimiste...


La seule façon d'établir la vérité serait de retrouver l'épave de l'appareil. Ce à quoi s'attelèrent, durant des décennies, des équipes plus ou moins bien renseignées. Longtemps, on chercha au large de Nice. Et puis, en 1998, la trouvaille miraculeuse par le patron-pêcheur Jean-Claude Bianco d'une gourmette en argent, devenue fameuse, portant l'inscription ANTOINE DE SAINT-EXUPERY (CONSUELO) c/o REYNAL AND HITCHCOCK INC. 386 4TH AVE. N.Y. U.S.A. à Sormiou, non loin de Marseille, fit l'effet d'une bombe, réorienta géographiquement les recherches et leur donna une nouvelle impulsion. Pour aboutir à la campagne de fouilles décisive de 2003.


À moins de nouvelles découvertes majeures, on ne saura sans doute jamais l'entière vérité sur la mort de Saint-Exupéry, sinon qu'elle l'a fait entrer dans la légende. Et qu'il a connu la fin qu'il aurait souhaitée, aux commandes de son avion, lui qui, dans sa toute dernière lettre datée du 30 juillet 1944, écrivait à son ami Pierre Dalloz : « Si je suis descendu, je ne regretterai absolument rien. La termitière future m'épouvante. Et je hais leur vertu de robots. Moi, j'étais fait pour être jardinier. » Comme le Petit Prince.


http://www.lefigaro.fr/litteraire/20070813.FIG000000161__la_recherche_de_l_avion_perdu.html

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MessageSujet: Re: À la recherche de l'avion perdu   À la recherche de l'avion perdu EmptyDim 19 Aoû 2007 - 23:08

à lire absolument: le mystère englouti St Exupéry de Jean Claude Bianco chez Ramsay= tte l'histoire des découvreurs de l'épave et des emmerdes que leur a fait la famille St Ex,incroyable et écoeurant !!!
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oscar75
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MessageSujet: Re: À la recherche de l'avion perdu   À la recherche de l'avion perdu EmptyDim 19 Aoû 2007 - 23:19

Je connais pas ce livre.
Mais j'avais lu les témoignages de la famille de l'écrivain, qui trouvait obcène toute ces recherches autour du cadavre de leur aïeul et qui s'opposait à ce que l'on profane son tombeau.

En même temps, on les comprend.
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Albouk
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MessageSujet: Re: À la recherche de l'avion perdu   À la recherche de l'avion perdu EmptyMar 28 Aoû 2007 - 11:17

Les découvreurs de trèsors et d'épaves sauront maintenant ne pas montrer leurs gains. Ils s'éviteront les ennuis.
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L0r@N
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MessageSujet: Re: À la recherche de l'avion perdu   À la recherche de l'avion perdu EmptyMar 28 Aoû 2007 - 13:50

C'est dingue quand meme d'avoir retrouvé cette gourmette Shocked
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Ratkiller
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MessageSujet: Re: À la recherche de l'avion perdu   À la recherche de l'avion perdu EmptyMar 28 Aoû 2007 - 17:50

Euh, ayant bien tout lu, quelle relation proche ou lointaine avec les montres ? Incompréhensible

St Ex, sa vie, son oeuvre sont intéressants (surtout son oeuvre).

Quant à sa fin, nul doute que Saint Ex était, depuis le début, un piètre pilote, chose attestée par de nombreux écrits de collègues, mécaniciens, etc.

Mais que portait-t-il au poignet ?

P.S. : ce qui est exposé au Bourget doit être vu si on y va, certes, mais ne mérite pas un déplacement exprès.
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PIFPAF
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MessageSujet: Re: À la recherche de l'avion perdu   À la recherche de l'avion perdu EmptyJeu 30 Aoû 2007 - 11:57

St-ex
Citation :
« Si je suis descendu, je ne regretterai absolument rien. La termitière future m'épouvante. Et je hais leur vertu de robots. Moi, j'étais fait pour être jardinier. »

J'ai été pendant de nombreuses années dans une école st exupéry, j'ai toujours eu en allergie ses écritures. Sans jamais les avoir lu évidement.

Mais au vu de cette citation, prophétique, je vais m'y intérésser.
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http://www.bashfr.org/?sort=latest , www.paraletpiped.info/10.ht
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MessageSujet: Re: À la recherche de l'avion perdu   À la recherche de l'avion perdu EmptyDim 16 Mar 2008 - 17:48

Hier sur France-Info : Le mystére de la mort de St-Exupéry élucidé :
http://www.france-info.com/spip.php?article110240&theme=9&sous_theme=12
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MessageSujet: Re: À la recherche de l'avion perdu   À la recherche de l'avion perdu EmptyDim 16 Mar 2008 - 17:59

& http://afp.google.com/article/ALeqM5iaDL247WrsKq2iWhw3d19YvdbHQw
Citation :
L'homme qui a abattu l'avion de Saint-Exupéry était un as de la Luftwaffe

Il y a 23 heures

BERLIN (AFP) — L'Allemand qui a abattu l'écrivain et pilote français Antoine de Saint-Exupéry en 1944 était un as de la Luftwaffe qui a terminé la guerre avec 28 victoires à son actif.

"Cela s'est passé près de Toulon", a raconté Horst Rippert samedi dans un entretien à l'AFP.

"Il volait au dessous de moi alors que j'effectuais une mission de reconnaissance au-dessus de la mer. J'ai vu les cocardes et j'ai viré de bord pour me placer derrière lui et je l'ai abattu", selon M. Rippert, 88 ans, qui pilotait à l'époque un Messerschmidt ME-109.

Soixante-quatre ans après la disparition de Saint-Exupéry le 31 juillet 1944, Horst Rippert est sorti de l'ombre pour reconnaître les faits, dans un ouvrage à paraître en France le 20 mars.

"Si j'avais su que c'était Saint-Exupéry, je ne l'aurais jamais abattu", a-t-il affirmé à l'AFP, ajoutant qu'il s'agissait d'un de ses auteurs favoris.

M. Rippert a affirmé n'avoir appris que bien plus tard qu'il était responsable de la disparition de Saint-Exupéry le 31 juillet 1944.

Horst Rippert, qui fut journaliste à la ZDF (2è chaîne de télévision allemande) a été retrouvé au terme d'une longue enquête, menée par un plongeur marseillais Luc Vanrell, et par le fondateur d'une association de recherches d'avions perdus pendant la guerre, Lino von Gartzen.

Celle-ci est racontée dans un ouvrage co-signé par M. Vanrell et par le journaliste Jacques Pradel -"Saint-Exupéry, l'ultime secret"- qui doit paraître aux éditions du Rocher.

Les hypothèses les plus diverses ont circulé sur la disparition de "Saint-Ex" pendant plus d'un demi-siècle, jusqu'à la découverte en 1998, d'une gourmette au nom de "Saint-Ex", remontée dans les filets d'un pêcheur au large de Marseille.

Deux ans plus tard, Luc Vanrell retrouvait des débris de Ligthning près de l'île de Riou à Marseille et démontrait qu'ils provenaient de l'avion de l'écrivain. Les morceaux de l'épave étaient remontés à la surface en 2003 par la société d'exploration et de travaux sous-marins Comex. Un numéro de série sur la carlingue avait permis d'identifier l'appareil.

A côté de l'épave, des débris d'un Messerschmitt allemand avaient été retrouvés, orientant l'enquête vers l'Allemagne.

"Vous pouvez arrêter de chercher c'est moi qui ait abattu Saint-Exupéry" a déclaré Horst Rippert lorsque Lino von Gartzen l'a contacté.

Parti le 31 juillet 1944 de Borgo (Haute-Corse) à bord de son Lightning P38 pour une mission de reconnaissance et d'observation photographique pour préparer le débarquement de Provence, Saint-Exupéry n'était jamais rentré à sa base.

Les morceaux de l'avion de l'auteur du "Petit Prince" et de "Pilote de guerre" ont été remis en juin 2004 au musée de l'Air et de l'Espace du Bourget.


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bardass
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MessageSujet: Re: À la recherche de l'avion perdu   À la recherche de l'avion perdu EmptyDim 16 Mar 2008 - 20:45

les versions divergent Wink

http://www.laprovence.com/articles/2008/03/15/338952-Region-Ils-ont-retrouve-le-pilote-qui-a-abattu-Saint-Exupery.php

Citation :
Il s’appelle Horst Rippert et vit toujours, quelque part en Allemagne. À l’été 1944, il avait 24 ans et déjà plusieurs victoires aériennes à son actif. Affecté au groupe de chasse Jgr.200 de la Lüftwaffe, il faisait partie des rares pilotes encore présents dans le sud-est de la France.

Le 31 juillet 1944, deux semaines avant le débarquement des alliés en Provence, Horst Rippert est en alerte sur l’aérodrome des Milles. À la mi-journée, il reçoit l’ordre de décoller: les radars ont repéré un avion ennemi qui croisait à très haute altitude au-dessus d’Annecy, avant de mettre le cap au sud et de disparaître des écrans.

Entre Les Milles et Hyères, le jeune pilote allemand ne rencontre personne. Il oblique alors vers Toulon pour rentrer à la base. C’est là qu’il aperçoit un Lightning volant vers Marseille, 3000 m plus bas. Il le suit à distance, le voit amorcer un virage vers le large, puis un autre vers la terre.


Lino von Gartzen, qui a enquêté avec Luc Vanrell sur la disparition de Saint-Ex, a recueilli les souvenirs du pilote. C’est Horst Rippert qui raconte : "Après l’avoir suivi, je me suis dit, mon gars, si tu ne fous pas le camp, je vais te canarder. J'ai plongé dans sa direction et j'ai tiré, non pas sur le fuselage, mais sur les ailes. Je l’ai touché. Le zinc s’est abîmé. Droit dans l’eau. Il s’est écrasé en mer. Personne n’a sauté. Le pilote, je ne l’ai pas vu. J’ai appris quelques jours après que c’était Saint-Exupéry. J’ai espéré, et j’espère toujours, que ce n’était pas lui. Dans notre jeunesse, nous l’avions tous lu, on adorait ses bouquins. Il savait admirablement décrire le ciel, les pensées et les sentiments des pilotes. Son œuvre a suscité la vocation de nombre d’entre nous. J’aimais le personnage. Si j’avais su, je n’aurais pas tiré. Pas sur lui."

Ce jour là, Horst Rippert a donc tué son héros, celui qui sans le savoir lui avait donné envie de tutoyer les nuages. C’est en partie ce qui explique les 64 ans de silence qu’il s’est imposé.

Après la guerre, le jeune pilote se reconvertit. Il devient journaliste et entre à la ZDF, la 2e chaîne de télévision allemande. Il finira par diriger le service des sports. En 1972, il faisait d’ailleurs partie de l’organisation des JO de Münich, au cours desquels un commando de huit palestiniens prit en otage et assassina onze athlètes israéliens. "Vous imaginez ce que serait devenue ma carrière si on avait su ce que j’avais fait pendant la guerre", confiera-t-il à Lino von Gartzen au cours de leurs entrevues pour justifier son mutisme.

Depuis avril 2004 et l’identification formelle de l’épave du Lightning que pilotait Saint-Ex, Horst Rippert s’attendait à voir débarquer quelqu’un d’un jour à l’autre. Quelqu’un qui lui demanderait : "Que savez-vous de la disparition de Saint-Exupéry ?" C’est désormais chose faite.
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jonath
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MessageSujet: Re: À la recherche de l'avion perdu   À la recherche de l'avion perdu EmptyMar 18 Mar 2008 - 9:06

J'ai entendu ce reportage sur France Info, en tout cas St Ex est une légende et je recommande vivement de lire "Vol de Nuit" c'est magique
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