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Certains d'entre nous (dont moi) l'attendions depuis plus de deux ans : la KonTiki Diver d'
Eterna est enfin arrivée à Paris. Elle sera dans les vitrines ces jours-ci.
Cette montre, dévoilée à Bâle 2005 (trente mois de délais de livraison : les Suisses ne sont pas pressés), était une "concept watch" destinée à démontrer que la manufacture de Granges était en pleine renaissance (à la même époque,
Porsche Design – même maison – lançait son chronographe Indicator).
Pourquoi cette KonTiki Diver, qui annonçait une nouvelle génération de montres de plongée, avait-elle retenu l'attention ?
• Elle avait une drôle d'allure, avec son boîtier en titane logé dans un "container" extérieur pour protéger boîte et mouvement, et surtout pour verrouiller la lunette intérieure (les temps de plongée) mise en rotation par la lunette crantée extérieure...
• Cette double construction était une vraie sécurité pour les plongeurs : protection du boîtier (basculable) et blocage intégral de la lunette...
• L'étanchéité à 1 000 m était garantie par des joints spéciaux, empruntés à l'industrie automobile...
• Le mouvement était un ETA 2897 classique (automatique certifié chronomètre), avec une réserve de marche sur le cadran et la possibilité de remonter la montre sous l'eau en cas de panne "mécanique"...
• Le style de cette plongeuse était très particulier (46 mm x 16 mm d'épaisseur)...
La KonTiki Diver 2007 a été partiellement améliorée :
- meilleurs joints d'étanchéité
- meilleurs verrous du boîtier basculant (plus fiables)
- nouveau bracelet en caoutchouc, avec fermoir de sécurité et, surtout, double boucle déployante (une pour l'accrochage au poignet, l'autre pour l'accrochage sur la combi) et logement des "lames" de cette boucle déployante dans un évidement du bracelet, pour éviter toute surépaisseur gênante.
Bref, beaucoup de séduction, même après trente mois d'attente, avec une mauvaise nouvelle, le prix passé de 4 000 à 4 300 euros...
Et quand même une déception : la renaissance d'Eterna annoncée par cette KonTiki Diver semble avoir fait long feu. On ne peut pas dire qu'Eterna se soit fait remarquer, depuis deux ans, par son hyper-créativité.
Quelques images prises au cul du camion de livraison (pour donner une idée des dimensions de mon poignet, voir le visuel avec la Daytona en bas de page).
• L'écrin de livraison, assez spartiate, mais utilisable pour ranger un ordi de plongée (caisson étanche) :

• La montre, hors de son logement :

• Au poignet, la montre est agréable à porter, malgré sa taille. Elle se faufile sans trop de difficultés sous une chemise :

• De profil, c'est assez reconnaissable (à gauche du container, le verrou de sécurité du boîtier, qui doit être actionné simultanément avec son opposé pour que le boîtier bascule) :

• La grosse couronne moletée bloquée dans son container de sécurité et, en haut du bracelet, les attaches souples, pivotantes, qui donnent à la montre beaucoup d'ergonomie et de confort au porter, même pour des petits poignets :

• Le boîtier basculé hors de son container :

• Le logement des "lames" de la boucle déployante dans une encoche du bracelet (ouvert, puis fermé), ce qui évite d'avoir l'épaisseur de la boucle entre la peau et le bracelet :


• La double boucle déployante (à droite, la rallonge pour la combi, fermée en usage urbain ; à gauche, la boucle classique) :

La taille de mon poignet par rapport à une Daytona (40 mm) :

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