Quel est votre sentiment sur les nouveaux matériaux de l'horlogerie ?

Tic&Tac a écrit:

Dureté de l'acier 316L ou 904L (pour Rolex) : ~160Hv
(Il s'agit d'ordre de grandeurs donnés "de tête")

La aussi de tete il me semble que le 904L est un acier Inox certe mais aussi austenitique (donc traitable thermiquement) : du coup l'on retrouve des versions d'une durete comprise entre 70 et 90 HRB (130 - 190 HV).
Ce qui est plus ou moins ce que peut donner le 316: 80 HRB (155 HV) pour une version normale et jusqu'a 91 HRB (donc 199 HV).
Ne me reste plus qu'a emmener un maillon suplementaire de ma GMT dans mon ex ecole pour verifier la duretee....

steyr a écrit:

J'ai donc appris effectivement que le microbillage était utilisé pour durcir les pièces, notamment en aéronautique.

Il se pourrait que le microbillage aide à ralentir/neutraliser la propagation d'une fissure (entrainant au final une rupture). Et une fissure provient de là où il y a un scratche à la surface d'un matériau sous stress.

Voilà le peu que j'ai retenu de mes cours de résistance des matériaux.

Je passe sur les considérations tehcniques, vu que je suis une bille dans ce domaine !
Par contre, je salive sur l'IWC double chrono Top Gun, boitier titane, ou encore sur la Bell & Ross BR01 cadran Carbone.

"Messieurs les horlogers, innovez, innovez! On en redemande, il y aura des ratés mais c'est comme cela que l'on progresse"

1791amadeus a écrit:

"Messieurs les horlogers, innovez, innovez! On en redemande, il y aura des ratés mais c'est comme cela que l'on progresse"

J'adhère à 100%.

Christian.

ftikai a écrit:

steyr a écrit:

J'ai donc appris effectivement que le microbillage était utilisé pour durcir les pièces, notamment en aéronautique.

Il se pourrait que le microbillage aide à ralentir/neutraliser la propagation d'une fissure (entrainant au final une rupture). Et une fissure provient de là où il y a un scratche à la surface d'un matériau sous stress.

Voilà le peu que j'ai retenu de mes cours de résistance des matériaux.

Oui et non, meme si je ne pense pas que l'on ai vu beaucoup de boites casser, les traitement de surface qui entrainent un changement d'etat (plus dur, avec des contraintes residuelles de compression) sont aussi la source de rupture ou de corrosion parcequ'il y a une heterogeneite dans la matiere).
En ce qui nous concerne, on est surtout impacte par l'aspect et un microbillage se marque facilement par rayures

ftikai a écrit:

steyr a écrit:

J'ai donc appris effectivement que le microbillage était utilisé pour durcir les pièces, notamment en aéronautique.

Il se pourrait que le microbillage aide à ralentir/neutraliser la propagation d'une fissure (entrainant au final une rupture). Et une fissure provient de là où il y a un scratche à la surface d'un matériau sous stress.

Voilà le peu que j'ai retenu de mes cours de résistance des matériaux.

Le microbillage pour durcir une pièce :NON
Le microbillage pour décaper une pièce: OUI
Concernant l' aéronautique je suis en plein dedans:
Le microbillage est une opération qui s'apparente au sablage. On utilise de très fines billes de verre ,de l' ordre (0,2 à 0,3 mm) qui sont projetées par air comprimé sur les parois des pièces.
Cette opération permet de mettre à nu le métal support (élimination des peintures, graisses, oxydes, etc ...) et favorise l'adhérence des revêtements ultérieurs. Elle offre à la pièce ainsi traitée aspect soigné et homogène.

Effectivement, la préparation à la peinture a été évoquée, mais également le durcissement de la surface sous le phénomène d'écrouissage. Maintenant, je veux bien mettre ce point en suspend en attendant de regrouper plusieurs sources. Je ne suis pas du tout dans ce domaine, mais le raisonnement me paraissait crédible.

Christian.

Je confonds peut-être micro-billage et shoot peening, les deux méthodes sont très similaires mais les objectifs sont différents:

http://en.wikipedia.org/wiki/Shot_peening

http://www.metalimprovement.com/shot_peen_forming.php
...
Bien sûr, tout cela ne s'applique pas aux montres.