Pour (ou plutôt contre...) la rouille, c'est Frameto
Mais uniquement si elle se trouve en surface, si elle croûte... il faut enlever les croûtes d'abord.
Il s'agit là d'acier qui a longuement fait trempette dans l'eau de mer, mais avec trois "avantages" :
- à grande profondeur le taux de salinité est généralement bien plus faible
- vu le lieu du naufrage, ce n'était-pas la Mer Rouge, mais bien dans le nord donc très faible salinité au fond
- la température est également très faible dans ces profondeurs (dans les 4°) ce qui est un avantage
En archéologie marine, la conservation du fer une fois sorti de l'eau est un gros problème... selon l'état de la pièce, un gangue entoure l'objet original. Seul moyen de retrouver quelque chose : couler une résine dans la gangue, puis casser et démouler.
Toujours laisser dans l'eau sinon l'oxydation accélère tellement que pour certaines pièces en quelques heures on se trouve avec un tas de poussière.
Mais pour certaines pièces (généralement de petite taille) l'utilisation de bains pour éliminer d'abord toute trace de sel (sinon, absorption de l'humidité ambiante ==> re-départ de rouille...).
Il existe ensuite des procédés électrochimiques permettant de "remplacer" les molécules de fer rouillées. Disons pour simplifier que "c'est une électrolyse dont les ions s'accrochent spécifiquement aux ions de la rouille".
Mais le processus est très long.
Un département de EDF s'en occupait voici pas mal d'années et je ne sais pas s'il en va de même aujourd'hui.
Maintenant si la Titanic DNA "fait de la poussière", c'est qu'elle continue à rouiller...
Pour les véhicules... utilisation de résines plastiques ou d'aluminium. Attention, l'aluminium dans l'eau de mer "rouille" lui aussi. Une espèce de pellicule ressemblant à du savon liquide entoure l'aluminium, des trous se forment dans le métal, jusqu'à sa destruction.
L'aluminium craint également beaucoup l'électrolyse... les joyeux drilles des années 70 qui ont construit leur bateau dans leur jardin en savent quelque chose... sans peinture spéciale et surtout sans anodes et dispositifs "costauds" anti-corrosion, certains ont vu leur rêve une fois mis à l'eau devenir en quelques années un égouttoir pour spaghettis
(surtout dans les ports, avec les peintures antifouling au plomb/étain des bateaux voisins, mais souvent l'hélice en bronze de leur propre bateau suffisait...)
Le reste... catastrophe maritime certes... certaines épaves sont en droit maritime international déclarées "tombeaux" et inviolables, d'autres servent (en Norvège, etc.) de réservoir à ossements pour étudiants en médecine... au Japon, des sociétés sont spécialisées dans la récolte d'ossements soit sous l'eau (à Rabaul par exemple) soit à terre, et ensuite "identifient" les ossements pour les restituer aux familles (moyennant pas mal de Yens).
Après... Romain Jerôme a trouvé un filon qui relève plus du marketing que de l'horlogerie. Mais... cela fait vivre des horlogers, en plus en France... alors pourquoi-pas... je ne suis pas fan
Le double tourbillon vient maintenant de recevoir des aiguilles... dommage, c'était plus simple avant pour le changement d'heures
J'arrive même à trouver que son dernier modèle avec des cratères de lune est presque sympathique. La qualité du travail sur le cadran doit mériter de voir ce modèle en vrai pour se faire une idée.
Allez, un chrono flyback dans un longeron de Concorde, et le fin du top du superfétatoire... j'hésite...
- une montre à la mécanique bloquée par de la cyanolite, voire noyée dedans ==> hop, full squelette
- une montre dans un rivet de la tour Eiffel (décolletage par la face avant et verre serti par dilatation)
- une QP sans remontoir sur la fugacité du temps ==> le watch-winder est en panne : foutu. Tempus medusa est.
- une dans un os de dinosaure (pas une dent de megalodon : trop facile et le mammouth n'est pas un dinosaure), un T-Rex ou un tigre à dents de sabre !!!
J'arrête-là, je vais donner des idées qui ne vont rien me rapporter