Actu : Grégory Pons quitte Worldtempus !

Citation :

EDIPRESSE LUXE : adieu et à bientôt pour de nouvelles aventures !
.

La nouvelle n’en est plus une
aujourd’hui pour les initiés genevois :
je quitte Edipresse Luxe où j’assurais
l’animation éditoriale de Worldtempus.
L’affaire étant à présent entre les mains
des syndicats de journalistes et des avocats,
je ne suis pas en mesure d’expliquer
maintenant les raisons précises de ce départ,
provoqué par de graves désaccords stratégiques
sur le développement de Worldtempus,
sur l’indépendance du Grand Prix d’Horlogerie
et, plus généralement, sur la consolidation
du pôle Edipresse Luxe.


L’expérience aura duré un an. Au cours de cette période, sans le moindre soutien promotionnel grand public, par la seule force de la requalification éditoriale du site, sa simple fréquentation a augmenté en moyenne de 40 %, pour atteindre un peu plus d’un million et demi de visiteurs dans l’année. Ce qui est considérable. C’est surtout une performance sans équivalent dans l’univers horloger francophone !

Expatrié en Suisse pour la réussite d’une mission éditoriale qui me paraissait stratégique pour le pôle Edipresse Luxe en cours de création (c’était même une des révélations de Business Montres, en juin 2007, et j’en avais soutenu le principe), je reste installé à Genève pour mener à bien, avec différents partenaires, de nouvelles approches de la communication horlogère.
Il s’agit à présent de créer des médias innovants – au sens large – capables de redonner légitimité et crédibilité à une information horlogère qu’il faut définitivement rendre indépendante de parasitages commerciaux devenus insupportables au fil des années. Surtout dans le dramatique contexte de crise économique globale (donc horlogère) qui sera le nôtre au cours des deux prochaines années…

Cette ligne de conduite n’est pas nouvelle pour moi, ni pour les lecteurs de Business Montres, qui se réjouissent déjà de retrouver, dans les jours qui viennent, leur newsletter papier (réservée aux abonnés) et, dans les semaines à venir, un nouveau site entièrement revu et corrigé.

J’ai toujours mis « ma peau [de journaliste] au bout de mes idées » et mes décisions professionnelles en accord avec mes convictions.
En reprenant ma liberté de révéler, d’expliquer et de mettre en perspective l’actualité horlogère, sans considérations diplomatiques ou interférences marchandes, fort de l’expérience acquise en refondant Worldtempus et avec le soutien de tous ceux qui sont attachés à une certaine déontologie journalistique, je vais donc continuer à explorer de nouvelles voies d’expression éditoriale.

« 2009, année de tous les dangers et de toutes les renaissances » : c’était la base line de nombreuses chroniques sur Business Montres depuis cette rentrée. C’est plus vrai que jamais : une fois de plus, on avait anticipé !

A bientôt pour de nouvelles aventures !

Grégory Pons
.

http://www.businessmontres.com/breve_513.htm

Toujours bouffi d'orgueil ce monsieur Pons, même dans son communiqué de départ.

Le jour où il mettra son égo de coté, et où ils se mettra lui même un peu en retrait du centre de ses articles gorgés de 'prédictions' personnelles et d'autosatisfaction ("comme je vous l'avais bien dit déja en Janvier, etc...), ses articles deviendront surement plus agréables à lire (le fond est quant à lui parfois intéressant, mais la forme franchement indigeste)

Citation :

sa simple fréquentation a augmenté en moyenne de 40 %, pour atteindre un peu plus d’un million et demi de visiteurs dans l’année. Ce qui est considérable. C’est surtout une performance sans équivalent dans l’univers horloger francophone !

La progression de FAM est de 120% par an avec un nombre de visiteurs bien supérieur ... Mais FAM n'est pas en compétition.

Pour formuler un avis plus général sur le sujet, un petit commentaire .

Worldtempus a été imaginé et construit comme un site visant à une exposition cmmerciale des marques, marques qui paient pour un affichage publicitaire de leur histoire, de leur référencement et de la présentation de revues de presse les concernant. C'est la philosophie constructive du site.
Y faire du journalisme est donc en décalage avec l'objet même du site. Ce n'est pas et cela n'a jamais été un site d'information.

Y pratiquer du journalisme pur et dur était donc en décalage comme faire de la pub lourde serait en décalage avec un site d'information journalistique et horloger qui pronerait son indépendance à l'égard des marques.

Le problème est que ou bien un site est commercial ou il ne l'est pas mais en tout état de cause , il renvoie à un marché.

La période rend difficile la création de quoi que ce soit . En presse "papier", 13 titres francophones vont forcément eux aussi laisser des supports de coté, pour le net c'est beaucoup plus compliqué car il faut servir gratuitement un service sans qu'il coute dans une société où tout se paie.

L'industrie horlogère est une industrie parmi d'autres avec les mêmes règles et les mêmes décodages... Il suffit de savoir à qui on parle et dans quel contexte.

je me disais aussi !

Citation :

Toujours bouffi d'orgueil ce monsieur Pons, même dans son communiqué de départ.

Le jour où il mettra son égo de coté, et où ils se mettra lui même un peu en retrait du centre de ses articles gorgés de 'prédictions' personnelles et d'autosatisfaction ("comme je vous l'avais bien dit déja en Janvier, etc...), ses articles deviendront surement plus agréables à lire (le fond est quant à lui parfois intéressant, mais la forme franchement indigeste)

N'hésite pas à lui envoyer un MP, Gregory est membre de ce forum
Tu tiendras pas un round

Citation :

Il s’agit à présent de créer des médias innovants – au sens large – capables de redonner légitimité et crédibilité à une information horlogère qu’il faut définitivement rendre indépendante de parasitages commerciaux devenus insupportables au fil des années.

En reprenant ma liberté de révéler, d’expliquer et de mettre en perspective l’actualité horlogère, sans considérations diplomatiques ou interférences marchandes, fort de l’expérience acquise en refondant Worldtempus et avec le soutien de tous ceux qui sont attachés à une certaine déontologie journalistique, je vais donc continuer à explorer de nouvelles voies d’expression éditoriale.

Bon travail Monsieur Grégory

Antonio

Perso j'attends la confirmation de cette information. Ca ne serait pas la première fois que Gregory Pons annonce une chose pour la démentir ou publié le démenti d'une des parties, le lendemain.

Bon, sur ce, je repars générer des clics sur la page d'accueil, et il me reste encore les 50 comptes à créer avant d'aller me coucher.

Christian

Courage Christian !

Pendant que tu bosses, Grégory pionce.

Å

Edipress a confirmé. C'est à effet immédiat même s'il est payé jusqu'à la fin de son contrat. Ca sent le claquement de porte mais on ne se demande pas lequel a voulu se séparer de l'autre. Le fait d'être payé 2 mois encore laisse supposer que ce serait Edipress qui aurait arrêté l'expérience ?

steyr a écrit:

Perso j'attends la confirmation de cette information. Ca ne serait pas la première fois que Gregory Pons annonce une chose pour la démentir ou publié le démenti d'une des parties, le lendemain.

Je suis réveillé et j'ai les yeux bouffis de sommeil plutôt que l'égo bouffi d'orgueil...

Non, non, c'est bien vrai, je confirme mon départ !



Pour ce qui est de démentir de temps en temps, c'est la règle du jeu quand on n'attend pas les communiqués officiels : on prend le risque d'une révélation et donc parfois d'une mauvaise interprétation.
C'est la rançon d'une information libre. Ce sont les risques du métier...
Dans ces cas-là, je n'ai aucun souci d'amour-propre pour reconnaître l'erreur.

Le tout est de se tromper le moins souvent possible et d'avoir correctement anticipé le plus souvent possible. Au vu de ce que je publie tous les ans et de toutes les affaires que je sors, le quota de conneries [mea culpa] relève de la goutte d'eau dans le grand bain.

A tel point que j'ai parfois du mal à faire croire que mes poissons d'avril ne sont que des poissons d'avril.
Cette année encore, il m'a fallu démentir deux fois le poisson d'avril concernant l'arrivée de Max Büsser comme directeur de création chez Patek Philippe : à Bâle, tout le monde félicitait l'un et l'autre, qui n'y étaient pour rien...
L'année dernière, le poisson d'avril concernant Thierry Nataf quittant Zenith pour la présidence de A. Lange & Söhne, histoire d'en faire une marque rock n'roll, avait poussé plusieurs wannabee à contacter la DRH du groupe LVMH...

Mnementh a écrit:

Courage Christian !

Pendant que tu bosses, Grégory pionce.

Å

gregorypons a écrit:

Pour ce qui est de démentir de temps en temps, c'est la règle du jeu quand on n'attend pas les communiqués officiels : on prend le risque d'une révélation et donc parfois d'une mauvaise interprétation.
C'est la rançon d'une information libre. Ce sont les risques du métier...

D'après une source officieuse, on aurait retrouvé le corps du petit x. Il semble qu'il soit certainement, oui, certainement mort.

Balancer une rumeur n'est pas de l'information libre. C'est de la rumeur. Parfois pire.

Å risques du métier...

Ca me semble un peu le fouillis vu de l'extérieur, la gestion du groupe Edipresse, j'ai l'impression qu'ils naviguent à vue avec Worldtempus, Révolution, ainsi qu'avec le CIDH (alias le Centre d'Information et de Documentation Horlogère, la vitrine physique de Wordtempus qui est basé à Genève et dont je vous recommande la visite, l'acceuil y est vraiment excellent et Alexandre Favez , le tenancier, fort sympathique).

gregorypons a écrit:

A tel point que j'ai parfois du mal à faire croire que mes poissons d'avril ne sont que des poissons d'avril.
Cette année encore, il m'a fallu démentir deux fois le poisson d'avril concernant l'arrivée de Max Büsser comme directeur de création chez Patek Philippe : à Bâle, tout le monde félicitait l'un et l'autre, qui n'y étaient pour rien...
L'année dernière, le poisson d'avril concernant Thierry Nataf quittant Zenith pour la présidence de A. Lange & Söhne, histoire d'en faire une marque rock n'roll, avait poussé plusieurs wannabee à contacter la DRH du groupe LVMH...

Je m'en poile encore....

AMHA, tu pourras tenter quelque chose cette année sur FAM...

Bonne route en tout cas dans ta carrière...

La mort du CIDH est hélas programmée parait-il. Il serait à vendre et le peu de moyens dont il dispose aujourd'hui, je crois qu'il n'y reste qu'Alexandre laissent penser soit à sa revente soit à sa fermeture pure et simple.

ZEN a écrit:

La mort du CIDH est hélas programmée parait-il. Il serait à vendre et le peu de moyens dont il dispose aujourd'hui, je crois qu'il n'y reste qu'Alexandre laissent penser soit à sa revente soit à sa fermeture pure et simple.

C'est vraiment dommage, c'était vraiment bien cette idée de faire un "office du tourisme horloger".
Si fermeture, que vont devenir la bibliothèque et les dossiers de presse, c'est une source documentaire d'une valeur inestimable et librement accessible de surcroit pour les passionnés que nous sommes? La tournure que prennent les choses me laisse augurer d'un beau gachis en perspective, et je donne mon avis en étant de l'extérieur car je ne suis pas dans le secret des dieux.

Je vous prie de m'excuser.
Je ne comprend pas une chose...
Mais, fermerà vraiment le CIDH???

Merci.

croixdemalte a écrit:

Je vous prie de m'excuser.
Je ne comprend pas une chose...
Mais, fermerà vraiment le CIDH???

Merci.

Je ne peux pas te répondre de façon catégorique, mais force est de constater que le CIDH souffre d'un sous effectif chronique (suppression du poste de la "secrétaire d'acceuil", ainsi que du webmaster de Worldtempus qui a été rapatrié dans les locaux d'Edipresse).
De 3 personnes au départ pour le faire tourner (je ne compte pas feu Xavier Gay, qui à ma connaissance n'a pas été remplacé), le CIDH ne compte plus que la présence d'Alexandre Favez, ce qui implique une amplitude horaire réduite pour la bonne raison qu'il fait autre chose dans la vie et qu'il ne peut matérielement pas se dédoubler.
Le CIDH semble être désormais sous respiration artificielle, ce qui n'est guère confortable pour sa survie. Est-ce la survenance tragique du décès de Xavier Gay (qui était, il me semble, à l'origine de la fondation du site Worldtempus ainsi que du CIDH) qui a précipité les choses? Je ne sais pas, mais Zen en sait sûrement plus que moi dans cette histoire.

Worldtempus est né avant que Xavier Gay n'y arrive . La fin du CIDH est en partie due je pense à l'émergence d'autres structures qui rendent le même type de service comme la fondation internationale de haute horlogerie.

Au delà du service d'exposition des catalogues des annonceurs, le CIDH a aussi aider des marques à retracer leur histoire et à se créer grâce à des conseils avisés. Ces conseils étaient gratuits et c'est probablement un des composant de cette situation de fin de vie.

La profession a toujours connu des difficultés à se fédérer et à raiosnner en terme d'entraide depuis les années 70. Auparavant les choses étaient plus faciles. Xavier disait que dans le monde du luxe, ce qui est gratuit est considéré comme sans valeur... Il n'avait pas tort. Une fois le CIDH disparu, s'il disparait, ceux qui ne le retrouveront plus en comprendront la valeur.

Une vitrine en plein centre de Genève, si mal exploitée qu'aujourd'hui c'est un peu dommage. Edipress prend des décisions économiques , c'est logique mais il faut parfois investir davantage pour récolter mieux.

Le groupe s'annonçait conquérant et avec une vraie envie de faire bouger les choses. Il a cumulé les erreurs .Le rachat de GMT qui est un condensé de communiqués de presse sans valeur ajoutée, l'exploitation d'une licence sur Revolution dont le format est déjà obsolète dès le numéro 1, un site internet qui a perdu son identité. C'est à croire que les décisions sont prises sans regarder le marché et c'est d'autant plus regrettable qu'à mon avis, il y a une vraie bonne volonté . Il manque juste du savoir faire .

Bon, je sais que mes propos sur le sujet ne plaisent pas mais j'ai tout de même une réflexion ce matin ... Et si avec tous ces moyens, la bonne décision était de moins de titres et plus de contenu ?

Zen, ta réflexion m'étonne

Moins de titres et plus de contenus vont tous les deux dans le sens inverse du but recherché, à savoir engranger de la pub pour financer la parution !

Moins de titres : moins de pages à vendre
Plus de contenus : moins de publireportage et donc moins de "connivence" avec les annonceurs.

Pour être plus sérieux, ce qu'il faudrait savoir c'est si un magazine horloger ne faisant pas du publireportage pourrait avoir un lectorat suffisamment nombreux pour remplacer par les ventes les pubs non facturées. J'ai un grand doute sur ce point qui serait le seul à permettre une liberté un peu plus grande dans le rédactionnel.

Les marques n'y sont pas opposées si évidemment cela ne devient pas un cumul d'âneries. Des revues techniques , des interviews de collectionneurs, de responsables de marques, de concepteurs de calibres ... Il y a de quoi faire !

Je pense que le lectorat existe , il faut juste trouver les rédacteur et l'éditeur qui aura le culot d'oser.

La presse spécialisée est fortement mise à mal par le net, c'est vrai. Deux choses à voir pour survivre : la ligne rédactionnelle qui doit pousser la presse papier vers du contenu à haute valeur ajouté. Et d'un autre coté si positionnement sur le net il y a: jouer la complémentarité, c'est à dire gérer le fil des news, sans pour autant vampiriser le fond qui reste papier.

On peu noter que dans certains domaines la presse spécialisé à réussi ce virage. dans d'autres, non. Ne restent alors que des sites de news sur le net, qui, arrivés à une taille critique, sont achetés par des interets/groupes d'interets .... qui en font souvent des sites sans .. interet ....

ZEN a écrit:

Et si avec tous ces moyens, la bonne décision était de moins de titres et plus de contenu ?

Qui va faire la liste des titres à euthanasier ?

Et qui va décider des contenus jugés "intéressants" pour être multipliés ?

Le bon arbitrage, c'est le marché et la décision des amateurs d'acheter ou non tel ou tel titre.
Il faut donc vendre un titre à ses lecteurs et non à ses annonceurs, qui viendront de toute façon si le titre est référent.

Ceci en admettant que les annonceurs sont rationnels et qu'ils ont un tant soit peu conscience de l'utilité de la presse horlogère, ce dont je finis par douter : les plans médias horlogers (la décision de privilégier tel ou tel média) obéissent à des considérations d'image (la mienne est plus grande que la tienne) et à des impératifs de communication interne (j'annonce parce que mes concurrents annoncent et que mes détaillants ou mon personnel seraient déçus que je n'annonce pas)...

La vraie question : accepterions-nous de payer à son vrai prix, sans pollution publicitaire, un magazine horloger aux contenus réellement intéressants et indépendants ?
Ce qui reviendrait à débourser 20 euros par mois pour un mensuel horloger, soit 220 euros par an (un peu moins par abonnement)...

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La publicité n'est pas une pollution . La bonne question est à mon avis comment faire un magazine horloger avec de la pub non horlogère ? C'est une autre façon d'aborder le thème .

Pour ce qui est des titres, on évitera l'euthanasie car ils vont disparaître à cause du marché. Il est clair que cette presse se vend de plus en plus mal et s'essouffle tout au moins pour certains titres.

Pour ce qui est d'un journal sans pub, je n'y crois pas . Autant aller faire du Saucisson dans le Larzac.