Histoire de ne rien dire ...

Lorsqu'il fait chaud, je prends la liberté de tomber la cravate , de remplacer la chemise par un polo et la veste est sur l'épaule... Me voilà donc en ballade par 28 degrés plein soleil et comme une boutique dont je tairai la marque brille de mille feux, j'entre sans hésiter...

Ca tombe mal, la climatisation est en panne ... la vitrine fait loupe et la chaleur dans la boutique est à peine supportable. La porte d'entrée, sécurité oblige, est fermée et le vigile sue si fort, qu'il va bientôt falloir éponger. Il garde cette veste à tordre et cette cravate qui lui ruine le cou.

La vendeuse est bien jolie, sexy même, mais les arcs de sueur qui lui décorent les aisselles font office de protection anti-harcèlement et le vendeur, quant à lui, imbibe furieusement sa veste après avoir livré sa chemise détrempée à la transpiration surabondante d'une demie-journée.

Chacun s'efforce d'être aimable mis à part un client qui refuse d'admettre que le verre cassé de sa montre ne soit pas admis en garantie. La vendeuse garde son calme mais la pauvre semble se rapprocher du malaise pendant que sa collégue tente de régler la clim qui ne souffle que du chaud.

La boutique doit frôler les 34 degrés voire davantage. Une cliente entre mais ressort en quelques seconde, le client devient de plus en plus désagréable et puis ... la vendeuse craque. "Vous avez fait tomber cette montre et le verre s'est cassé, la boite n'a pas de trace mais ce n'est pas le saint esprit qui a cassé le verre."

Le client s'énerve davantage, il menace d'écrire à la direction et de prendre un avocat. Le seconde vendeuse maudit la société de maintenance de la clim. Le dos de son chemisier es trempé et sa jupe laisse apparaitre dans le dos les premières races de sueur, le vigile se ventile le visage avec le catalogue 2009, le vendeur va fumer une cigarette. Une assistante sortie de nulle part arrive avec une bouteille d'eau fraiche et remplit des gobelets dans un coin du magasin.

Le client repart fâché, je commence a avoir trop chaud...mais pourquoi suis-je entré ? On me propose à boire. J'accepte et je dis à la vendeuse toute mon admiration pour son calme face au client. Elle renverse une partie du verre sur elle en buvant. Le concours de chemisier mouillé va commencer ...

La boutique commence à avoir une odeur de sueur ambiante qui me fait repartir... Tout le monde a ce sourire commercial et cette gentillesse professionnelle et depuis le début d'après-mii , il y a eu 0 vente.

M'a bien plu cette vendeuse qui m'a juste dit qu'elle pensait qu'en ce moment, il fallait rester aimable à la vente car ça permettait à ceux qui fabriquaient de garder leur travail...

Sympa cette petite annecdote, ça change, c'est frais

c'est frais .... et c'est rare ..... bonne petite news !!!!

et maudit soit les mauvais réparateurs de clim !


Olivier

Sacrée histoire ,je pensait que tous le monde aller finir a poils ,tant les détails étaient précis , meme les odeurs ont été décritent ,la prochaine fois enmènes George avec toi il rafraichira tout le monde