Lu dans Montres Passion n°39 été 2009 sur les 40 ans du EP :
"Calibre mythique conçu par des ingénieurs horlogers selon des standards du passé et strictement représentatifs d'un travail de la fin des années 1960, le El Primero demeure, aujourd'hui encore, une référence, car il est d'une rare robustesse et d'une grande facilité d'entretien ; si tant est que le balancier, la roue d'ancre et l'ancre soient nettoyés à part, car recouverts d'un produit lubrifiant déopsé sous vide selon un procédé appelé "épilamage".
"Seuls défauts des calibres 400, 405 et 410 : leurs ressorts fils, si typiques des années 1970, très cassants, leur système de pare-chute perfectible et une fatigue souvent prématurée de l'inverseur à friction.
"D'hier à aujourd'hui :
"Avec le rachat de ZENITH par LVMH (1999), la production qui avait pris une vitesse de croisière, s'accélère. Mais, dans le maelström horloger et les guerres intergroupes d'alors, le El Primero fait pourtant les frais des tensions entre les différents protagonistes. Ainsi, parmi les fournitures qu'il devient impossible d'obtenir au tournant du nouveau siècle : les roues d'échappement dotées de 21 dents spécialement développées pour les échappements à haut rendement.
"Les calibres sont alors repensés avec un nouveau train de rouages et portent, après le numéro de série 400 et dérivés, un petit Z. Si les premières séries font apparaître cette lettre après le cartouche sans entourage, les suivantes l'intègrent."
Auteur de l'article : Adrien FABRE.
Qui, j'espère, ne m'en tiendra pas rigueur.
Cordialement.