Voilà mon cadeau de Noël, une Junghans Max Bill. D’abord un peu d’histoire sur la marque et sur Max Bill, une marque et un designer peu connu du grand publique…
HISTOIRE DE LA MARQUE JUNGHANS
> UN HAUT NIVEAU D'EXIGENCE, DES LE DEBUT
L'usine d'horlogerie Junghans est née en 1861 à Schramberg, une petite ville allemande située en Forêt-Noire. Ses créateurs, Erhard Junghans et son beau-fils Jakob Zekker-Tobler, lancèrent dans un premier temps une activité de production de pièces détachées pour l'industrie horlogère. Rapidemment, la finition Junghans rendit l'entreprise synonyme de haute qualité de finition. C'est ensuite en 1866 que les maîtres horlogers de l'entreprise produisirent et assemblèrent les premières montres portant la marque Junghans.
> ARTHUR JUNGHANS
Après le décès prématuré de son père, Arthur Junghans prit la direction de la société en 1875. De formation horlogère, il s'était informé des dernières techniques en matière d'assemblage, notamment lors de ses voyages aux Etats-Unis. Ainsi, il apporta de nombreuses innovations, jonglant lui-même entre ses idées abstraites, leur construction concrète, et leur fiabilisation technique.
> L'ETOILE DE JUNGHANS
Le signe distinctif de Junghans utilisé jusqu'à aujourd'hui, l'étoile à 8 branches, apparu en 1890. Déjà à l'époque, Junghans développait de nombreux brevets et process de fabrication, qui donnaient à l'entreprise une forte avance en terme de qualité et de finition. "Montres Junghans" était synonyme de haute qualité allemande à un prix abordable. Les montres se vendaient dans le monde entier. En 1903, la vision d'Arthur Junghans était devenue réalité : Junghans était devenu le plus important fabricant de montres au monde. Avec plus de 3000 salariés, l'entreprise fabriquait plus de 3 millions de montres par an.
> LE TEMPS DU QUARTZ
Après la deuxième guerre mondiale, Junghans se tourna vers des méthodes de mesure du temps plus précises et plus modernes. Ainsi naquit le mouvement électrique. Mais l'innovation majeure fut bien entendu la technologie quartz récemment découverte, que Junghans adopta puis développa. Après la fabrication de la première pendule allemande à mouvement quartz à la fin des années 60, Junghans développa la première montre bracelet équipée d'un mouvement quartz en 1970. En tant que pionier de la mesure moderne du temps, Junghans fut consacré garde-temps officiel des Jeux Olympiques de 1972, et écrivit ainsi une nouvelle page de l'histoire.
> JUNGHANS ET LE MOUVEMENT RADIO-PILOTE
Junghans créa à nouveau l'exploit sur le marché de l'horlogerie en développant la première pendule à poser radio-pilotée. Et en 1990, Junghans présenta la première montre bracelet radio-pilotée au monde.
> DE LA TRADITION A L'AVENIR
La richesse créative et la recherche continuelle de précision sont les deux moteurs qui ont toujours animé l'entreprise Junghans de 1861 à nos jours. Au cours des décennies, les attentes concernant les montres ont beaucoup évolué, mais jamais les principes de base de Junghans : "une combinaison unique entre le savoir-faire horloger traditionnel, la précision, et les innovations modernes", comme le prouve le slogan de la marque "de la tradition à l'avenir".
MAX BILL
Max Bill, né le 22 décembre 1908 à Winterthur, (Suisse) et mort le 9 décembre 1994 à Berlin, est un architecte, peintre, sculpteur, éditeur, théoricien de l’art et homme politique suisse.
De 1924 à 1927, Max Bill étudie à la Kunstgewerbeschule (école des arts appliqués) de Zurich. Il y entreprend une formation d'orfèvre.
Après une conférence donnée par Le Corbusier, il s'inscrit au Bauhaus à Dessau. Il suit les cours de Josef Albers, d'Oskar Schlemmer, des peintres Paul Klee, Vassili Kandinsky, Lazlo Moholy-Nagy et de l'architecte Hannes Meyer qui avait succédé à Walter Gropius.
En 1929, il retourne à Zurich et exerce les professions d'architecte et de designer. Il crée l'affiche « Nogerkunst » pour la Kunstgewerbeschule qui attire l'attention.
En 1932, avec le peintre Jean Arp, il rencontre Piet Mondrian et Georges Vantongerloo dont l’influence l’amène à adhèrer au mouvement "Abstraction-Création".
En 1935, Max Bill réalise « Ruban sans fin », sculpture inspirée de l’anneau de Moebius.
En 1936, dans le catalogue de l'exposition « Problèmes actuels de la peinture et de la sculpture suisses » du Kunsthaus de Zurich, il formule les principes de l'art concret. Pour Max Bill, « concret est le contraire d'abstrait : l'art figuratif est abstrait de la réalité, tandis que l'art non-figuratif, qui est une pure création de l'esprit, devient concret par sa matérialisation, comme une chose existant dans la réalité1. »
En 1937, Max Bill participe aux activités de l'association "Allianz" fondée à Zurich par le peintre Leo Leuppi. Le but de cette association est de regrouper tous les artistes suisses modernes et de les faire connaître par l'organisation d'expositions et l'édition de catalogues.
Dans le même temps, il collabore à l’édition complète des œuvres du Corbusier entreprise par l'éditeur suisse Gisberger. Cette collaboration l'amène à se rendre fréquemment à Paris. Il y édite un album de gravures « Quinze variations sur un même thème » inspiré du manifeste de l'art concret de Theo van Doesburg publié à Paris en 1930.
En 1939, il participe à l'exposition « Konstruktivisten » organisée à la Kunsthalle de Bâle.
En 1944, Max Bill organise l'exposition « Konkrete Kunst » à Bâle2 où il présente une cinquantaine d’artistes rattachés au courant de l'Art concret. La même année, il est engagé comme professeur de l'étude des formes à l'École des arts appliqués de Zurich.
En 1947, il réalise sa première grande sculpture « Continuité » et « Bildsäule (Colonne historiée) » qui sera détruite par des vandales l’année suivante.
En 1948, à Bâle, il organise une exposition sur le design qu’il intitule « Die gute Form ». Elle est présentée dans plusieurs villes européennes.
En 1949, il publie « La Pensée mathématique dans l'art de notre temps », ouvrage dans lequel il exprime sa volonté de créer un art rationnel et remplacer l'imagination « par la conception mathématique ». Il commence à peindre des tableaux de grand format au couteau et au cache pour obtenir des surfaces lisses et homogènes, ainsi qu'une facture impersonnelle.
En 1950, le Museo de Arte de São Paulo organise sa première rétrospective.
Il participe à la conception architecturale et pédagogique d'une école des beaux-arts destinée à prendre la suite du Bauhaus : « Hochschule für Gestaltung » (École supérieure de la forme), à Ulm (Allemagne).
En 1961, Max Bill fait partie du Conseil communal (législatif communal) de Zurich. En 1964, il est l'architecte en chef de la section "Eduquer et créer" de l'Exposition nationale de Lausanne et devient membre à titre honorifique de l'American Institut of architects.
Durant la même année, il est appelé à Hambourg comme professeur pour l’environnement à la Staatliche Hochschule für Bildende Künste (École nationale des arts plastiques). Il y occupe la première chaire européenne concernant l'aménagement du territoire.
De 1967 à 1971, il représente l'Alliance des Indépendants au Conseil national (législatif fédéral).
De 1967 à 1974, il est professeur de l'Institut supérieur d'État des beaux-arts de Hambourg.
En 1972, il est nommé membre de l'académie des beaux-arts de Berlin.
En 1985, il est nommé président de l'association des archives du Bauhaus de Berlin la même année.
Dans les années 1980, il reçoit des commandes de sculpture pour une compagnie d'assurances à Zurich, le siège social d'un fabricant d'automobiles à Stuttgart et celui d'une banque allemande à Francfort-sur-le-Main.
Max Bill est l'auteur de la gravure d'une pièce de monnaie commémorative d’une valeur de 5 Francs suisses en 1987.
Voilà mon cadeau de Noël ! Après le traditionnel déballage du papier cadeau, je découvre une boite en carton gris, simple et sobre…
Enfin après avoir, ouvert la boite, nous trouvons un étuis de velours noir,
où se trouve cette symbole de sobriété…
Elle rejoint donc sa nouvelle copine !
Pardon ses nouvelles copines !!!
Et voilà ce que ça donne au poignet (17,5cm) :
Et voilà la comparaison avec sa copine :
Merci de m’avoir lu de votre indulgence pour mon premier poste !
Et encore merci à stef !
Et bonnes fêtes à tous !!!!