Bonjour
-Ci-git Mosbilo, maître des mètres, homme parmi les hommes, père et maire, fier et haut d'esprit. Homme de l'être, il consacra sa vie à lui-même évaluant son nombril comme épicentre de la terre. Né d'une mère Moldave du sud et d'un père Indien qui n'avait pas un sioux, le voici en bière belge, ici à Bruxelles parmi les choux. Heureux avant tout, il fut l'inventeur génial du cadran virtuel et de la montre "Moitou" pour naturistes. Sa disparition est tragique et il laisse derrière lui tout ce qui ne le précédait pas. J'ai vécu à ses cotés disait son épouse et moi sous lui répondit sa maîtresse. Ses veuves regretteront l'être fin doté d'un membre viril supérieur par cinq fois à la moyenne pondérée des variations saisonnières. Superbe, sublime, génial, les mots sont faibles pour traduire ce qu'il fut. Généreux de lui-même, il ignorait les dons matériels et s'il acceptait de les recevoir, il n'en donnait jamais pour n'être désiré que pour lui-même. Je suis un "Robin des moi", un homme qui redistribue la richesse auprès de lui pour mieux la partager avec les riches.
Lorsqu'il apprit la disparition de maître Capello, il eut ces quelques mots en direction de sa femme " Mangeons un bouillon de poule avec des pâtes alphabet". Une fois son mets consommé, il déclara qu'il passerait aux chiffres si Patrice Laffont suivait Capello.
Né à Nez, une petite commune qui fleure bon la vase, il fit dans les premières années de sa vie des vases d'expansion. S'il oublia vite les vases , il demeura longtemps adepte de l'expansion alimentaire. A l'age de 17 ans, ce surdoué devint gynécologue pour chattes siamoises et finit par généraliser ses connaissances aux autres espèces. Pulvérisant les records, Busier son imprésario au Brésil, lui demanda de se spécialiser dans l'art fumé en dés. Il devient alors l'expert de ses enfants qu'il abandonne pour rester dans le porc d'Amsterdam. Il y perd des êtres chairs et finit par passer la cote de veau où il séjourne avec François Paul, le maître des lieux. Il y apprend l'horloge riz pour une poignée de Basmati. Il en conservera un grain de botté et c'est donc sans surprise qu'il rachète une fabrique de guêtres. Il découvre Mucha, bottier et accède enfin à l'univers des montres....
-Monsieur Mosbilo ?
-Oui Berthier !
-Vous ne devriez pas dire que vous avez toujours eu une âme d'horloger ?
-Non, pourquoi ?
-Parce que ce serait plus fort pour notre manufacture.
-Oui ...Admettons mais je dois partir Berthier ...
-Adieu monsieur Mosbilo ...Vous êtes certain que ce voyage au Japon est nécessaire ?
-Oui Berthier c'est mon destin ...
-Votre discours funèbre m'a ému ...
-Je sais mais il est autobiographique, vous ne pouviez qu'être ému.
-Adieu mon maître ! Adieu, je voudrais être un homme comme vous !
-Vous le pouvez Berthier !
-Oui, je veux atteindre votre grandeur !
-Ok , c'est bon pour cette fois. Vous partez à ma place ! C'est moi qui vais vous regretter... Pensez à moi quand vous allez atterrir, regardez le ciel et pensez à moi ...