Auto-quartz....

Bonjour!

Je me demandais ce que les "émérites" du forum avait à raconter sur le système "auto-quartz" swiss made.

-Concernant la comparaison qui nous vient immédiatement à l'esprit avec le "Kinetic" de chez Seiko.

-Ça vaut quoi au banc d'essai? (Pour ceux qui le savent)

-Chapitre de l'entretien: ça à l'air de quoi? Particularités?

Ce système peut-il rivaliser avec un mouvement à rechargement solaire? Ex: Eco-Drive(japonais)

Bonjour,

Très facile de répondre aux questions principales; pour le solaire, plus difficile en ce qui me concerne, n'ayant pas d'expérience.

Donc pour le match auto quartz / Seiko, la marque nippone écrase l'adversaire haut la main, il s'agît de deux générations différentes , ce qui relativise un peu.

Je possède une Tissot, 3 aiguilles, date, batterie rechargeable, qui a bien fonctionné durant 8 ans, donné des signes de faiblesse en matière de recharge pendant 2 ans, puis HS.
J'ai lu quelque part qu'il en coûtait quelques 60 € pour réinstaller un nouvel accu. Me semble excessif...

La Seiko, quantième perpétuel, grande date, mois, indication bissextile, affichage de 24, mise en veille automatique avec réserve de marche prétendue de 4 années, acquise en 2005, fonctionne toujours à merveille.

J'ai oublié la remise instantanée à l'heure dés que portée, seul le calendrier s'affichant en veille.

Les tarifs : 400 € l'helvète, 600 la japonaise, à 5 années de différence.

Reste à savoir ce qu'il en sera de cette dernière à terme égal, dans 5 années....

me too
one more


1998

Très heureux de ma TISSOT POWERMATIC, son design, sa sobiété,
son fonctionnement et puis depuis le début de l'année,
quelques soucis...
je ne l'avais pas portée pendant de longs mois, et j'ai découvert que si je ne la mettais pas au poignet au moins 24 heures
la trotteuse ne déroulait pas correctement, plusieurs saccades d'affilée
étonnant,
mais je ne mettrais pas un module à 60 euros, je la garderai en souvenir et puis ce modèle ne fut pas commercialisé en France



aMicalement

Les saccades , c'est l'indicateur de basse charge; le problème c'est que lorsque la batterie est HS, même un remontage manuel prolongé n'a pas d'effet, ou éphèmère.

J'envisageais de sortir le mouvement pour le remplacer par un ETA auto traditionnel; fort peu de chances que ça joue, mais on ne sait jamais : diamétre et épaisseur conviendront peut-être, mais la hauteur de tige risque d'être problématique.

Ainsi que les pieds de cadrans, mais ça se corrige. Autre inconvénient, le guichet à 5 heures, mais un cercle adapté se trouve normalement en founiture.

Merci pour vos réponse!

Juste comme ça, le saviez-vous que du quartz....ça se révise!?
Bonne chance carlgustav dans ton entreprise.


Dites vous ne sauriez pas quelle fut la période de conception ou les date de brevet du auto-quartz et du kinetic?

loch-ness a écrit:

Merci pour vos réponse!

Juste comme ça, le saviez-vous que du quartz....ça se révise!?
Bonne chance carlgustav dans ton entreprise.


Dites vous ne sauriez pas quelle fut la période de conception ou les date de brevet du auto-quartz et du kinetic?

Si on y tient vraiment ça peut se réviser, un quartz, mais les 2 avantages de ce type de montre, sont la précision et l'aspect facultatif desdites révisions. Avis personnel...

J'ai un mouvement Ronda, emboîté acier plongée, couronne vissée,depuis 78, qui n'a jamais requis d'autre entretien que sa pitance d'UC 395, tous les 2 ans et demi !

Le mode de fonctionnement d'un moteur pas à pas, intermittence et très faible couple appliqué au rouage, n'est guére éprouvant pour les pivotements, l'huile à la limite faculatative, sauf peut-être, et encore, aux pivots de rotor.

Quant aux brevets auto quartz, les premiers, ils doivent bien dater, déja, d'une trentaine d'années environ, le premier modèle sur le marché ayant été, je crois, la Samara de Jean d'Eve, à la Chaux de Fonds

.Sans garantie formelle, mais il semble bien effectivement, que l'idée soit issue de l'arc jurassien.