J'ai été horloger ...oui, je l'avoue aujourd'hui.

Merci pour l'anecdote très sympa et touchant
j’étaie plongeur dans un restaurant il y a 35 ans (1976)

Excellent le coup du couteau à steak!

J'ai fait la même chose il y a peu de temps sur des montres à ma soeur... Bonjour les rayures sur le fond! C'est pas simple!

Je me souviens à cette occasion sdu chef de rayon qui me suplliait de vendre des appareils photo Canon et Pentax surstockés et malgré tout de ma resistance. je me souviens aussi d'un énorme stock de sacs photos d'une laideur sans pareil. Le magasin décida de les solder à 10 francs au lieu de 50. Il y en avait 2 ou 3 mètres cubes. Trouvant le prix de 10 francs trop bas, je les proposais à 50 francs comme ça pour jouer... J'ai tout vendu en une semaine en expliquant que ce sac allait faire fureur mais que c'était un produit qu'on ne retrouverait plus dans le magasin...et pour cause.

Le mieux est que ce sac était increvable et léger, une vraie affaire en fait. Pour me récompenser, on m'offrit un présentoir Nikon destiné à la poubelle. Il fallut un débat d'une heure avec la sécurité du magasin pour qu'on me laisse l'emporter... dans les hypers, on voit de tout surtout au rayon photo. A l'époque (argentique), un type venait se servir dans le papier photo . Le rayaon descendait sans encaissements. Je fus donc chargé de jeter un oeil discret et effectivement, un matin, je vis un type tout maigre à l'arrivée repartir avec un volume important sous sa chemise. Il fut stoppé par les vigiles et expliqua qu'il voulait fabriquer des cartes postales poour se faire de l'argent l'été.

J'ai souvenir aussi du chef de rayon boucherie dont la montre pourrie était impossible à ouvrir et qui hurlait car je ne lui changeais pas sa pile, il y eu encore ce type auquel je vendis une CB sans antenne adaptée et qui habitait à 150 kilomètres ou encore cette dame qui venait chaque jour voir si ses photos de vacances étaient arrivées et pour cause, elle y montrait une intimité quasi endoscopique. Il y avait aussi ces clients qui voulaient une facture par objet, boitier d'appareil photo puis objectifs pour ne pas dire à madame le prix dépensé. Le summet fut un client payant par chèque le boitier et la gamme énorme d'objectifs par espèces. sa femme le rejoignit ensuite et il lui dit avaoir profité d'une promo. Je devais confirmer. la dame revint le lendemain pour faire une surprise à son mari et acheter un téléobjectif à si bas prix... Il fut compliqué de lui expliquer que celui-là était plus cher.

Ces jobs d'été nous rendent plus humbles.

Arno a écrit:

Et encore, tu as été embauché direct, sans stage ....

Et sans C.V., ni lettre de motivation, ni entretien d'embauche !

Je vois qu'on commence à discuter des anecdotes des jobs d'été. Il m'en est arrivé une bien croustillante lors de mon passage un été chez decathlon.
Je travaillais au rayon cycle. Il y a une magnifique cliente qui arrive jupe très courte en été avec deux enfants et son mari.

Et la les collègues de rayon tous en chien regarde la MBAB... (que je n'ose traduire...).

Elle commence à rentrer dans le rayon et viens me solliciter pour la conseiller sur des patins à roulette. Elle choisit une paire et là, elle me demande de l'aider à les enfiler... J'accepte volontier. Je me présente pour l'aider et là au lieu de serrer les jambes elles les écartes et j'ai pue m'empêcher de regarder madame n'avait pas de culotte....

Les collègues étaient

tititonio25 a écrit:

Je vois qu'on commence à discuter des anecdotes des jobs d'été. Il m'en est arrivé une bien croustillante lors de mon passage un été chez decathlon.
Je travaillais au rayon cycle. Il y a une magnifique cliente qui arrive jupe très courte en été avec deux enfants et son mari.

Et la les collègues de rayon tous en chien regarde la MBAB... (que je n'ose traduire...).

Elle commence à rentrer dans le rayon et viens me solliciter pour la conseiller sur des patins à roulette. Elle choisit une paire et là, elle me demande de l'aider à les enfiler... J'accepte volontier. Je me présente pour l'aider et là au lieu de serrer les jambes elles les écartes et j'ai pue m'empêcher de regarder madame n'avait pas de culotte....

Les collègues étaient

Excellent
T'as une vidéo ?

Non hélas je n'ai pu faire une vidéo, elle aurait été mémorable.

Mais un souvenir excellent, les potes étaient dégoutés qu'elle me sollicite moi pour la servir. Elle avait à peine passé la porte du magasion qu'ils étaient déjà comme des dingues...

... et tu aurais pu poster une image parce que ses boules de geisha étaient équipées de Valjoux 7750.

Je sais j'ai raté une occasion de me taire

merci pour ce temoignage

Merci pour le partage.

Se faire changer la pile d'une swatch par un gars qui porte une Zenith, c'est trop bon !

eh vous êtes fiers

Leukerbad a écrit:

... et tu aurais pu poster une image parce que ses boules de geisha étaient équipées de Valjoux 7750.

Je sais j'ai raté une occasion de me taire

ZEN a écrit:

... J'avais à l'époque une passion pour les appareils Nikon de sorte que je vendis le stock en 10 jours obligeant l'enseigne à une nouvelle commande...

ZEN a écrit:

Je me souviens à cette occasion sdu chef de rayon qui me suplliait de vendre des appareils photo Canon et Pentax surstockés et malgré tout de ma resistance.

Quel bon sens !

Signé : un nikoniste très objectif

très bonnes anecdoctes ...

Zen,tu oublies peut etre de dire combien tu as du te prendre la tete pour la mise à l'heure de ces fichus montres digitales..j'en passe et des meilleurs..j'ai fait ce job pendant 2 années,chez un horloger outillé en 1983 et 1984,j'avoue en garder d'excellents souvenirs..et puis j'avais la vingtaine..cdt Patrick..

rogerw650 a écrit:

le bon outil fait le bon artisan...

ça j'en suis convaincu... après avoir vu travailler des pointures avec quasiment rien.

Genre des élèves de l'école Boulle effectuer de superbes gravures sur métal avec une simple tige d'acier taillée en biseau. Une qualité que je vois rarement sur de l'industriel...

Idem avec les vieux compagnons ébénistes qui avec un simple couteau à bois immortalisent leur génie et leur expérience. Après, ils deviennent rares les "super-spécialisés" (qui sont bons quand même à côté de leur spécialité... cela va sans dire). Rien que pour un escalier, il y a le spécialiste des rambardes, celui des marches, etc. Une connaissance m'a raconté avoir fait appel à une de ces familles où le travail du bois se transmet de génération en génération... et où le "vieux" (le grand-père donc) va expliquer à son petit fils de 30 ans comment choisir un sapin ou un chêne selon l'usage dans la forêt... car son père n'y arrive pas aussi bien à passé 50 ans ! Et pourtant, il parait qu'il faut le voir travailler.