Pas de Cartier tu veux dire ?:cheers:
...Jacques Cartier
"Navigateur Français. Jacques Cartier naît à Saint-Malo en 1491, dans une modeste famille de pêcheurs terre-neuvas. Il s'embarque sans doute très jeune, comme mousse, pour aller pêcher la morue, et il effectue de nombreux voyages, au cours desquels il acquiert une grande expérience.
A cette époque, le Nouveau Monde, déjà connu, est partagé entre les Espagnols et les Portugais. Mais comme ceux-ci s'opposent à toute incursion dans leurs eaux, François I prête une oreille attentive aux dires du navigateur italien Verrazano, certifiant l'existence d'un passage par le nord pour atteindre les Indes et le Cathay (la Chine), ce qui pourrait assurer une nouvelle route vers l'or et les épices. Verrazano part en reconnaissance en 1524, longe l'Amérique du Nord, et revient en France en passant par Terre-Neuve.
Le premier voyage (1534)
Jacques Cartier, qui connaît sans doute déjà bien Terre-Neuve, se met en tête de trouver, lui, la route du Nord. Pendant quelques années, il étudie les cartes, rédige des rapports pour le roi. Enfin, il rencontre François I, et réussit à le convaincre. Le 20 avril 1534, Jacques Cartier part avec deux petits bâtiments à la découverte du fameux passage.
Après avoir franchi le détroit de Belle-Isle, il arrive bientôt à Terre-Neuve, d'où les pêcheurs de morue apercevaient parfois une côte glacée qu'ils prenaient pour le «bout de l'Asie». Cartier découvre ensuite l'île d'Anticosti, et aborde sur la côte qui longe le golfe du Saint-Laurent. Il est accueilli par des Indiens avec qui il échange des cadeaux, et il plante une croix portant l'écusson du roi de France. L'approche de l'hiver le contraint à rebrousser chemin.
Pendant son voyage, il a dressé des cartes, et il a établi un routier à l'usage des pêcheurs. Deux Indiens que Cartier a ramenés en France obtiennent un grand succès à la cour. François Ier, favorablement impressionné par le rapport de son capitaine, lui donne alors son assentiment pour qu'il pousse l'exploration plus avant.
Le deuxième voyage (1535)
Cartier entreprend son deuxième voyage le 19 mai 1535, avec trois navires. Il remonte le Saint-Laurent jusqu'à l'emplacement du futur Québec, et bâtit un fortin (à Sainte-Croix) pour pouvoir hiverner avec ses hommes. Il repart avec un seul bateau pour reconnaître le fleuve, et arrive jusqu'à Hochelaga (aujourd'hui Montréal). Il n'a toujours pas trouvé le passage vers le Cathay, mais il rêve d'offrir à la France cette terre fertile et immense. Il regagne le fort de Sainte-Croix où il passe un hiver terrible, presque tous ses marins étant atteints du scorbut. Quand il arrive à Saint-Malo, l'été suivant, le roi est en train de guerroyer, et ne veut pas entendre parler d'une nouvelle expédition. Cartier envoie rapport sur rapport, avec cette «longue patience» et cette «assiduité discrète» qui le caractérisent. En 1541, l'obstiné navigateur pourra repartir. Jean François de Roberval, noble ruiné, est nommé «lieutenant général de l'entreprise», mais Cartier part seul avec cinq vaisseaux, le 23 mai 1541. Roberval doit le rejoindre à Terre-Neuve.
Le troisième voyage (1541)
Un peu en amont de Sainte-Croix, Cartier fait construire deux forts ; il fait également semer des légumes et des céréales. Puis il explore de nouveau le Saint-Laurent, et parvient jusqu'au deuxième rapide. Il croit avoir trouvé de l'or, et décide de rentrer pour hiverner au fort. Sur le chemin du retour, au printemps, il rencontre Roberval, qui est enfin parvenu à Terre-Neuve, mais il le laisse continuer seul.
Il n'est pas certain que Cartier ait participé au quatrième voyage, organisé pour ramener Roberval en France après l'échec de son expédition. Nous savons seulement que ce grand capitaine a fini paisiblement ses jours à Saint-Malo. François Ier, déçu par l'absence d'or et de diamants au Canada, a abandonné l'œuvre de colonisation prônée par Jacques Cartier.
En 1545 parut le Brief Récit de Jacques Cartier (relation de son deuxième voyage au Canada), mais ce n'est qu'en 1924 que sera publié le récit des trois voyages réunis."