Dans les années soixnates de ma prime enfance, la publicité d'aujourd'hui s'appelait la "réclame".
On faisait de la réclame sur tout, à la radio, souvent en chanson, avec des mots très simples, vantant la qualité de l'article, que ce soit une casserolle, les lithinées du Dr Gustin ou la dernière cuisinière électrique.
Depuis que la réclame à cédé le pas à la pub, nous sommes assaillis de messages à plusieurs niveaux de compréhension, pas toujours compréhensibles du reste. En fait, ça sort du cerveau de créatifs, alors que ça sortait du cerveau des créateurs. Nuance.
Tout ça pour, disais-je, relever que notre ami Pianiste cherchait un cadran marqué LIP TYPE COURANT.
Il y avait donc forcément en face de ce modèle des modèles moins courants, sûrement marqués "spécial", "luxe", "grand luxe" ou équivalent.
On n'avait pas peur de l'emphase en ce temps là. Aujourd'hui, non seulement on vend n'importe quoi sans montrer le produit, mais en plus sans mettre en avant ni démontrer ses qualités.
C'est peut-être l'âge, mais j'aimais bien cette époque où l'on appelait un chat un chat, où le camelot faisait la démo du produit, et où le marchand faisait l'article.
Maitenant, une légende, foireuse souvent, trois photos avec de beaux éphèbes et/ou de belles gazelles (il en faut pour tous les goûts), un slogan percutant et hop, signez bien fort, y'a trois carbones.
Notre sensibilité aux techniques marketing m'inquiète, même au delà du commerce, mais ce serait un autre débat.
Si Charlie voulait nous refaire une rafale de pubs d'époque, afin que l'on compare hier et aujourd'hui, il y aurait matière à réflexion
Y-A-T-IL DES CADRANS "COMMUNIQUANTS" DANS VOS TIROIRS ?