Actu: Philippe Cottinet, artisan horloger depuis 35 ans à Brest

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Dans la boutique de Philippe Cottinet, au 17, rue Danton, le tic-tac des horloges se mêle à des airs de musique classique. Comme un métronome qui bat la mesure.

Installé là depuis trente-cinq ans, l'artisan horloger répare, restaure, redonne vie à tout type de garde-temps : montre-bracelet, montre gousset, pendule ou encore horloge d'édifices. « Je travaille des pièces d'exception comme de l'horlogerie domestique. Ce qui m'intéresse, c'est cette diversité. On nous colle souvent une petite étiquette, alors qu'on n'est pas enfermés dans une unique activité de restauration du patrimoine. »

Lunette loupe à l'oeil droit et sarrau gris sur les épaules, Philippe Cottinet parle avec passion de son activité artisanale. Après une école d'horlogerie à Bordeaux et quelques années dans l'industrie horlogère à Besançon et en Suisse, il s'établit à Brest, à 22 ans. « Une ville liée au domaine maritime. Un secteur où les outils de précision étaient indispensables pour la détermination des longitudes. »

Trésors de l'horlogerie britannique

Sur une table, Philippe Cottinet en possède un bel exemple : un chronomètre de Marine de 1870. À côté trône une photo de son fabricant, Théodore-Marie Leroy. « Les bateaux embarquaient ce qui se faisait de mieux, de plus précis en matière de technologie horlogère. Des garde-temps mécaniques qui sont restés obligatoires à bord des navires jusque dans les années 1970. »

Dix heures s'affichent sur le cadran des Rolex, Jaeger-Lecoultre, Vacheron Constantin et autres montres destinées à la vente, rangées précieusement dans une armoire vitrée. Dans la pièce, chaque mécanisme y va de son propre son de cloche. L'horloge comtoise résonne. « En alliage bronze et étain, elle diffuse le son dans toute la maison. Elle sonne, puis rappelle l'heure deux minutes après pour ceux qui n'auraient pas eu le temps de compter la première fois. Un système développé au XVIIIe siècle, qui permettait, la nuit, de connaître l'heure. À cette époque il n'y avait pas d'interrupteur pour allumer la lumière et regarder les aiguilles ! »

Le carillon des années 1930 possède quant à lui une mélodie différente pour chaque quart d'heure, qu'il double à chaque fois. « Elle résonne quatre fois à et quart, huit fois à la demie... » Philippe Cottinet connaît le mécanisme, l'histoire et les spécificités de ces horloges sur le bout des doigts.

Sa restauration la plus marquante ? En 2007, il a travaillé sur quatre horloges de la maison d'exil de Victor Hugo, à Guernesey. Des trésors de l'horlogerie britannique qui datent, pour la plus ancienne de 1730, et pour la plus récente de 1880. « Les horloges sont arrivées de Grande-Bretagne sur un chasseur de mines, l'Éridan », se souvient Philippe Cottinet. Sa commande la plus prestigieuse.

Mais, pour l'artisan, chaque pièce d'horlogerie est singulière : « C'est le rapport avec son utilisateur qui en fait à chaque fois un objet unique ».

Contact. 17, rue Danton. Ouvert du mardi au samedi, de 9 h 30 à 12 h et de 14 h à 19 h. Tél. 02 98 44 25 12. Courriel : hocot@wanadoo.fr.

http://www.entreprises.ouest-france.fr/article/philippe-cottinet-artisan-horloger-depuis-35-ans-brest-09-04-2013-92797

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Mais, pour l'artisan, chaque pièce d'horlogerie est singulière : « C'est le rapport avec son utilisateur qui en fait à chaque fois un objet unique ».

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Bonjour, je déterre le poste, j'ai fait réviser ma zrc grands fonds chez Philippe Cottinet , 280 euros de nettoyage plus révision plus changement de verre et joints. Ma montre avance de plus d'une minute sur 12 heures et cette après midi elle c'est arrêtée a mon bras. J' ai voulu le contacter mais je tombe sur son répondeur . Quand pensez-vous de ce problème ? d'avance merci.

Breizhzrc a écrit:

j'ai fait réviser ma zrc grands fonds chez Philippe Cottinet , 280 euros de nettoyage plus révision plus changement de verre et joints. Ma montre avance de plus d'une minute sur 12 heures et cette après midi elle c'est arrêtée a mon bras.

A ce tarif, la prestation ne paraît pas à la hauteur. Retour à l'atelier direct.
C'est le modèle vintage ou la réédition? (pour ma curiosité, aucun impact sur le problème soulevé)

Breizhzrc a écrit:

Quand pensez-vous de ce problème ? d'avance merci.

Le matin, généralement.

Ca peut être tout et n'importe quoi, pas forcément dû au travail effectué d'ailleurs.
Un certain type de porté peut affecter le fonctionnement de la montre.

Sans démagnétiser, ouvrir la montre, regarder le spiral, passer le tout au cyclotest + chronocomparateur, il est difficile d'affirmer quoi que ce soit.