- Rick04 a écrit:
- Bonjour à tous
Encore moi je fais de la reconstitution 18ème. Je ne sais pas du tout ce qu'il peu aller avec une montre 18ème, j'ai plus au moins lu qu'il était question de châtelaine que de chaînes.
Pouvez vous m'en dire plus et me conseiller ?
Si vous avez des photos aussi ce serait super !
Merci d'avance
Bonjour
Les montres du XVIIIe, appellées à Coq en raison du coq souvent ouvragé qui venait couvrir la grande platine
ont plusieurs caractéristiques qui leur sont propres et qui ont été révoquées par les calibres dit Lépine et Bréguet.
Si ces nouveaux calibres ont vu le jour dès 1776, les calibre anciens ont été fabriqués jusqu'au milieu du XIXe.
Voici les principales caratéristiques du calibre ancien:
Un échappement à roue de rencontre où la roue de rencontre est dans un plan perpendiculaire des autres mobiles.
Cet échappement a été remplacé par l'échappement à cylindre (puis d'autres échappements dûs à diverses inventions)
qui offre deux avantages: tous les mobiles sont sur le même plan permettant de réaliser des montres plus plates,
et la régularité de la montre dépend moins de la force motrice (échappements à repos puis libres et non plus à recul).
Deux platines en laiton souvent dorées à l'or fin qui sont assemblées par 4 piliers finement
ouvragés. Ce dispositif a été remplacé par une construction de ponts vissés à une seule platine. Cette invention
dûe à Lépine permet de simplifier la fabrication et de permettre des interventions plus simples sur la mécanique.
Un barillet qui entraine une fusée par l'intermédiaire d'une minuscule chaine. Ce dispositif permettait de fournir une
force constante à l'échappement à roue de rencontre dont la chronométrie est très dépendante de la force motrice.
Il a été remplacé par un barillet sans fusée dont le remontage ne se faisait plus coté cadran, mais coté ponts par le centre.
Les montres du XVIIIe étaient fabriquées dans des petits ateliers et quasiment à la main. Il suffit de voir les outils pour réaliser
les mobiles, les fusées, les chaines pour se rendre compte que l'industrialisation de cette fabrication qui n'allait pas tarder
(premiers établissages suisses du début du XIXe) n'était pas encore dans les ateliers.
Ces montres étaient donc des objets très précieux réservés à la noblesse ou à la bourgeoisie, souvent
réalisés en argent (qui coutait très cher à l'époque) ou en or, sertis de pierres ou de perles, finement ciselés et ornés d'émaux peints. Ils ne permettaient pas de savoir
précisément l'heure, mais étaient des objets rares d'ornement.
Ces montres étaient très exceptionnellement de nouveau calibre (Lépine) et stagnaient donc à la chronométrie depuis
Louis XIV. On y ajoutait donc souvent des complications comme des sonneries à répétition, des tocs, etc. pour augmenter
encore la valeur et l'exception de la pièce.
Ces montres n'étaient pas destinées à être portées dans un gousset (qui n'existait pas encore), mais étaient portées à la ceinture
pendues à une châtelaine, une sorte de bijoux à trois chaines ou plus où l'on trouvait un sceau,
la montre, sa clef, et parfois d'autres petits objets comme une boite, un miroir, etc.
En voici trouvées sur le net:
Un lien pour continuer la lecture:
https://www.horlogerie-ancienne-collections.com/montres-du-xviii-eme-siecle/
On y voit le portée à la taille de châtelaines.
Bonne journée
Cadrature