ZEN Rang: Administrateur
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| Sujet: Un tiers des sites de vente en ligne sont hors la loi 14/3/2007, 17:57 | |
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- Un tiers des sites de vente en ligne sont hors la loi
le 14 Mars 2007
D’après une étude de la Direction générale de la consommation, de la concurrence et de la répression des fraudes, 31 % des sites de commerce électronique auraient des pratiques douteuses.
Près d’un tiers des sites marchands sur lesquels vous seriez potentiellement tenté d’effectuer des achats ont des pratiques illégales. C’est le constat de la Direction générale de la consommation, de la concurrence et de la répression des fraudes (DGCCRF) et de son organe spécialisé : le Centre de surveillance du commerce électronique (CDCE). Ce véritable shérif de l’Internet a révélé de nombreuses anomalies et c’est d’autant plus inquiétant quand on sait, qu’avec un chiffre d’affaires compris entre 12 et 15 milliards en 2006, le commerce électronique représente une part de plus en plus importante des échanges commerciaux. Première observation: sur 5000 sites observés, 31,5% étaient en infraction l’année dernière contre 27,6% en 2005. Par ailleurs, le CSCE relève une hausse de 19,6% du nombre de messages électroniques de réclamations qui ont été envoyés par des internautes mécontents grâce à des formulaires présents sur le site www.minefi.gouv.fr/dgccrf : 16 334 en 2006 contre 13 657 un an plus tôt.
La vente par correspondance et les FAI pointés du doigt. Deux secteurs sont tout particulièrement dans le collimateur des consommateurs : la vente par correspondance (3392 messages), et les fournisseurs d'accès à Internet (2393 messages). On trouve ensuite la téléphonie par câble ou par satellite, la téléphonie mobile et les services financiers. Concernant les ventes par correspondance, « 472 messages ont concerné un site domicilié à Bordeaux qui semble, malgré une condamnation en 2006, ne pas être en mesure de résoudre des difficultés de livraison récurrentes » souligne le communiqué. L’inconditionnel récidiviste est suivi par deux autres sites, un à Paris, avec 238 messages, et l’autre dans le Val-de-Marne, avec 172 messages provenant d’internautes mécontents. Par ordre d’importance, les consommateurs dénoncent d'abord les problèmes liés à la résiliation d’un contrat, le non-respect du contrat lui-même et les services après-vente qui, on le sait, ont déjà une triste réputation. Pire, 16% des manquements relèvent du délit : publicité mensongère, soldes illicites, contrefaçons, tromperie, loterie illégale, etc. A croire que le code de la consommation ne concerne pas tous les commerçants!
Pourtant, la DGCCRF se veut rassurante sur certains points. Avant tout, « les manquements sont le plus souvent des infractions aux textes réglementant les informations obligatoires » souligne l’organisme. Généralement, d'après la DGCCRF, les entreprises de commerce en ligne n’ont pas la volonté de nuire à leurs clients. D'autre part, seuls 9% des commerçants ayant été pris en infraction précédemment ont récidivé en 2006. La peur du gendarme, qui sévit aussi sur la toile, semble donc avoir son utilité. Au vu des parts de marché grandissantes représentées par le e-commerce, la DGCCRF souligne qu’elle maintiendra sa "vigilance" dans ce secteur de tout premier ordre. Alexandre Panizzo. lefigaro.fr _________________ Contraria contrariis curantur. (Les contraires se guérissent par les contraires).
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