Bonjour à tous et bienvenue sur ma « Première » revue, une opération à cœur ouvert.
Tout d’abord, un petit rappel du Robert qui nous définit le nom et l’adjectif « Premier » au 6ème sens comme ceci :
« Qui vient en tête pour l’importance, la valeur. Est plus remarquable que les autres ». Cette définition sied à merveille à cette Seiko que je vais vous présenter ici.
La Seiko SSA existe en 5 versions où seule l’esthétique est modifiée :
- cadran blanc/gris clair, aiguilles dorées, chiffres noirs, boitier et bracelet acier et dorés
- cadran noir, aiguilles et chiffres alu, boitier et bracelet acier
- cadran noir, aiguilles et chiffres alu, boitier acier, bracelet cuir croco noir
- cadran blanc/gris clair, aiguilles et chiffres noirs, boitier acier, bracelet cuir croco noir
- cadran blanc/gris clair, aiguilles et chiffres noirs, boitier et bracelet acier
C’est sur cette dernière que nous nous attarderons, cette alliance étant l’élue de mon coeur.
Il est difficile de décrire la couleur du cadran. Nous avons affaire à une sorte de blanc satiné, parfois gris clair chatoyant. Tout dépend à vrai dire de la lumière sous laquelle vous le contemplez. Qu’importe, il est tout simplement magique. Le contour, strié, encercle un seyant quadrillage.
Il arbore des aiguilles peintes en noir à la finition exquise. Celles-ci sont saisissantes, à la fois classes et tranchantes, mais aussi pleines de relief et de doux reflets. La trotteuse quant à elle se promène d’un pas soyeux, dévoilant la grâce du mouvement mécanique.
Des chiffres romains, peints eux aussi en noir, sont disposés sur le contour en stries et lui confèrent un look rétro des plus élégants.
A 10/11h se trouve la quatrième aiguille de cette Seiko, il s’agit là d’une aiguille des heures en mode 24h. Le contour de ce petit cadran se retrouve, pour sa partie allant de 10h à 18h, suspendu dans le vide, plus précisément au dessus du cœur de la bête.
Nous pouvons ainsi admirer à 9h le balancier plaqué or, galopant 518 400 fois par jour, 21 600 fois par heure, ou encore 6 fois par seconde.
Si une montre squelette parfaitement dénudée (comme la Swatch Body & Soul par exemple) peut lasser, l’idée du « open heart » est le mariage réussi de la pudeur et de la curiosité.
Ce cadran est par ailleurs protégé par un verre saphir traité anti-reflets du plus bel effet.
Du saphir, nous en trouvons aussi sur la face arrière du boitier, laissant apparaître le mécanisme. Pas aussi beau qu’un ETA, le mouvement de Seiko se laisse tout de même regarder avec plaisir.
Le calibre automatique embarqué est un 4R39, 24 rubis, fonctionnant comme dit plus haut à 21 600 alternances par heure et disposant d’un « stop seconde ». Il offre une réserve de marche de plus de 41h.
Le tout est emboîté dans une robe elle aussi très bien finie, ni trop lourde ni trop légère.
Le bracelet en acier inoxydable respire également la qualité, disposant d’une boucle déployante à bouton poussoir et de maillons bien évidemment pleins. Il transmet immédiatement une impression de solidité.
Tous ces détails font de ce modèle un savant mélange « de classicisme et de modernité », selon le souhait de Seiko sur cette gamme Premier.
On pourra lui reprocher l’absence de luminova, ou encore d’un dateur, mais l’originalité, l’esthétique et la finition de cette montre en font un bijou remarquable qui me comble à chaque seconde.
Merci de m’avoir lu et à bientôt !
http://www.seiko.fr/la_collection/collection_plus_info.php?c=premier&refMontre=SSA021