Lubrification d'un contre pivot sans anti-choc.

Côté platine, pas de problème (petite plaque vissée avec contrepivot), mais comment faire pour lubrifier "facilement" le contrepivot côté pont de balancier en l'absence d'anti-choc ?
- J'ai pas de pique-huile automatique (c'est ballot).
- J'ai qu'une envie modérée de dépitonner le spiral qui sort à 90° de l'autre côté de la goupille.
- Passer la lame du tournevis entre les spires pour démonter la raquetterie sans dépitonner me parait aussi risqué que peu orthodoxe...
- Lubrifier l'extrémité du pivot en passant le pique-huile entre les spires, j'ai vu faire, mais c'était sur le trottoir d'un pays en voie de développement.

Mince, va p'têt falloir que je m'achète une paire de c... et que je me lance dans le dépitonnage... Toute solution alternative serait la bienvenue.

Christian.

Evidement , achètes ta paire de C... ! Sans démontage complet , tu n'auras jamais la certitude que tes pierres sont propres , et que ton huile est correctement installée ...

Je crois qu'il va falloir effectivement en passer par là.
C'est un gousset Lip sans grande valeur, mais ça m'embêterait de flinguer le spiral, d'où ma réticence pour cet exercice périlleux (à mon niveau).

Après tout, c'est bien comme ça qu'on apprend...

Christian.

je ne comprends pas, sur un Lip le piton doit être maintenu pas une simple vis assez facile à démonter ...
idem côté raquette il doir y avoir une simple clé
mais je pense qu'il doit y avoir une subtilité

Ben pas sur ce calibre. Je ferai des photos ce soir.

Le spiral est pitonné par une goupille comme sur un de ces magnifiques Bayard. Et remettre le bidule correctement pour conserver la planéité dudit spiral, c'est pas toujours évident, d'autant que le mien parait mal enmanché. Il ressort de la goupille à 90°, comme s'il était vrillé à l'intérieur. Il est pourtant bien plat, et c'est ce que je voulais éviter de "customiser".
M'enfin, maintenant que ma virilité serait en doute, je n'ai plus d'autre choix que de prendre ce problème à bras le corps.

Christian.

TRIPLE BUSE QUE JE SUIS !!!!!

Ou alors, le des c**s. On vit la honte un peu mieux si on est couronné...

Bref, je ne sais pas ce que j'avais bu hier, ou plutôt, si...je sais.

Mon jugement hatif et l'abstraction faite d'une vis pourtant Ô combien utile :





Bertrand avait donc parfaitement décrit la situation alors que c'est moi qui avait la montre entre les mains.

C'est tant mieux ! Un p'tit coup de pique-huile rouge et le tour sera joué !

Merci, et désolé du dérangement.

Christian

ouch ... tout ça a bien vecu ...
un ancien horloger adepte de la lime

steyr a écrit:

......................
C'est tant mieux ! Un p'tit coup de pique-huile rouge et le tour sera joué !

Merci, et désolé du dérangement.

Christian

Oh ! Un piton mobile

Tiens, uns question : mon horloger m'a fait don d'un huileur automatique VERT : n'est-t-il pas trop gros pour ces pierres ?

(Si c'est trop gros, c'est pas grave, il m'a aussi offert un huileur en buis de toute beauté, avec la Moebius qui va bien !)

Ah, les huileurs automatiques sont proscrits par notre prof. Il préfère que nous prenions l'habitude du geste plutôt que de l'utilisation de cet outil pourtant formidable. Je trouve que son raisonnement se tient et comme je le disais plus haut, je trouve plus d'aisance dans ces opérations, qu'au début.

Du coup, je n'ai pas idée de la taille que représenterait le vert... ou quelque autre couleur...
"Je passe la main"

Christian.

Bon apparement Christian , tu es parti pour bien ramer sur cette montre ! Et je ne saurai trop de conseiller cette magnifique SECTOR , qui a déjà fait ses preuves dans ce domaine ...

C'est vrai que si je commence par buter sur ce genre de bêtise, je ne suis pas sorti de l'auberge. Je vais me ressaisir !!

Bon, sinon, à part la customisation du pont de balancier, le reste à l'air sain. Boh, et puis, c'est vraiment histoire de réviser ces goussets que j'ai acheté l'année dernière et que je n'ai pas encore osé profiter. J'ai bien fait, car les huiles étaient vraiment pourries...

C'est le Bee gees de gauche :



Les autres seront également révisées car une inspection du mouvement à la loupe à vite révélé les compétences du vendeur en terme de "révision"... Le monsieur semblait avoir des bon prix sur les huiles, et entendait bien le faire savoir ! Tout baigne ...

Christian.

Bonsoir steyr

Je vois que l'ont à le même goût

J’aime beaucoup les montres gousset

Une fois révisées cela feras de belle montre

Bon courage

Cordialement

Spiral

steyr a écrit:

Côté platine, pas de problème (petite plaque vissée avec contrepivot), mais comment faire pour lubrifier "facilement" le contrepivot côté pont de balancier en l'absence d'anti-choc ?
- J'ai pas de pique-huile automatique (c'est ballot).
- J'ai qu'une envie modérée de dépitonner le spiral qui sort à 90° de l'autre côté de la goupille.
- Passer la lame du tournevis entre les spires pour démonter la raquetterie sans dépitonner me parait aussi risqué que peu orthodoxe...
- Lubrifier l'extrémité du pivot en passant le pique-huile entre les spires, j'ai vu faire, mais c'était sur le trottoir d'un pays en voie de développement.

Mince, va p'têt falloir que je m'achète une paire de c... et que je me lance dans le dépitonnage... Toute solution alternative serait la bienvenue.

Christian.

Bonjour,

L'huilage entre les spires est plus courant qu'on ne l'imagine, et pas reservé au tiers monde. c'est un geste disons " professionnel ", necessaire lorsqu'il faut abattre le quota de rhabillages necessaire pour vivre.

Si bien exécuté, et pour autant qu'il ne s'agisse pas d'un CGS élevé ou d'un Bréguet, il est généralement sans conséquence facheuse ; au pire huillage du spiral lui-même, ce qui n'est pas la cata. , on rebenzine après dépitonnage.


Si manque d'habitude, possibilité cependant d'excentration .

carlgustav a écrit:

Bonjour,

L'huilage entre les spires est plus courant qu'on ne l'imagine, et pas reservé au tiers monde. c'est un geste disons " professionnel ", necessaire lorsqu'il faut abattre le quota de rhabillages necessaire pour vivre.

Si bien exécuté, et pour autant qu'il ne s'agisse pas d'un CGS élevé ou d'un Bréguet, il est généralement sans conséquence facheuse ; au pire huillage du spiral lui-même, ce qui n'est pas la cata. , on rebenzine après dépitonnage.


Si manque d'habitude, possibilité cependant d'excentration .

Le problème le plus important est, comme l'a très bien souligné LAO, que sans démontage du coqueret, impossible de savoir l'état de propreté du contre-pivot. Alors huiler sur de la mer**, c'est pas le top.

reparatheure a écrit:

carlgustav a écrit:

Bonjour,

L'huilage entre les spires est plus courant qu'on ne l'imagine, et pas reservé au tiers monde. c'est un geste disons " professionnel ", necessaire lorsqu'il faut abattre le quota de rhabillages necessaire pour vivre.

Si bien exécuté, et pour autant qu'il ne s'agisse pas d'un CGS élevé ou d'un Bréguet, il est généralement sans conséquence facheuse ; au pire huillage du spiral lui-même, ce qui n'est pas la cata. , on rebenzine après dépitonnage.


Si manque d'habitude, possibilité cependant d'excentration .

Le problème le plus important est, comme l'a très bien souligné LAO, que sans démontage du coqueret, impossible de savoir l'état de propreté du contre-pivot. Alors huiler sur de la mer**, c'est pas le top.

Bien sûr, mais dans le cas d'un nettoyage US ou Vibrasonic, il est normalement possible d'agir ainsi, ces techniques prétendant assurer la propreté sans démontage ;en principe...

Je préfére cependant de loin le démontage complet, et quand je le peux, bannir les ultra_sons, surtout sur ancre et roue d'ancre

Différence entre "théorie" et "pratique"...

Je nettoie tous mes mouvements aux ultrasons (roue d'ancre comprise) et jamais aucun problème (meilleurs résultats qu'aux classiques bains rubisol et essence). En revanche, même aux ultrasons, lorsque les huiles sont bien "sèches", il peut y avoir des résidus que l'on ne verra qu'en démontant les coquerets.