ZEN Rang: Administrateur
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| Sujet: «Il faut croire à ce qu'on fait» Lun 16 Avr 2007 - 7:27 | |
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- «Il faut croire à ce qu'on fait»
Ces quatre dernières années, Certina, la marque sport du Swatch Group, a quasi doublé ses résultats. Une performance éclatante dans le segment du milieu de gamme. Philippe Oudot Dans l'esprit du consommateur, Certina est la montre sport au caractère bien trempé, associée aux sports extrêmes: Formule 1, moto, cascades. C'est l'ADN de la marque. Ce monde, son président Adrian Bosshard le connaît bien: avant de prendre les commandes de la marque, il a en effet brillé au plus haut niveau sur les pistes de motocross, puis les circuits de moto du monde jusqu'en 1996. Et si l'identité de Certina dépasse largement ce monde de l'extrême, cette association est porteuse en termes de fiabilité, de robustesse - donc de crédibilité. Mais la clé du succès, souligne Adrian Bosshard, repose avant tout sur l'engagement de toute son équipe, qui croit à ce qu'elle fait, au potentiel de cette marque plus que centenaire (elle a été créée en 1888), et qui s'engage avec passion. Avec un succès extraordinaire, puisque depuis 2003, les résultats de Certina ont quasi doublé. «Nous avons gagné de nouveaux marchés - Chine et Australie en 2006 -, mais aussi connu un bond spectaculaire sur nos marchés d'Europe, des anciens pays de l'Est et du Moyen-Orient.» Et Adrian Bosshard de souligner que dans son segment de marché (milieu de gamme), Certina a connu une croissance bien supérieure à la moyenne: «Cela signifie que nous avons pris des parts de marché à des concurrents.» S'il revendique ce lien avec les sports extrêmes, Adrian Bosshard souligne que la marque ne se résume pas qu'à cela, car ce créneau représente 40% des ventes. Le reste se décline à parts égales entre les montres sport classique, et sport élégant, avec toujours plus de modèles féminins. «Ce ne sont pas des réductions de montres homme, mais des créations conçues pour les femmes.» Et de relever que cet équilibre entre les trois gammes de produits donne à la marque toute son assise et sa cohérence que le consommateur apprécie visiblement. Mais le succès de Certina tient aussi à son appartenance au Swatch Group, relève Adrian Bosshard en toute humilité. «C'est extraordinaire de pouvoir bénéficier de la force de frappe du No 1 mondial de l'horlogerie, que ce soit en termes de développement, de production, de marketing ou de distribution.» Chacune des marques dispose d'une large marge de manœuvre pour se développer de façon autonome. «En parlant des marques du groupe, Monsieur Hayek Senior dit souvent qu'il a 18 enfants. C'est très motivant de sentir que chacun a sa place et est apprécié dans la famille.» S'agissant des perspectives d'avenir, Adrian Bosshard se montre très optimiste. Pas seulement à cause de l'euphorie actuelle dans l'horlogerie, «mais parce que nos ventes ne sont pas simplement des achats de détaillants qui viennent grossir des stocks, mais des achats effectifs, qu'on retrouve au poignet des consommateurs», souligne-t-il. Dans ce contexte, le marché est-européen est en pleine croissance, car le pouvoir d'achat y a augmenté et permet à beaucoup de monde de s'offrir une montre de qualité à prix raisonnable. Cela dit, Adrian Bosshard garde les pieds bien sur terre: rien n'est jamais acquis et comme pour tout sportif, le succès ne se gagne qu'à force de remettre sans cesse l'ouvrage sur le métier. /PHO DS blue ribbon Ce garde-temps de plongée signé Certina est doté d'une valve de surpression est étanche à 330 m. (ldd) «Nos ventes ne sont pas des achats de détaillants qui viennent grossir des stocks, mais bien des achats effectifs qu'on retrouve au bras des clients.» Adrian Bosshard http://www.journaldujura.ch/front_article.cfm?id=207498&kap=bta _________________ Contraria contrariis curantur. (Les contraires se guérissent par les contraires).
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