La multiplication des annonces sur la future reprise en main de Zenith et les difficultés temporaires de cette manufacture génère une série d'observations, de points de vue et d'avis qui ont le mérite de démontrer l'intérêt porté à Zenith mais ne constituent évidemment pas l'ébauche d'une stratégie qui relève d'un métier maîtrisé au regard de marchés dont les exigences sont finalement assez diverses.
Qu'on aime Zenith ou qu'on prenne la marque en grippe n'est pas le sujet. Aimer un modèle, une communication, une technologie ne suffit pas à faire vivre une maison mais assoit ses orientations par une meilleure connaissance des aspirations de ses clients.
De l'adoration aveugle et de la détestation systématique, je ne sais pas ce qu'il faut préférer. Les deux aident à construire. Je me souviens d'avoir un jour évoqué avec l'un des présidents de la manufacture la détestation systématique des modèles Defy Xtrem. Il m'avait répondu que cela n'avait pas d'importance et que ce qui était essentiel était que l'on parle de la marque.
Le recul me fait considérer qu'il avait totalement raison. Nous aurons dans les mois à venir à être les témoins de tentatives, de succès et peut-être aussi de quelques erreurs mais nos avis quels qu'ils soient auront cet intérêt inestimable de mieux comprendre et de faire mieux comprendre ce que nous attendons.
On a le droit de ne pas aimer mais pas celui d'interdire aux autres de le faire. On peut partager, convaincre, se laisser convaincre. Chacun l'exprime avec ses mots, ses références et ses moyens. Personnellement, je ne néglige aucun avis.
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Contraria contrariis curantur. (Les contraires se guérissent par les contraires).