ZEN Rang: Administrateur
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| Sujet: François-Paul Journe Mar 13 Sep 2005 - 19:50 | |
| Un article de décembre 2003 sur FPJ qui est certainement à ce jour l'un des horloger les plus créatifs ... - Citation :
Un horloger pas comme les autres Portrait: né à Marseille, installé à Genève, François-Paul Journe se distingue par sa maîtrise technique. Ses modèles font le bonheur des collectionneurs
François-Paul Journe a lancé ses collections F.P. Journe – Invenit et Fecit (inventé et fait) en 1999. Aujourd’hui, le succès est grandissant. «Il y a plus de chefs d’entreprise que de gens qui font des montres. Ça doit pas être compliqué». François-Paul Journe n’est pas un horloger comme les autres. Son parcours, déjà, est atypique. Il est né à Marseille. «A l’école, j’étais un cancre». A sa sortie, destination l’école technique de la cité phocéenne où il apprend le service après-vente. Ces établissements «étaient remplis de gens qu’on ne voulait pas ailleurs», confie-t-il. Il termine ses études à Paris, puis rejoint son oncle qui possède un atelier de restauration. Nous sommes en 1978. «J’ai connu beaucoup de collectionneurs au magasin», explique-t-il. A cette époque, il rencontre aussi Catherine Cardinal qui deviendra le conservateur du MIH – le Musée international d’horlogerie de La Chaux-de-Fonds en 1988.
En 1999
«De ce noyau, j’ai reçu toute cette culture», indique François-Paul Journe qui a créé sa première montre en cinq ans. Il établit son propre atelier à Paris en 1985. En 1989, il reçoit le Prix Gaïa du MIH. Après avoir créé à Genève une société pour la conception de calibres exclusifs au service des marques, il franchit un nouveau pas en 1999 avec le lancement d’une collection de chronomètres F.P. Journe Invenit et Fecit (Inventé et fait), distribuées par Montres Journe. Les premiers clients ont été livrés la même année. «Tout l’argent gagné est réinvesti», explique notamment l’horloger. Ceci a permis à la société d’acheter récemment un immeuble à Genève. Aujourd’hui, la production atteint quelque 700 montres par année. Tout est vendu ou prévendu. «Il n’y en aura pas plus l’année prochaine parce qu’il faut former des horlogers». En 2004, deux personnes seront initiées au service après-vente. Pour François-Paul Journe, a l’avenir, «les limites de production ne seront pas beaucoup plus élevées. Je suis un horloger et je veux le rester. Je ne suis pas un industriel».
De nombreux atouts
L’horloger a le souci de l’indépendance. «On a tout le temps. Tout ce qui n’est pas fait aujourd’hui sera fait demain.» Il a ouvert une boutique en nom propre au Japon mais n’entend pas essaimer. Il n’est pas représenté à Hong Kong, ni en Russie, en Allemagne ou en Amérique du Sud. «A terme, il faudra peut-être y être, mais ça implique de doubler la production. Nous ne ferons pas plus.» En termes de pièce, il aimerait faire «tout ce qui touche à l’horlogerie comme la montre de poche, la pendulette ou les pièces uniques». Et de noter que dans ces catégories, «le personnel est peu productif, ce qui n’est pas la même chose que pour les montres-bracelets». Qu’est ce qui fait la force de François-Paul Journe? Patrick Kremers, directeur aux Ambassadeurs, confie: «Les montres Journe ont apporté quelque chose de nouveau en termes de technique. Les premiers client collectionneurs ont été excité.» Il y trouve aussi une motivation pour le détaillant. «Pour nous, c’est la possibilité de présenter quelque chose de nouveau. Nous aimons passionnément les montres.» Patrick Kremers note encore que «François-Paul Journe est son équipe, ce sont des gens à l’écoute du marché, du client, des collectionneurs». L’horloger confirme: «Je suis très demandeur de ces retours».
Daniel Droz Extrait de http://www.limpartial.ch _________________ Contraria contrariis curantur. (Les contraires se guérissent par les contraires).
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