Bonjour à tous,
Victorinox présenta en 2014 à Baselworld un nouveau modèle : l’INOX.
Inox c’est pour Impact Neutralizing Object for the X-tremes, une montre capable de résister à tout ou presque. Et pour les 130 ans de la marque elle fut confrontée à 130 tests, certains plus torturés que d’autres.
Elle doit survivre à :
- une chute de 10 mètres
- 2 heures dans une machine à laver à 90°, cycle à fond
- l’exposition à une flamme pendant une minute, environ 1 200°
- un bain dans de l’acide sulfurique et nitrique
- un passage sous un tank de 64 tonnes
- et j’en passe…
Je vous invite à aller voir sur leur site ou sur youtube les vidéos de certains tests.
Pour résumé, quand tu acquières cette montre tu préviens ton notaire pour lui dire à qui tu la transmettras, car elle te survivra.
C’est cet esprit de robustesse qui m’a attiré (en plus du style), même si je ne lui ferai pas subir tout ce qu’elle peut endurer.
Ouverture des boiboites (intérieur en vrai skaï).
On y trouve le livret de garantie (3 ans), la petite fiche qui dit que ta nouvelle montre est indestructible, le bumper de protection… la montre.
Le boitier
Le boitier est en inox 316L, taille 43 mm, 48 avec la couronne, 54 corne à corne, épaisseur 14 mm. Il donne l’impression d’être tailler au laser dans la masse. Il passe bien sur mon poignet de 17,5 cm, faut pas plus grand.
La lunette est ronde, biseautée de 6 facettes pour donner cet aspect « écrou » si particulier. Elle dépasse très légèrement du verre, c’est subtil.
L’alternance poli/brossé est du plus bel effet, ça me rappelle la Sumo.
Le verre est un saphir traité antireflets, assez efficace d’ailleurs.
La couronne siglée est vissée, le protège couronne très englobant rempli bien son office.
Le fond vissé n’est pas trop proéminent, il ne fait pas une bosse sous le boitier. L’étanchéité est donnée pour 200 mètres.
L’ensemble fait 178 grammes avec 6 maillons en moins.
Pour les activités extrêmes, il y a le bumper. Cet accessoire se clipse sur le boitier afin de protéger l’ensemble à l’exception des cornes (une autre version du bumper recouvre le tout).
J’ai choisi la version rouge, c’est LE rouge
Victorinox, le même que les couteaux suisses.
Le cadran est épuré, lisse, sans fioritures, exception faite de la marque ainsi que de la profondeur maximale.
Le logo
Victorinox fait office d’index à 12h, les autres index sont en forme de rectangle très légèrement cunéiformes et rentrants dans le rehaut. Le tout est cerclé et recouvert de luminova .
Le rehaut est quant à lui peint de multiples graduations (un poil trop à mon gout) mais comme les tracés sont fins cela ne surcharge pas la montre.
Le guichet date se trouve à 4h30, il est assez profond et de ce fait ne facilite pas la lecture de la date. Il faut être bien en face ou presque.
Les aiguilles des heures et des minutes sont elles aussi recouvertes de luminova. Celle des secondes ne l’est pas, mais est entièrement blanche. Elle est rouge pour les autres couleurs de cadrans.
Le luminova est présent mais peu puissant. Il reste en dessous de ma sumo (le phare de la boîte à montre).
Initialement sur strap caoutchouc, l’Inox s’est vu dotée d’un bracelet métal.
Ce dernier est dans le même esprit que la montre, il se veut solide et résistant. Il a ainsi plusieurs particularités.
Tout d’abord les end links sont mobiles autours des pompes et non encastrés dans le boitier. A l’approche du fermoir les maillons deviennent plus petits et sont maintenus ensemble par des goupilles.
Le fermoir est spécial. Conçu pour ne pas se déformer s’il se retrouve écrasé, il offre tout de même une sécurité si le clip (siglé) se défait. Ça demande un coup de main pour manipuler ce fermoir, on s’énerve un peu au départ puis en deux jours l’habitude est prise.
Je suis agréablement surpris par le confort de ce bracelet. Bien ajusté sans faire garrot, il en fait oublier le poids de la montre.
Le mouvement est un Ronda 715, remontage automatique à pile, réserve de marche de 2 ans.
… Bon oui c’est un quartz, je sais, j’en entends qui grognent derrière leurs écrans.
Le choix du quartz se justifie en raison des tests que doit passer la montre, un mouvement méca serait plus sensible aux chocs et vibrations. Mais je l’avoue, pour l’utilisation que je compte en faire, un mouvement auto m’aurait très bien convenu (je n’ai pas prévu de mettre ma main au feu ou de passer sous un tank).
Pour conclure j’adore cette Inox, le boitier, la couleur, le bracelet, l’ensemble est bien fini et respire la qualité. J’émets cependant deux petits bémols : le guichet date un poil trop profond et le luminova qui manque de force.
Avec ma Sumo, je trouve les deux complémentaires.
Et le petit wristshot qui va bien.
Pour finir
Victorinox a pésenté à Baselworld 2016 deux nouvelles Inox. L’une en titane, de couleur grise, se veut plus légère. La deuxième est une plongeuse, avec lunette graduée, index différents, mouvement amagnétique. De plus de nouveaux coloris de cadrans rejoignent la gamme.
Veuillez m’excuser pour la piètre qualité des photos et les petites poussières, tout a été fait au smartphone.
Merci à FAM et aux FAMeurs pour la passion, les connaissances et le partage
J’espère que ça vous a plu, merci de m’avoir lu.