ZEN Rang: Administrateur
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| Sujet: Actu: Jérôme Lambert, premier de classe 31/3/2017, 18:56 | |
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- Jérôme Lambert, premier de classe
La semaine prochaine, Jérôme Lambert prendra la tête d’un pan entier du groupe de luxe Richemont aux côtés de Georges Kern. Portrait d’un homme dont personne ne connaît les défauts
Jérôme Lambert a pris du retard. Installé dans une suite de cet hôtel londonien, le patron de Montblanc doit composer avec un agenda surchargé. Il nous reçoit ce jour-là pour nous présenter la première montre connectée de la marque. Il n’en dira finalement pas un seul mot.
Car, professionnellement, Jérôme Lambert est à un tournant. Dès la semaine prochaine, il ne sera plus le numéro un de la marque de Hambourg, mais prendra la direction d’un pan entier du groupe de luxe Richemont, à qui appartient Montblanc. Aux côtés de Georges Kern, actuel directeur d’IWC qui gérera la partie «horlogerie, marketing et numérique», Jérôme Lambert pilotera une division baptisée «services centraux et régionaux» ainsi que toutes les marques qui ne font ni de l’horlogerie, ni de la joaillerie.
Un homme discret
Dresser son portrait n’est pas facile. D’abord car, si l’homme ne rechigne jamais à discuter avec des journalistes, il reste discret: on ne sait rien de sa vie privée sinon qu’il a deux filles, que sa femme travaille dans la finance et que son cheval s’appelle Vinilla. Ensuite car il semble n’avoir aucun défaut. De ses multiples collègues que Le Temps a contactés (anciens et actuels), la seule critique entendue est qu’il «exigeant». La belle affaire! Sinon, c’est un torrent de qualificatifs enthousiastes: travailleur, vif, juste, humble, proche de ses collaborateurs, humain…
Alors qu’il sirote sa première gorgée de thé vert, Jérôme Lambert botte en touche. «Bien sûr que j’ai des défauts. Demandez à mes filles; elles m’en trouveraient des milliers.» Il s’estime par exemple insatiable. «J’ai dû apprendre à accepter de ne pas pouvoir satisfaire ma faim de découvertes et de travail. Cela n’a pas toujours été facile», explique-t-il. Avant d’ajouter, dans un sourire: «Et un autre défaut est que j’adore la Vallée de Joux.»
Je me suis beaucoup plu à l’école de commerce. J’ai vraiment compris ce que je voulais faire.
Ce n’est pas une surprise. «N’oubliez jamais que son père était un éleveur de moutons. Jérôme Lambert est avant tout un terrien», rappelle un proche collaborateur. Né en 1969, il a grandi dans un petit village situé «entre Vesoul et Besançon». De son enfance, il se rappelle avoir été «marqué par la Suisse», un pays où ses grands-parents partaient volontiers en vacances. Après l’école, où il est premier de classe mais aussi, de son propre aveu, «un agité», les choses sérieuses commencent. «Je me suis beaucoup plu à l’école de commerce. J’ai vraiment compris ce que je voulais faire.» Il obtiendra son diplôme et figurera parmi les quatre meilleurs de sa promotion. Il précise: «sur 300».
Lorsque Jérôme Lambert rejoint pour la première fois la Vallée de Joux en 1996, c’est le coup de foudre. Il entre chez Jaeger-LeCoultre comme contrôleur financier. Il vient des PTT, où il a travaillé sous les ordres du charismatique patron Jean-Noël Rey. «Je me levais à cinq heures du matin et je terminais à onze heures du soir, se souvient-il. Je n’ai jamais autant travaillé que lorsque j’étais dans la fonction publique.» Lire la suite https://www.letemps.ch/economie/2017/03/30/jerome-lambert-premier-classe _________________ Contraria contrariis curantur. (Les contraires se guérissent par les contraires).
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Gacpt Membre super actif
Nombre de messages : 332 Localisation : Paris Date d'inscription : 21/05/2011
| Sujet: Re: Actu: Jérôme Lambert, premier de classe 1/4/2017, 01:10 | |
| Bien trop discret pour diriger une marque comme JLC qui a besoin de se renouveler. A voir ce qu'il peut apporter à un niveau plus élevé au niveau du groupe |
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