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MessageSujet: LIP   LIP EmptyDim 23 Avr 2017 - 17:32

Sujets LIP

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MessageSujet: Le Chronographe LIP de la première guerre mondiale    LIP EmptyMar 25 Avr 2017 - 7:38

Le Chronographe LIP aux mains des armées de la première guerre mondiale


Les chronographes sont parmi les premiers instruments de précision dont furent dotés les militaires lors de la première guerre mondiale pour améliorer le réglage des tirs. La firme française LIP fut l’un des fournisseurs institutionnels des armées et livra plusieurs milliers de pièces aux militaires.  La marque, très populaire, gagna en notoriété et rivalisa avec les plus grandes maisons suisses.



LIP Lip_1910


La naissance d’une grande firme horlogère  

En 1867, Emmanuel Lipmann, avec ses fils Ernest et Camille, fonde un atelier d’horlogerie sous l’enseigne « Comptoir Lipmann ». L'atelier devient, en 1893, la « Société Anonyme d’Horlogerie Lipmann Frères ». En 1896, le « Chronomètre Lip » est commercialisé et LIP devient la marque de la manufacture horlogère et prend alors place sur les cadrans des montres. La manufacture produit à ce moment, plus de 2 500 pièces par an. LIP ne va alors cesser de progresser autant dans la diversité des produits que dans les volumes fabriqués. La marque pratique de véritables opérations marketing et la publicité devient omniprésente dans tous les journaux de l’époque.
La concurrence est féroce face aux manufactures suisses avec lesquelles LIP rivalise avec habileté et malice. Les Lipmann qui font de nombreux déplacements en Suisse maitrisent parfaitement les orientations à donner à la production pour conserver des marchés sur lesquels les Suisses viennent également se battre.    


LIP Lip_ch10



Une politique de communication intense a donné des ailes à LIP
 


Lorsqu’éclate la première guerre mondiale, LIP est sans doute l’une des marques qui investit le plus dans la publicité. Très vite, l’armée française déjà cliente de LIP, va commander pour ses artilleurs des chronographes afin de faciliter le réglage des tirs. En connaissant la distance à laquelle était placé l’ennemi et le temps mis par un obus à atteindre un point donné, on pouvait avec un bon chronographe adapter l’angle de tir et ainsi atteindre l’objectif à la distance voulue.  
La manufacture annonce en 1916 avoir vendu des milliers de pièces aux armées françaises et alliées. Les références d’inventaires militaires à quatre chiffres gravées sur les pièces LIP attestent de la véracité de ces affirmations.  
LIP ne fabrique pas ses ébauches de chronographes mais les achète en Suisse. Ce sont essentiellement des mouvements Valjoux que la firme n’hésite pas parfois, à modifier pour y ajouter une note propre à « LIP ».  


Une marque omniprésente aux côtés des poilus

Les montres livrées aux armées françaises sont gravées par ces dernières sur le fond « Guerre SG » suivi d’un numéro d’inventaire.  La plupart des montres chronographes à vocation militaire livrées étaient en acier noirci, matière préférée au métal nickelé et à l’argent plus onéreux. Les cadrans sont marqués « LIP », « Chronographe LIP » ou « Chronotachymètre LIP ». Les différentes versions ont sur le cadran en émail, à de rares exceptions près, un double marquage des heures en périphérie avec au centre et en rouge, les heures postérieures à 12 heures. L’armée a manifestement privilégié la lisibilité des pièces et a quasi systématiquement opté pour des chiffres arabes. L’illettrisme des soldats en 1914 était relativement courant et l’armée devait « former » ses troupes à la lecture des cadrans et parfois leur apprendre à lire les chiffres, voire leur enseigner la lecture de l’heure.  


LIP Lip_ch11


L’armée française a beaucoup joué le jeu de la préférence nationale dans le choix de ses montres, en privilégiant la manufacture de Besançon. Les Lipmann n’hésitaient pas à intervenir au plus haut niveau pour défendre les intérêts de leur entreprise. Leurs efforts furent largement payants et la notoriété de LIP s’élargit grâce à la livraison de pièces aux militaires.  Parmi les concurrents directs de LIP, Zenith dont une filiale était installée à Besançon ne bénéficia pas des mêmes attentions militaires de la part de l’armée française.

LIP Lip_ch12


La marque LIP était à l’époque très populaire. Il était courant que des poilus portent à titre personnel des Lip, soit de poche, soit des montres bracelet. Chez LIP, en livrant les armées, on savait que cela renforçait la notoriété de la marque bien au-delà des garanties de commandes que cela offrait à la manufacture. Les porteurs de montres plaçaient autant de fierté à annoncer qu’ils portaient une LIP que ceux qui avaient choisi Longines ou Omega pouvaient en avoir. Voir des pièces LIP utilisées par les militaires procurait un sentiment de fiabilité et de longévité des instruments. La manufacture en communiquant dans ses campagnes de publicité sur son soutien aux armées, se rend ainsi encore plus populaire.  


LIP Lip_ch13


Un dynamisme à toutes épreuves

Lip va aussi soigner son réseau de distribution. Les montres bien conçues et fiables sont aisées à réparer et les détaillants se voient consentir des facilités de paiement s’ils font de LIP leur marque leader. Les représentants de commerce chargés de faire vivre le réseau de distribution maintiennent un contact régulier avec chaque détaillant dont le stock est renouvelé rapidement. La manufacture met même à disposition des clients, des montres de SAV pendant le temps des réparations, une pratique héritée des Américains.

LIP fait preuve d’une dynamique sans pareil à un moment crucial de l’histoire de l’horlogerie, histoire qui coïncide avec la guerre au cours de laquelle la montre bracelet va se répandre et venir progressivement se substituer aux montres de poche qui vont tout de même demeurer encore en tête des ventes, plus de 20 ans, avant d’être dépassées en volumes par les pièces de poignets.

LIP ira pendant la guerre jusqu’à personnaliser les montres en diffusant sur ses cadrans, des messages glorieux ou encourageants à côté du nom de la marque. Il n’est pas une idée que LIP n’ait pas exploitée avant ou simultanément aux autres marques suisses. Le succès du chronographe est immense également auprès de la clientèle civile à laquelle LIP offre le choix entre l’acier et l’argent ou l’or.


LIP Lip_1911

L’image de LIP après la première guerre mondiale est celle d’une manufacture proche des besoins de ses clients et largement diffusée jusqu’à la moindre commune de province. LIP fut l’une des firmes qui assura la conquête sociale de la détention individuelle de l’heure juste, une marque transgénérationnelle dont on achetait les montres avec la certitude de pouvoir les céder à ses enfants.

LIP Lip_1912

Les armées finirent par réformer dans les années 30, les chronographes utilisés pendant la première guerre. L’évolution des armements rendit ces pièces obsolètes même si les militaires lors de la seconde guerre mondiale utilisaient encore des chronographes de poche et notamment ceux de LIP ou Airain.
Témoins d’une époque, ces instruments de précision marquèrent les prémices des guerres modernes, celles où l’aviation allait devenir un redoutable moyen d’aller à la rencontre de l’ennemi avec à bord, des instruments tels les compteurs ou les altimètres que les horlogers allaient également fournir aux armées.


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MessageSujet: L'histoire vraie et exceptionnelle d'une LIP que nul n'oubliera...   LIP EmptyMar 15 Aoû 2017 - 23:48

L'histoire vraie et exceptionnelle d'une LIP que nul n'oubliera...



Elle, on l'appelait Loulou et lui, c'était Gontran. Ils s'aimaient comme deux jeunes en pleine force de l'âge peuvent s'aimer en passant de l'adolescence à l'âge adulte. Ils se connaissaient depuis l'enfance et habitaient le même village. C'est en 1912 que leur amitié s'est transformée en amour, un sentiment puissant teinté de complicité et de don de soi. Ils n'avaient que 16 ans quand ils se sont jurés de ne jamais se quitter. Ils se retrouvaient secrètement derrière la grange du père Fournier, un fermier du coin. Là au printemps 1912, pour la première fois, Loulou et Gontran se sont embrassés. Loulou en mourrait d'envie depuis longtemps mais Gontran bien trop timide, ne savait pas s'il pouvait oser. Il avait tellement peur de perdre le regard profond de Loulou et son petit sourire entendu. C'est qu'elle est jolie Loulou et elle a en plus cette tendresse quasi-maternelle qui fait littéralement fondre Gontran.

Lorsque la guerre éclate en 1914, Loulou est tétanisée à l'idée de voir partir Gontran. C'est impossible qu'on lui arrache son amour de cette manière au moment ou le couple envisage le mariage. Loulou imagine déjà sa robe de mariée, une robe que sa mère lui coudra avec la Singer à pédale qui trône dans la salle de séjour de la maison familiale. Gontran y est déjà reçu comme le futur gendre, on l'apprécie comme un fils. Mais l'ordre de mobilisation tombe en juillet 1916. Gontran va partir dans deux semaines, début août. Il lui lâchera la main et l'embrassera de loin en lui faisant signe tant qu'il l'apercevra depuis la fenêtre du train.

Loulou a un mauvais pressentiment et avec toutes ses économies, elle décide d'offrir à Gontran un objet porte bonheur qui ne le quittera pas, une Lip qu'elle a vue dans la vitrine du bijoutier. C'est l'inscription sur le cadran qui l'a séduite car elle pense qu'avec de tels mots, le mauvais sort sera conjuré.

LIP Lip_1913

"Chronomètre Lip avec le souhait qu'il ne marque pour vous que des heures heureuses" Forcément la montre sera un porte bonheur. Gontran ne la quittera jamais !

LIP Lip_1910

Loulou l'aurait voulue en or ou en argent mais ses économies suffisent à peine à payer la version en métal blanc. Il y a sur le fond une commémoration et une inscription qui rappelle les fronts de cette salle guerre.

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Loulou n'a pas les moyens de faire graver un monogramme sur la montre. Déjà le bijoutier lui a consenti une remise et lui a expliqué que cette montre n'est pas un modèle ordinaire. "C'est un chronomètre ! Vous voyez, il est vendu avec un bulletin de marche, c'est un très beau mouvement !"

LIP Lip_1912


LIP Lip_1911

Loulou voulait le meilleur pour son Gontran. Lorsqu'elle lui offre la montre, elle ne sait pas cacher son émotion. Gontran en découvrant l'inscription sur le cadran promet qu'il ne la quittera jamais et qu'elle sera son porte chance. Loulou prend la main de Gontran et la pose sur sa poitrine. "Tu sens mon cœur qui bat" Il sourit ... Il s'arrêtera si tu ne reviens pas." Elle fond en larmes. Loulou retient les siennes.

Il pleut ce dernier jour de juillet. "Je ne veux pas que tu partes ! lui dit Loulou sur le quai de la gare." Gontran monte courageusement dans le train avec les autres qui sont appelés en même temps que lui. Il sont tous très jeunes. Certains ont encore des visages d'enfants. Loulou est si triste, le regard embué par les larmes, elle ne peut que deviner que Gontran lui fait signe mais elle ne le voit plus. Sa main s'anime avec son mouchoir et dans un bruit terrible, la locomotive entraine les voitures où les jeunes gens tentent une dernière fois de dire adieu à leurs familles. Les parents de Loulou prennent leur fille par les épaules et l'entrainent vers la maison. "Il reviendra, tu verras, vous serez heureux ensemble et puis la guerre ne va plus durer longtemps."

Pour Gontran, la guerre ne durera effectivement pas longtemps. A Maurepas, le 24 août 1916 lors de la bataille de la Somme, Gontran est tué par un obus. Son corps est ramassé mais comme il a conservé sa plaque et sa montre sur lui, on pourra rendre ses affaires à sa famille. La montre est restituée à Loulou par les parents de Gontran qui ont reçu une lettre du service de la guerre. Loulou s'effondre, sa vie vient de basculer, plus rien ne sera comme avant. Son bonheur ne sera jamais complet.
Elle grave elle-même avec la pointe d'un clou quelques mots à l'intérieur du fond de la montre de Gontran.


LIP Lip_1911

LIP Lip_1910

Elle accroche une chainette à la montre et ne la quittera plus. Le monogramme sur le fond fut gravé bien plus tard. Loulou a mis des années pour reprendre goût à la vie. C'est difficile de faire partie d'une génération perdue. Dans les années 1925, elle s'est mariée avec un garçon du village, un très bon ami de Gontran qui lui non plus ne l'a pas oublié. Mariage d'amour ou de raison, Loulou est devenue maman deux ans plus tard. Tous les ans jusqu'à son dernier souffle, elle est allée dans la Somme le 24 août sur le cimetière militaire. Gontran y est quelque part. Loulou avait intuitivement désigné une croix où elle venait parler et se recueillir. Elle y racontait tout ce qu'elle faisait comme pour faire approuver par Gontran qu'elle avait eu raison de continuer à vivre. Cette histoire n'est pas une fiction, c'est juste le récit de deux vies brisées par la guerre et qu'une montre LIP à liées pour l'éternité.


LIP Lip_1916


Droits réservés - Joël Duval - Forumamontres - Août 2017

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MessageSujet: La vraie histoire de la Lip Nautic Ski   LIP EmptyLun 11 Déc 2017 - 10:56

La Lip Nautic Ski



LIP Lip_na11



Durant les années 40 et 50, les manufactures suisses concentrent leurs recherches et développements sur la création de calibres à remontage automatique. Convaincues à juste titre de détenir la vérité sur la manière dont doit évoluer l’horlogerie, les manufactures helvétiques avancent à grands pas dans ces domaines en multipliant les nouveautés. Dans le même temps, plusieurs firmes et en particulier Bulova se montrent très réactives à l’arrivée sur le marché des premières montres électriques.
La firme américaine qui embauche en 1950 Max Hetzel écarté par l’industrie Suisse, confie à ce dernier, dès 1952, la création d’un calibre électromécanique révolutionnaire. Hetzel développera pour Bulova un système basé sur un diapason qui attendra le début des années 60 pour connaître une concrétisation commerciale. Les manufactures d’horlogerie vont alors se livrer une « guerre froide » pour innover à tout prix et développer des systèmes électromécaniques.  En attendant que leurs bureaux de recherches et développement internes débouchent en ce domaine, elles exploiteront des mouvements achetés à des sous-traitants.

LIP Pul_li10
Publicité LIP de 1968

Côté français, LIP, la manufacture créée par Emmanuel Isaac Lipmann en 1867 et dirigée dès après la seconde guerre mondiale par Fred Lipmann se consacre dès la prise de fonction de ce dernier au développement non pas des mouvements automatiques que LIP achète à l’extérieur, mais à la création d’un calibre électromécanique. Le premier d’entre eux voit le jour en 1952 dans une série confidentielle sous le nom de « Electronic ». Côté Suisse, le président d’une grande manufacture qui harcèle depuis des mois ses cadres pour les faire avancer sur la mise au point d’un mouvement électromécanique est furieux « Comment un Français a-t-il pu se montrer plus rapide qu’eux ? »
Lip et les grandes manufactures suisses ont une histoire parallèle et un rythme d’évolution qui semble quasi « coller » et se décalquer. Quand l’une des firmes lance un nouveau produit, les autres sont souvent dans la roue du premier et lui emboitent le pas pour proposer un produit similaire. LIP cette fois, marque un grand coup et en 1967, la manufacture bisontine produit une montre étanche à 200 mètres, la Nautic Ski. La montre rencontre un grand succès et sera commercialisée jusqu’en 1974, c'est-à-dire jusqu’à l’agonie de LIP.

LIP Lip_na10


La Nautic Ski n’est pas une montre de plongée comme les autres. D’abord elle est massive et son verre épais la place à l’abri des coups et des fuites intempestives. Son cadran à index peints au tritium lui garantit une luminescence parfaite. Les aiguilles revêtues de la même peinture que les index offrent une lisibilité excellente en toutes conditions. Le rehaut réglable par la manipulation d’une large couronne située à 4 heures permet un repérage opérationnel même sous l’eau. Une boite massive en acier et un fond vissé épais sont là pour conforter l’impression de solidité de la montre. Le cadran noir brillant magnifique, et souvent préservé malgré le temps par l’étanchéité de la boite, est soigné et son symbole électrique ainsi que la mention « Electronic » est encore porteur de la modernité qu’il exprimait lors de la diffusion de cette montre.  
Vendue avec un bracelet ajouré, la Nautic Ski est devenue une montre mythique, icône de la marque LIP et de son savoir faire, une montre qui supporte la comparaison avec de très belles pièces des années 60 produites par les plus grandes manufactures.

LIP Lip_na12


Le sautillement de sa trotteuse caractéristique par sa forme, des montres proposées au début des années 70 par de nombreuses marques et la forme de son contre-poids, que la trotteuse de la nouvelle Milgauss de Rolex rappelle par certains côtés, sont autant d’éléments de séduction de cette montre historique que les collectionneurs s’arrachent depuis quelques années. Sans nul doute toujours agréable à porter, la Nautic Ski dont la carrière fut complétée par des modèles baptisés « Super Nautic Ski » reste l’une des pièces les plus sympathiques et les plus prisées de la collection LIP.  
« Il est toujours temps d’acheter une montre Lip » égrainaient les radios commerciales qui faisaient la publicité des produits de la manufacture. L’ironie du temps qui passe et des facéties de la mode qui régulièrement replacent au devant de la scène des produits du passé. La Nautic Ski est aujourd’hui une des plus prisées des montres des années 60 et sa cote en 5 ans n’a cessé de monter sur les sites d’enchères. Sa cote d’amour est totale et la nostalgie liée à l’histoire émouvante de LIP ne font qu’augmenter l’envie des amateurs de posséder une pièce que le temps ne fera que bonifier.


Droits réservés - Reproduction Interdite- Joël Jidet - Forumamontres - Novembre 2011

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