FORUMAMONTRES
AccueilAccueil  PortailPortail  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
| |
 

 Laisser dire et vivre heureux: les Loclois ...

Aller en bas 
AuteurMessage
ZEN
Rang: Administrateur
ZEN


Nombre de messages : 57505
Date d'inscription : 05/05/2005

Laisser dire et vivre heureux:  les Loclois ... Empty
MessageSujet: Laisser dire et vivre heureux: les Loclois ...   Laisser dire et vivre heureux:  les Loclois ... EmptyMar 7 Aoû - 19:42

Citation :
Laisser dire et vivre heureux: comment les Loclois surmontent le mépris alémanique



Laisser dire et vivre heureux:  les Loclois ... 6933_2
Vue hivernale sur Le Locle Photo: Keystone




NEUCHATEL. Pour la deuxième année de suite, «Bilanz» place la commune des Montagnes neuchâteloise à la dernière place de son classement des villes suisses. Pourtant, Le Locle vaut mieux que quelques statistiques calquées sur le succès des centres urbains.


Marco Danesi

Samedi 28 juillet 2007

Le Locle ne va même plus réagir. L'hebdomadaire suisse alémanique Bilanz place la ville des Montagnes neuchâteloises en queue du peloton des cités helvétiques où il fait bon vivre. Pour la deuxième année consécutive. En 2006, la Mère commune -car elle fut la première du canton de Neuchâtel- avait publié un contre-magazine, Balance, pour remettre les pendules à l'heure. Cette fois, elle laisse faire. La furie des classements (lire en page 3) la dérange à peine.

Pas de délinquance

En revanche, elle parle volontiers d'elle-même, autrement. Calée entre champs et forêts, la ville peut se passer de parcs et squares qui comptent tant à Genève et Zurich, s'amuse Marcelo Droguett, conseiller communal popiste. Il est d'origine chilienne. Médecin, il vit au Locle depuis vingt ans. «Il suffit de sortir de chez soi et on est dans le paysage.» Les randonneurs le savent.

Marcelo Droguett vante encore la tranquillité remarquable dont profitent les dix mille Loclois. En gros, pas de délinquance. On se promène jour et nuit sans peur. A la gloire de la proximité, de la convivialité et de l'intégration réussie d'une riche colonie d'étrangers.

Certes, Le Locle souffre d'une circulation abondante, observe Bernard Vaucher, chargé de promouvoir la ville. Pendulaires et frontaliers vont et viennent sur la route qui traverse le centre en direction de la France voisine ou de La Chaux-de-Fonds. Malheureusement, la solution dépend du canton et de la Confédération. En contrepartie, le réseau de transports et de voies de communication rapproche de plus en plus Le Locle du littoral, sinon du Plateau. Trains et voitures courent vers la plaine à toute vitesse. Vingt à trente minutes et on y est.

Le chômage en retrait

Le trafic montre aussi à quel point l'économie exulte. De nouvelles entreprises se sont installées récemment, comme Vulcain ou Christophe Claret, rois des montres et de la précision. A côté des autres qui s'agrandissent: c'est le cas d'Ulysse Nardin, un horloger multinational, ou de Johnson & Johnson, géant des produits de santé. Toutes succombent à l'appel de manufactures et laboratoires bon marché, moitié prix par rapport à Neuchâtel. Sans oublier la présence de personnel qualifié dont les salaires concurrencent les tarifs en vigueur dans les agglomérations urbaines chéries par Bilanz.

En même temps, le chômage bat en retraite à 3%. L'emploi bondit de 10%, calcule Bernard Vaucher. La microtechnique fait le bonheur de la région. Le luxe à l'heure du Swiss made conquiert la planète, gonfle les chiffres d'affaires. Il accuse aussi le déficit de bras et cerveaux indigènes, note le médecin popiste. La formation de pointe a été quelque peu négligée, si bien qu'il faut importer les compétences défaillantes.

Pourtant les écoles ne manquent pas. Bernard Vaucher les énumère. Une vouée à la miniature, à l'informatique, aux machines. Une autre où l'on devient mécanicien et carrossier. Promise au déménagement dans le cadre des Hautes Ecoles spécialisées de Suisse occidentale, l'Ecole d'ingénieurs est toujours là. Plus tard, il faudra se déplacer.

Trois popistes

Quant aux impôts, si souvent décriés, «oui ils sont élevés», admet Marcelo Droguett. Par contre, la vie au Locle coûte moins cher que dans les villes parées d'une fiscalité plus séduisante. Le conseiller communal précise que «personne n'a jamais réclamé leur réduction». D'ailleurs, il se félicite de la bonne gestion financière, gage de prestations de qualité, d'un exécutif à majorité popiste. Un cas unique en Suisse.

Malgré ces atouts, la ville a perdu en 2006 une centaine d'habitants. Transferts professionnels et logements insuffisants poussent à déménager. C'est pourquoi la commune entend bâtir et rénover tambour battant. Un écoquartier se développe déjà. Enrichissant une ville friande d'art et de culture. Trois musées -horlogerie, beaux-arts et moulins souterrains- balisent l'activité intense d'une centaine de sociétés locales. Concerts, festivals et spectacles de théâtre ne manquent pas. Et si l'envie d'un film se fait sentir, La Chaux-de-Fonds est à quelques kilomètres.

Il suffit de traverser le Crêt-du-Locle. Pivot stratégique d'une région promise un jour au Patrimoine mondial de l'Unesco. Après Lavaux et ses vignes, vient peut-être le tour de l'héritage industriel de deux villes ouvrières, à la barbe de Bilanz.



http://www.letemps.ch/template/regions.asp?page=7&article=212032

_________________
Contraria contrariis curantur. (Les contraires se guérissent par les contraires).
Revenir en haut Aller en bas
https://sites.google.com/site/hourconquest/
 
Laisser dire et vivre heureux: les Loclois ...
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Saga de la montre James Bond par Jean-Claude Biver
» Avoir une Patek et laisser vivre.
» Tu vas vivre
» Vivre à deux
» Actu: Une montre connectée sans pile dessinée par un Loclois bientôt en vente

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
FORUMAMONTRES :: Forum général de discussions horlogères-
Sauter vers: