Actu: TAG Heuer, l'art de la nostalgie démocratique

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TAG Heuer, l'art de la nostalgie démocratique

Comme bien d’autres, TAG Heuer revisite son passé. La marque chaux-de-fonnière a cédé à la tentation de rééditer un modèle vintage, mais en faisant voter le public sur Internet. Exercice réussi

Cela n’a échappé à personne: le vintage est (de nouveau?) à la mode. Les géants de l’automobile rééditent leurs Fiat 500 et leurs Mini. On voit réapparaître des Vespa, des Solex. Dans l’industrie de la musique, les artistes sortent leurs derniers tubes sur vinyles. Parfois sur K7. A l’heure du smartphone tout-puissant, il est de nouveau possible d’acquérir de vieux (mais, en fait, neufs) appareils photo. Idem dans la décoration, les styles vestimentaires ou la pilosité faciale. Et, bien entendu, dans l’horlogerie, puisque c’est tout de même de cela dont il est question ici.

La prochaine fois que vous serez dans une foule, regardez les poignets autour de vous. Les vieilles Omega De Ville en or ou les Zenith El Primero d’origine n’ont jamais été aussi tendance. Sur des poignets plus jeunes fleurissent quantité de vieilles (mais, en fait, neuves) Casio digitales plaquées or. A croire que les montres – comme le reste – «c’était mieux avant"
TAG Heuer a particulièrement bien compris comment surfer sur cette vague. Etalée sur ces deux dernières années, son Autavia Cup est peut-être l’opération de valorisation du patrimoine la plus aboutie que l’on ait observée au sein d’une marque horlogère. Et pourtant, l’Autavia n’était pas un mythe facile à approcher.

Passion dévorante

Née en 1962 – mais présente sur les tableaux de bords des avions et des voitures depuis 1933 –, cette collection de chronographes de pilotes dont le nom évoque à la fois l’AUTomobile et l’AVIAtion, était caractérisée par sa lunette tournante et ses compteurs en noir et blanc. Déclinés de dizaines de façons jusqu’en 1986, ces modèles marquent aujourd’hui la passion dévorante d’une gigantesque communauté de collectionneurs prêts à dépenser des fortunes pour ces montres. On le vérifiera encore le 11 novembre prochain; le fameux commissaire-priseur Aurel Bacs organise à Genève une vente exclusivement dédiée à ces chronographes.

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https://www.letemps.ch/lifestyle/2017/11/06/tag-heuer-lart-nostalgie-democratique

Une des choses que j’aime dans l’horlogerie c’est « la tradition », à ce titre je suis intéressé par les innovations (comme Zénith récemment...) mais pas forcément client pour cela. A ce titre j’apprécie particulièrement les rééditions « heuer » mais moins les nouvelles Carrera par exemple, qui ont un design trop d’avant garde disons!

L’Autavia, au design rétro adaptée à notre époque en dimensions pour de la vendre en quantité (quantité relative disons), est une belle réussite esthétique! Également le mouvement interne apporte pour moi un vrai plus par rapport au Sellita chez eux (qui me retiens d’ailleurs sur l’achat d’une Carrera calibre 18).La campagne de vote pour désigner le modèle qui serait commercialisé à impliqué les passionnés et pour ça fait observer que l’on se souci du client!

Avec la mode du néo vintage, l’on profite d’une mécanique récente et fiable, des avancés comme le verre saphir, des pièces détachées, etc. Mais il n’y aura jamais l’intérêt que l’on peut avoir par la vision offerte par un verre hésalite ou la patine du cadran, un diamètre plus contenu... chacun pourra trouver son bonheur alors dans l’un ou l’autre de ces choix offerts! Et c’est bien d’avoir le choix!

On a vu de belles pièces ces derniers temps avec ce type de design, Tudor Black Bay, Hamilton chrono Intra Matic, Longines Diver, etc.

C'est amusant tout de même : les modèles vintage anciens ont le vent en poupe.
Principalement et globalement, pour résumer abusivement, en raison du fait que les maisons horlogères ont joué aux cons avec leur clientèle historique : prix en hausse constante, fausses nouveautés, SAV aux fraises, communication débile, opacité complète sur l'origine des mouvements...on va pas revenir là dessus...
Les amoureux d'horlogerie en sont donc à se rabattre sur de vrais (et beaux) modèles anciens...
C'est vrai qu'à l'époque Swiss made c'était Swiss made et l'horlogerie ne signifiait pas encore débauche de thune, orgies idiotes, communication de crétins et casse toi pauv'con si tu as un problème.
Je croyais être seul à ne porter que soit une quartz pourrie soit des modèles des années 1950-1970.
Visiblement non.
Et l'industrie réplique en faisant de vieux modèles neufs ?
Pourquoi pas...si elle ressuscite aussi le monde d'hier qui va avec -> SAV sérieux, prix pas délirants, com pas débile...

Ce retour vers les gloires passées ne me surprend que très peu.

Je sors un peu de l'horlogerie. Dans l'automobile, à l'époque ou les réglementations n'étaient pas aussi strictes. Ou la créativité n'était que très peu freinée par les normes. On retrouvait un vrai style, une ''patte'', un caractère propre à chacune des marques. Aujourd'hui, et ce n'est que mon avis, le style est insipide (hors le très haut de gamme). On peut faire le parallèle sur d'autres domaines (la hi-fi des années 60 / 70 avant l'arrivée massive du plastique).

Dans ce sens, faire du neuf avec du vieux est un bon axe pour redonner un peu de charme.