Certains d'entre vous en ont peut-être assez des revues de Guy et de Foversta (entre autres...): Montres sublimes, photos magnifiques, commentaires précis et documentés...
Et bien, j'ai pensé à vous, qui préférez les photos pouraves de montres à 10 balles.
Enfin, quand je dis 10 balles, je suis un peu dur, cette Lucerne vaut quand même un peu plus.
Dans la logique de ma recherche de la madeleine de Proust horlogère, après la Commodore LED, voici une Lucerne Digital NOS (a priori). 35 ans et toutes ses dents. Une "pré-LED" en quelque sorte:
A l'intérieur, un bon vieux mouvement mécanique qui produit tranquillement ses 18000 alternances à l'heure (à vue d'oreille) et qui entraine des heures sautantes et des minutes glissantes. Un mouvement "rugueux" au remontage (ca gratte autant dans un sens que dans l'autre) qu'au réglage (un coup à se retourner un ongle et à abimer son vernis)
Le cadran télévision est d'un joli bleu moyen. Et si Salvatore Dali a inventé les montres molles, Lucerne préfère les montres creuses:
Cette montre, au contraire d'une vulgaire Moser ou Lange, permet à un vieux snock nostalgique (j'ai eu une Buler digitale pour mes douze ans) de se retrouver à l'avant-garde de la mode horlogère la plus "in"...
La preuve, Seiko s'y met, avec une interprétation du concept des plus intéressant (voir le fil de Fred sur le sujet):
Si vous avez des infos sur le calibre qui anime cette montre (la lucerne), je suis preneur...