Cadran Bleu ou Bleu ?

CADRAN BLEU OU BLEU ?

PARMIGIANI FLEURIER enrichit sa collection d’un nouveau modèle équipé du cadran bleu Abyss. C’est la TONDA 1950 en acier sur boucle déployante avec réglage fin. Cette pièce est équipée du mouvement PF702 à micro-rotor, il possède une réserve de marche de 48 heures et sa masse oscillante, en tungstène, assure le remontage dans les deux sens.



Cadran bleu opalin, aiguilles fidèles à la signature TONDA de forme delta avec matière luminescente augurant une lecture nocturne facilitée. Un chemin des minutes est ajouté pour une meilleure lisibilité du temps qui passe, le tout sur un bracelet bleu pour un mariage idéal avec ce nouveau cadran.


MAIS PEUT-ETRE RECHERCHEZ-VOUS UN AUTRE BLEU ?

Restons dans la collection TONDA 1950, PARMIGIANI FLEURIER propose une autre pièce mettant aussi en valeur un cadran bleu mais cette fois-ci il s’agit d’un cadran réalisé à partir d’une météorite.



La pierre dont est fait le cadran de cette nouvelle création est originaire de Suède, là où vient d’être découvert un fragment de bolide céleste à nul autre pareil, et qui pourrait bien éclairer les aspects importants du système solaire sous un nouveau jour. Sciée selon un procédé mis au point par les cadraniers de la Manufacture qui ont pris en compte l’extrême dureté et l’inconstance de sa structure minérale, elle a ensuite été polie, puis traitée par attaque chimique pour faire ressortir les fameuses « figures de Widmanstätten ». Celles-ci résultent du lent refroidissement du métal sur une longue période. Révélées par une savante alchimie, elles strient chaque cadran d’un message énigmatique.
Ici la boîte est en titane aux finitions polies tout comme la lunette, seuls les index des heures apparaissent pour laisser le maximum de place à ce magnifique cadran. Que dire du bracelet Hermès en alligator bleu indigo monté sur boucle ardillon en titane si ce n’est qu’il se marie à merveille avec la couleur du cadran. Le mouvement est un PF702 à remontage automatique avec sa réserve de marche de 48 heures. La TONDA 1950 météorite est numérotée et porte sur le fond de la boîte la gravure « EDITION SPECIALE » pour la rendre encore un peu plus exclusive.


OU ENCORE UN AUTRE ?

Toujours dans la collection TONDA 1950, PARMIGIANI FLEURIER propose une complication : la TONDA 1950 Tourbillon, elle aussi équipée d’un cadran bleu Abyss avec une finition « Côtes de Genève ».



Le tourbillon volant, 60 secondes, est positionné à 7h08, un clin d’œil à l’heure de naissance de Michel PARMIGIANI fondateur de la marque éponyme, quant à son année de naissance : 1950, elle signe la collection TONDA 1950.



La version présentée sur les photos est en Or blanc 18 ct, le mouvement est un PF517 à remontage automatique avec 48 heures de réserve de marche. La masse oscillante est en platine 950, matière dont la densité élevée est favorable au bon remontage du barillet. Le tout est visible au travers d’un fond saphir laissant apparaître toute la beauté et la complexité de ce mouvement. Ce garde-temps est présenté sur un bracelet Hermès en Alligator bleu équipé d’une boucle ardillon de la même matière et de la même couleur que la boîte.

Pour les amoureux du bleu, venez les découvrir dans un cadre agréable à la boutique PARMIGIANI FLEURIER située dans les jardins du Palais-Royal, à Paris.
 Jean-Michel

Bonjour Jean Michel,

Je vous écris non pas pour rebondir sur votre sujet, bien que je n'avais jamais vu de cadran météorite bleu, mais plus pour tenter de justifier le peu de répondant qu'ont connu vos posts.
Comme tout forum, FAM a des règles, et une d'entre elles concerne le fait de se présenter.
Cela nous permettrait de mieux appréhender vos relations ou liens éventuels avec Parmigiani Fleurier et aussi de savoir si c'est une démarche validée par l'administration du forum.

En espérant que cela vous aidera.

Salutations.
Simon

Bon j'ouvre le bal des questions du coup:
-d’où provient la couleur bleu?
-d'après ce que je viens de lire sur ces figures de Widmanstätten, on peut obtenir cela en faisant chauffer l'acier suffisamment longtemps et en le refroidissant: du coup est ce que l'horlogerie achète des cailloux tombés du ciel ou est ce un procédé industriel pour arriver à ce résultat à partir d'acier on ne peut plus terrestre?

Bonjour Simon,
J'ai décidé de faire une césure dans ma carrière de chef de projet dans le secteur automobile pour tenter une nouvelle aventure dans l'horlogerie qui me passionne depuis trop longtemps pour ne pas y tenter ma chance et éviter tout regret de ne pas l'avoir fait.
C'est à ce titre que j'officie en parallèle de mes études chez PARMIGIANI Fleurier et que je m'essaie à écrire sur ces beaux garde-temps en racontant une histoire qui sorte des pures caractéristiques techniques mais cependant au combien importantes.

Pour revenir à votre questionnement quant au bleu et au cadran en météorite : il s'agit bien ici d'une météorite tombée sur notre chère terre en 2014. Une fois celle-ci découverte en Suède et l'acquisition faite, pourquoi ne pas la décliner en cadrans pour montres ? Là est l'idée de départ.
Vient ensuite un précédé complexe pour la découper avec nombre de difficultés liées aux différents matériaux qui la composent et à leurs différentes duretés. Une fois taillée aux dimensions du cadran souhaité puis polie, il y a une phase où la matière est attaquée chimiquement. Cette phase essentielle révèle les figures de Widmanstätten et en fonction des produits utilisés, une coloration est possible, ici le bleu. La collection TONDA 1950 Météorite se décline aussi avec un cadran de couleur blanche et un autre de couleur noire.
Vous évoquez la possibilité de telles figures par un procédé autre et industriel à partir d'acier. Je m'avance peut-être mais il se peut que vous parliez d'acier damassé ce qui n'a rien à voir. Ce procédé artisanal voire industriel consiste à assembler plusieurs métaux aux caractéristiques différentes et à les "intégrer" les uns aux autres. L'artisan utilise sa forge pour chauffer les matériaux et avec son marteau et enclume ou son marteau-pilon il plie, replie et twiste la matière, le tout un nombre conséquent de fois. Ces étapes requièrent une grande expérience et n'est pas sans risque quant au résultat final espéré d'où une certaine appréhension et son corolaire une immense joie lorsque de ce "bloc" de matières est extrait une bande de métal qui une fois mise en forme et polie, une lame de couteau par exemple,  sera elle aussi révélée par un procédé chimique laissant apparaître des formes géométriques "aléatoires" de toute beauté. Je vous engage à visualiser de tels travaux d'artisans couteliers pour vous en rendre compte par vous-même. Certains horloger/Designer ont depuis quelques temps mis en pratique cette technique pour obtenir des boîtes de garde-temps avec des résultats très surprenants mais tous les avis sont dans la nature.

En espérant avoir répondu à vos attentes.
Cordialement.
  Jean-Michel