Actu : Les ventes de Swatch atteignent un niveau sans précédent

Les Echos a écrit:

Le groupe horloger annonce un chiffre d'affaires record de 4,27 milliards de francs suisses au premier semestre. Les ventes bondissent de près de 15 %.

Nick Hayek, le patron du groupe horloger suisse Swatch (marques Breguet, Harry Winston, Blancpain, Omega, Longines ou encore Tissot), se frotte les mains. Il affiche en effet au premier semestre de cette année un chiffre d'affaires qui atteint un niveau historique sur cette période : 4,27 milliards de francs suisses (401 millions d'euros), soit une hausse de 14,7 % sur un an (12,6 % à taux de change constant).

Cerise sur le gâteau,  tous les voyants sont au vert et affichent de très bonnes performances . Le bénéfice net enregistre ainsi un bond de 66,5 % (à 468 millions de francs suisses), tandis que le résultat opérationnel atteint 629 millions grâce à une hausse de 69,5 %.

Quant à la marge opérationnelle de l'horloger, elle s'améliore aussi nettement, passant de 10 % à 14,7 % entre le premier semestre de 2017 et la même période de cette année.

NB : La convertibilité Francs Suisses/Euros est pour le moins curieuse...

Pour consulter la suite de l'article : Artice sur lesechos.fr

Je veux acheter mes montres en Suisse avec le même taux de change. 

Swatch a dynamisé son mode de vente avec la vente en ligne qui rend les montres accessibles de suite sans passer par un Swatchstore qui n'a que rarement le modèle convoité.

Les collections se sont renouvelées avec des design très sympas et les Sistem 51 sont une excellente idée.

Swatch a fait un gros travail sur la marque qui commençait à s'endormir et ce résultat est mérité.  

Omega fait des coups intelligents (2000 pièces sur Instagram), la 18 chro, etc ... C'est aussi de la trésorerie qui rentre.

Breguet continue son chemin sur les marchés asiatiques avec intelligence (dommage qu'en Europe ce soit un peu abandonné).  

Tissot renouvelles ses collections et le calibre 80 h est un pari industriel réussi.

Harry Winston est très convoité à l'étranger et Jaquet Droz comme Glashutte font du bon boulot ... Bref, logique que ça reparte.

Je pense que l’augmentation spectaculaire du bénéfice net est aussi du a cette restructuration, aux développements, a la sous traitance asiatique, et a la robotisation qui a certainement coûté très cher. Mais maintenant, ça rapporte.

Tout est au vert parce que tout est en place désormais, et ronfle a plein régime.
Des robots qui assemblent des pièces chinoises... what else?

Cela permet une offre en entrée de gamme mécanique au rapport qualité prix unique sur le marché.
Même Seiko ne peut pas s'aligner dans la tranche 500-1000 euros.
Les calibres, les performances, et les finitions sont meilleures dans le swatch group.

Et les coups d'Oméga effectivement. J'avais fait les comptes lors de la sortie de la 18 chrono, on ne ferait pas mieux avec des barres de jonc...

Quid d'Hamilton? Je suis curieux vis a vis de cette marque qui pour moi est une des plus interessantes, mais qui au final reste plutot discrete.

Les annonciateurs de la crise cataclysmique se font petits depuis quelques mois, tout comme ceux, souvent les mêmes, qui au travers de leur boule de cristal prédisaient que la montre connectée allait rayer l horlogerie suisse de la carte et pointaient du doigt « l’imbécilité » des dirigeants suisses:mrgreen:

Il faut rester prudent quant aux effets d'annonces de résultats pour le moment qui ne sont que des communiqués de presse. La relance est là pour plusieurs maisons mais pas pour toutes. Il y a même de sacrés plantages. Chez Richemont par exemple, la reprise est moins rapide.

Pour ce qui est de la montre connectée, elle va incroyablement bien. Apple produit plus de pièces que toute l'horlogerie suisse ! Ca reste la vente N° 1 de Tag Heuer !

Swatch Group a eu une politique de stabilité ne cédant pas aux paniques diverses et variées et c'est payant. La relance est clairement là. Certaines maisons n'ont pas redémarré. GP, Baume & Mercier restent très fragiles entre autres.

Le gâteau ne sera plus partagé de la même manière. L'industrie horlogère a compris ses fragilités et les Suisses sont très discrètement revenus sur la politique du franc fort après avoir déclaré que la parité avec l'Euro serait un fondement de la nouvelle économie.

En soutenant un taux de change en dessous de ce qu'il était il y a 2 ans, la BNS "sponsorise" les industriels suisses. Les règles du jeu ont beaucoup changé et les principes énoncés hier ont été oubliés. CQFD

Mc a écrit:

Les annonciateurs de la crise cataclysmique se font petits depuis quelques mois,

La crise n'en est pas moins profonde et durable chez les sous traitants locaux...
Et reprise ou pas, une bonne partie du boulot va en Asie.

ZEN a écrit:

Il faut rester prudent quant aux effets d'annonces de résultats pour le moments qui ne sont que des communiqués de presse. La relance est là pour plusieurs maisons mais pas pour toutes. Il y a même de sacrés plantages. Chez Richemont par exemple, la reprise est moins rapide.

Pour ce qui est de la montre connectée, elle va incroyablement bien. Apple produit plus de pièces que toute l'horlogerie suisse ! Ca reste la vente N° 1 de Tag Heuer !

Swatch Group a eu une politique de stabilité ne cédant pas aux paniques diverses et vairées et c'est payant. La relance est clairement là. Certaines maisons n'ont pas redémarré . GP, Baume & Mercier restent très fragiles entre autres.

Le gâteau ne sera plus partagé de la même manière. L'industrie horlogère a compris ses fragilités et les Suisses sont très discrètement revenus sur la politique du franc fort après avoir déclaré que la parité avec l'Euro serait un fondement de la nouvelle économie.

En soutenant un taux de change en dessous de ce qu'il était il y a 2 ans, la BNS "sponsorise" les industriels suisses. Les règles du jeu ont beaucoup changé et les principes énoncés hier ont été oubliés. CQFD

Je partage pas complètement ton avis. En effet, je ne pense pas que ce soit un effet d’annonce dans la mesure où l’ensemble de l’horlogerie suisse s’est stabilisée depuis près d’un an avec des résultats en forte progression. 
Certes, la reprise n’est pas la même pour tous mais à mon avis le manque de performance de Baume et Mercier ou de GP n’est pas du à une quelconque crise mais par une très mauvaise gestion de la marque, en tous cas pour Baume. Les mauvais résultats sont à mon avis plus à mettre sur le manque abyssal d’innovation ou de modèle plaisants chez B&M que sur le dos de la prétendue crise. D’ailleurs aussi bien B&M que GP ramaient déjà bien avant le ralentissement de 2015-2016. 

A mon sens, ce que certains ont annoncé comme une crise comparable à celle du Quartz n’est rien d’autre qu’un retour à la normale après des années d’un boom sans précédent dans l’histoire de l’horlogerie. D’ailleurs les chiffres 2016 et 2017 sont bien supérieurs à ceux qu’ils étaient avant le coup de mou de 2009. Or dans les années 2000 tout le monde était fortement impressionné par ces chiffres historiquement hauts.

Quant aux montres connectés, il n’est pas étonnant qu’elles se vendent plus dans la mesure où elles sont près de 10x moins chères que le moyen de gamme suisse et 2x moins chères que l’entrée de gamme (Longines etc). La comparaison ne prouve donc rien car elle revient à comparer deux produits et deux gammes de prix qui n’ont rien à voir. Un peu comme dire qu’il se vend plus de dacia que de BMW, et encore là on parle deux objets de même catégorie.

S’agissant des montres connectées Tag, à supposer qu’elles se vendent bien, cela s’explique aussi par le prix de ces dernières (environ Eur 1000 ) au regard du prix des Monaco ou carrera qui oscille entre 4 à 6000 Eur.

Quant au soutien de la BNS, sauf erreur de ma part, celle-ci à arrêté  son effort il y a plus de deux ans.

Manivel a écrit:

La crise n'en est pas moins profonde et durable chez les sous traitants locaux...
Et reprise ou pas, une bonne partie du boulot va en Asie. 

Non, quand bien même il est vrai que certains sous-traitants tournent toujours au ralenti, il semble que la reprise se fasse sentir aussi de ce côté. 

Quant à l‘externalisation en Asie, bien que réelle, l’honnêteté  force à dire que c’est plutôt une tendance inverse qui se produit, du moins dans le milieu et haut de gamme. Swatch Group ayant d’ailleurs rapatrié un nombre non négligeable d’opération en Suisse, certes pour les robotiser. Swatch vient d’ailleurs d obtenir l’autorisation de construire une nouvelle  usine, laquelle emploiera près de mile personnes.

Après dans le bas de gamme y a pas de miracle pour proposer une montre à 500 balles...