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 Les Pelichet

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ZEN
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ZEN


Nombre de messages : 57505
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MessageSujet: Les Pelichet   Les Pelichet EmptySam 8 Oct - 8:38

Je vous recommande cet article qui nous livre la vie d'une dynastie...


Les Pelichet

Citation :

En un siècle, ils ont transporté du charbon, des pianos, roulé pour la Croix-Rouge et déménagé la Société des Nations.

christiane pasteur
Publié le 08 octobre 2005

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Albert Pelichet, vers 1900 © DR
Originaires de Normandie, les Pelichet s'installent dans le canton de Vaud à la suite de la révocation de l'Edit de Nantes. Ensuite? On ne sait pas très bien. Jusqu'à ce document tout à fait officiel que tient Jean-Jacques Pelichet entre ses mains. Datant de 1898, le certificat de naturalisation d'Albert, son arrière-grand-père, déménageur, émis par la Mairie des Eaux-Vives «moyennant finance de 65 francs».

A l'âge de 15 ans, Albert entre au service de Gustave Ador - l'homme d'Etat, donc - comme majordome. Parce qu'il entretient une liaison amoureuse avec la cuisinière, Eugénie Regamey, il se retrouve à la porte. Les deux tourtereaux partent alors tenter leur chance à Paris, où ils passent trois ans. De retour au bout du lac, ils se marient. De leur union naît Clément.

Albert Pelichet se met à son compte, exécute divers travaux, comme livrer du bois et du charbon. En 1891, il achète La Genevoise. Selon l'inventaire d'achat, le commerce est constitué de deux chevaux, de deux charrettes, de paille et de foin. «On raconte que sans ses deux verres de gentiane, un des canassons, une jument, refusait de se lever le matin», lance en riant Jean-Jacques Pelichet.

A l'assaut du Mont-Blanc

En 1918, Clément reprend l'entreprise. «Il ne s'entendait guère avec son père. Il lui a proposé de lui payer une rente à vie. Albert avait alors 52 ans et mourra à... 96 ans!» Les voitures remplacent bientôt les chevaux. Suzanne Decurnex, la femme de Clément, succombe en 1914 de la grippe espagnole. Le veuf confie sa fille Andrée à sa belle-sœur, qu'il épousera quelques ­années plus tard.

L'homme est un passionné de théâtre, il joue et monte des pièces, préside le club alpin L'Arolle , gravit le Mont-Blanc à quinze reprises et s'engage dans la vie politique de la commune des Eaux-Vives.

Désormais, il emmène les enfants à l'école, les Genevois aux sports d'hiver et même les touristes jusqu'à Paris, à l'occasion de l'Exposition universelle de 1925. «Le transport de pianos - une distraction à la mode dans la bonne bourgeoisie - et le déménagement des résidences d'été constituent cependant ses spécialités», précise Jean-Jacques Pelichet. «Les grandes familles genevoises se rendaient pour la belle saison dans leurs propriétés du bord du lac avec tout leur mobilier.»

Un jour de 1937, à l'occasion d'une course de montagne, Andrée Pelichet rencontre Edouard Borgstedt, qu'elle épouse. «Son aïeul avait quitté la Suède pour s'installer au Locle. Horloger, il inventera un ressort spécial qu'on retrouve aujourd'hui au Musée de l'horlogerie.»

Camions réquisitionnés

Avec la guerre, les camions sont réquisitionnés et les ouvriers mobilisés. Pas Edouard. «On lui trouve le cœur trop gros et il n'est pas retenu pour le service militaire, ce qu'il ressent alors comme un affront.» Mais il refuse de rester les bras croisés. «Mon père s'est proposé comme chauffeur pour la Croix-Rouge. Il part livrer vivres et médicaments sur le front russe avec des camions fonctionnant au charbon de bois. Il aimait être sur la route.»

A la fin de la guerre, le transport prend un caractère international. «L'Aga Khan exigeait que ce soit mon père en personne qui conduise ses affaires jusqu'à Cannes.» Les Pelichet sont chargés du déménagement de la Société des Nations. Le service d'autocars est revendu. «Il est arrivé plusieurs fois que mon père soit obligé de rechercher des bus, car les chauffeurs n'étaient plus en mesure de conduire: ils avaient attendu toute la journée au bistrot...»

Ce sera bientôt au tour de Jean-Jacques de reprendre l'entreprise, où il rencontrera sa femme Michèle. Sportif de haut niveau, il souhaitait devenir professeur de gym et sa sœur architecte, mais ils n'ont guère eu le choix. «Ce n'est pas en faisant du sport que l'on gagne sa vie», lui déclare son père. Il débute comme porteur de pianos. Sous son impulsion, la société s'implante en Asie. Aujourd'hui, sa fille Alexandra s'est lancée dans la mode, tandis que son fils Yann a repris l'entreprise familiale. Les Pelichet n'ont pas fini de déménager.


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A lire ici :

http://www.tdg.ch/tghome/toute_l_info_test/dossiers0/dynasties_genevoises/pelichet__8_10_.html

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MessageSujet: Re: Les Pelichet   Les Pelichet EmptySam 8 Oct - 9:00

Aaarhhh, j'adore la voiture de fonction ! thumleft
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MessageSujet: Re: Les Pelichet   Les Pelichet EmptySam 8 Oct - 16:23

jef06 a écrit:
Aaarhhh, j'adore la voiture de fonction ! thumleft

Oui, c'st une 3 chevaux !

Mr. Green
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