Bonjour,
"Tous les goûts sont dans la nature…"
"Les goûts et les couleurs, cela ne se discute pas…"
"Le bon et le mauvais goût…"
"Tout n’est qu’une affaire de goût…"
Autant de justifications creuses à un manque de compréhension de la problématique du choix. Car le problème se situe bien là.
Pourquoi choisir cette montre là plutôt qu’une autre ? Pourquoi l’objet choisi devient-il alors propriété affective ?
Postulons d’abord que nous sommes tous amoureux de belle horlogerie.
Le processus du choix fait appel, en premier lieu, à une démarche narcissique raisonnée (pas toujours malheureusement) évidente.
Cette démarche nous conduit, consciemment, à choisir le modèle le mieux adapté à notre morphotype.
Exemple : un gracile éphèbe aux muscles longilignes et aux attaches fines s’orientera plutôt vers la délicatesse d’une "ultraplate" finement dessinée, alors qu’un solide gaillard au poignet confortable préfèrera certainement le gabarit d’une XXL.
Ça, c’est la démarche raisonnée…
La même démarche peut échapper à la raison individuelle par processus d’identification à l’autre.
Exemple : Quasimodo rêve du physique de James Bond 007 et, passionné de belle horlogerie (le mécanisme de Notre-dame de Paris lui ayant peut-être donné des idées), il va se procurer chez le bijoutier de garde la dernière Sub ou une Omega Seamaster.
Enfin, cette même démarche de choix peut faire jouer ce que j’appellerais l’abstraction métaphysique.
Exemple : Nous tous ici présents, complètement accros de mouvements divers : tout est bon à posséder pourvu que cela fasse " Tic-tac "
Alors qui a tort et qui a raison? Qui a bon goût ou mauvais goût ?
Nous avons tous, individuellement, forgé notre choix en combinant ces trois démarches élémentaires (si vous en voyez d’autres, je suis preneur).
Notre choix est forcément le bon…y’a pas à discuter là dessus.
Cordialement vôtre,