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VACHERON CONSTANTIN OFFRE
UNE HORLOGE MONUMENTALE
À L'OPÉRA-BASTILLE DE PARISEntre nous, vous avez tort de ne pas aller plus souvent à l'Opéra-Bastille, qui possède les fauteuils les plus confortables du monde (redoutables après une journée de boulot, on s'y assoupit avec gourmandise, surtout quand la scène manque d'animation)...
Vous aurez une raison supplémentaire d'y faire un tour maintenant que
Vacheron Constantin y a installé une horloge monumentale, baptisée
Laudator Temporis.
Vacheron Constantin est, vous le savez tous depuis 2005 (la marque avait un quart de millénaire), la plus ancienne manufacture de haute horlogerie du monde (avec une production de garde-temps ininterrompue depuis 1755).
L'Opéra National de Paris a une mission de valorisation des arts lyriques en France, ce qui passe par la découverte de nouveaux talents et de nouvelles créations.
Soit deux vocations "artistiques" d'autant plus complémentaires que la haute horlogerie est aujourd'hui devenue le huitième, le neuvième ou le dixième des beaux-arts (selon le décompte ou non de la bande dessinée comme huitième art)...
Au cours d'un opération de mécénat exceptionnelle,
Vacheron Constantin et l'Opéra de Paris ont collaboré à la mise en place d'une horloge murale monumentale dans l’enceinte de l’Opéra Bastille.
Les dimensions sont effectivement monumentales et impressionnantes : sept mètres de long, 2,50 m de haut et un poids d’environ deux tonnes.
Il aura fallu cinq jours à cinq spécialistes venus tout spécialement de Suisse pour reconstituer de manière très minutieuse, le puzzle de cette horloge arrivée de Genève en « pièces détachées » pour les besoins du transport...
Pour ne pas perturber les répétitions des spectacles, son installation s’est faite de nuit, entre une heure et 10 h 30 du matin.
Cette horloge, assez pompeusement baptisée « Laudator Temporis » (celui qui fait l'éloge du temps), est le symbole de la technique et du savoir-faire exceptionnel de
Vacheron Constantin dans le domaine des arts décoratifs horlogers.
Conçue par l’artiste-peintre neuchâtelois Ivan Moscatelli, cette oeuvre composée de 56 vitraux colorés soufflés à la bouche, a été réalisée par le maître-verrier Werner Weyhe de Lausanne.
Elle représente de manière très colorée une carte du monde composée d’horloges affichant l’heure exacte de 10 capitales : Paris, New York, Los Angeles, Moscou, Pekin, Rio, avec un changement automatique des fuseaux horaires par radio-synchronisation. Ce qui signifie que c'est aussi un monument de haute horlogerie électronique.
« Laudator Temporis » se veut symbole d’ouverture au monde, d’interdépendance entre les continents, symbole aussi d’amitié et de solidarité entre les pays et les peuples.
•••• En écoutant la Tosca de Puccini (spectacle qui sera parrainé par Vacheron Constantin le jour de l'inauguration officielle de l'horloge, mercredi 24 octobre), je me demande si on ne pourrait pas y voir une quelconque allusion à nos basses moeurs horlogères : les tromperies cauteleuses de l'infâme baron Scarpia, le chant pur et douloureux de Floria Tosca, victime des intrigues et de la vénalité des hommes, l'idéalisme désenchanté de Cavaradossi...
Ces trois actes feraient d'excellentes paraboles sur la toute-puissance des groupes face aux horlogers créatifs et sur la dramatique condition des marques innovantes lancées par des indépendants qui vouent un véritable amour aux montres...
A méditer !
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