CAMIF Valjoux r7730

Bonjour à tous,

Je vous avez déjà parlé de la montre chronographe de mon père dans la section identification.
La marque est CAMIF, sans le logo, donc avant 72. Je pense qu’il l’avait acquise au cours de années 60, mais je ne sais pas quand précisément.
Après ouverture, il s’agit en fait d’un Valjoux r7730 (et non pas d’un Landeron comme supposé initialement).

J’ai l’ai fait réviser/nettoyer. Au-delà il s’agissait aussi de remettre en marche le chrono qui était bloqué.

Après plusieurs semaine, je l’ai récupérée. Et je la trouve vraiment pleine de charme, en plus de mon attachement sentimental. J’ai donc décidé de partagé avec vous mes impressions et quelques photos.

Elle dispose d’une échelle tachymètrique (en bleu) mais aussi télémètrique (en rouge). Le fond argenté soleillé s’associe très bien. Ce cadran a une jolie patine qui prend des reflets « champagne », légèrement roses suivant l’inclinaison et l’éclairage. La typo des heures et les index, qu’on retrouve comme le cadran dans d’autres montres de cette même époque, ont un joli style et j’aime bien l’insertion des sous cadrants à 3 et 9 h.

Elle tient parfaitement l’heure et la réserve de marche dépasse les 46 h !
Le chrono n’est pas hyper fluide mais son usage reste ici symbolique. Le « lum » est encore un peu présent.
Je ne sais pas à quoi servent les repères sur le compteur des minutes à 3 et 6’, peut-être pour cadencer des départs ?

Le bracelet est, je pense, celui d’origine.

Il me semble que les repères sur le compteur des minutes servaient à l'époque à mesurer le temps qu'il restait lors d'un appel téléphonique dans une cabine.

Mais à vérifier, je ne suis pas certain de cette information...

Je n’avais pas pensé à ça mais c’est possible merci !

Tout à fait.
À l’époque reculée des PTT, des impulsions étaient envoyées à intervalle régulier (diffèrent selon la destination) pour permettre la facturation.
Que ce soit chez soi, au bureau, en bureau de poste (ou chez un particulier, c’était une expérience… particulière) avec paiement après la communication ou depuis des postes à jeton, ou ensuite avec les pièces et les cartes, les coûts commandaient la brièveté. D’où l’intérêt de minuter ses appels pour éviter de dépenser une impulsion supplémentaire pour dire au revoir. 
Dans le cas présent, on mesure les impulsions locales, d’une durée de 3 minutes.

Cobain ! C’est fou, elle est superbe aussi
Tu peux donner des infos ?

Un copié -collé de Wikipedia :

En 1947, Edmond Proust crée la Camif pour aider les sociétaires MAIF à se rééquiper après-guerre. Deux ans plus tard, la Camif devient une société anonyme coopérative à capital et personnel variables, réservée aux membres de l’Education nationale, sociétaires de la MAIF.
La CAMIF emménage en 1963 avenue de Paris, à Niort, sur une superficie de 2 000 m²environ. Elle y ouvre son premier magasin. L'entreprise recourt progressivement aux mêmes techniques commerciales que ses principales concurrentes (comme La Redouteou les 3 Suisses, dans la vente par correspondance), utilisant des relances téléphoniques, et des opérations promotionnelles. Mais elle s'en distingue par son laboratoire, où des ingénieurs testent une partie des objets vendus, allant jusqu'à demander aux fabricants de simplifier les appareils qu'ils considèrent comme techniquement de bonne qualité, mais que leur sophistication exagérée rend trop chers.
Elle crée également d'autres points de vente en France^[1].
En 2006, la CAMIF était la troisième entreprise française de vente à distance. Elle a multiplié des partenariats avec d'autres mutuelles que la MAIF, s'ouvrant à leur adhérents respectifs, ce qui fait réagir ce partenaire initial^[1],[2].
Le 23 octobre 2008, la filiale Camif particuliers ainsi que la maison mère Camif SA sont placées en cessation de paiements. Le 27 octobre 2008, le tribunal de commerce de Niort décide la mise en liquidation judiciaire de la filiale de vente aux particuliers. Camif SA est quant à elle placée en redressement judiciaire pour une durée d'observation de six mois^[3],[4]. Trois ans plus tard, le procureur de la République de Niort classe sans suite toutes les plaintes de consommateurs enregistrées depuis la liquidation de la société^[5].

Je l’ai ouverte il y a trop longtemps pour que je ne rappel ce qu’il y a dedans même si je pensais me rappeler qu’il s’agissait d’un landeron. Je l’ouvrirai lorsque j’aurais du temps pour. On doit pouvoir la retrouver dans les vieux catalogue. Elle est effectivement des années 60 

Merci à toi pour toutes ces précisions.
Il y a peut-être eu des versions Landeron. A défaut de l’ouvrir normalement on peut le vérifier avec le chrono : le starter en haut et le stop avec le poussoir du bas.
 J’ai vu aussi des vieilles Yema qui ressemblaient. Yema fournissait d’ailleurs des ‘no name ‘ sur lesquelles était appliqué le nom de la marque voulu… c’est peut-être le cas ici.

Je pense que c'est la même base.
7730 aussi.
je trouve le modèle magnifique.

C’est vrai qu’on est proche ici aussi, en particulier avec les deux échelles
Joli modèle en tout cas, avec le de charme décès années là.
Il y en a d’autres sur chrono 24 qui sont également très ressemblant , des Yema