Revue de la Rolex GMT Master II céramique # 116710

Pour ceux qui ne sont pas passés en face...


Depuis la présentation du modèle full gold il y a deux ans, j’attendais la sortie de la nouvelle GMT Master en acier.
Profitant de la 2nde vague (voir vaguelette) de livraison, j’ai récupéré en juillet dernier une nouvelle GMT II, baptisée ‘116710’.

Cette évolution de la GMT reçoit de profondes modifications, touchant l’ensemble de ses composants : boite, lunette, couronne, cadran, aiguilles, spiral, bracelet, boucle …


La lunette céramique est étonnante, variant de reflets gris anthracite à un noir profond. Elle a été usinée pour recevoir les chiffres en platine.
La rotation se fait par pas d’une heure, de manière douce et agréable.
Le ROLEXROLEXROLEXROLEX… n’est pas visible au portée et finalement, je trouve l’aiguille verte GMT sympa.

Le bracelet est entièrement massif et poli miroir au centre, comme les Daytona ou les Yacht-Master. Certains risquent de ne pas apprécier !


Je n’ai jamais vu un bracelet d’une telle qualité. La boucle usinée inclut un étrier de sécurité avec un logo Rolex en applique.
Même quand l’étrier est ouvert, le bracelet ne peut pas s’ouvrir accidentellement. Il faut pour cela soulever la boucle par son extrémité qui est articulée, ce qui libère le crochet de la déployante :


L’intérieur de la boucle est microbillé et contient les différents marquages.
On a même droit à une petite rallonge dite Easylink, massive (ici à gauche dans la boucle) :


Les ‘petits trous’ se cachent désormais à l’intérieur de la boucle pour un réglage fin :


L’impression de qualité dégagée par cette montre est étonnante : on ne se pose plus la question de savoir si c’est une vraie !
En contrepartie, le poids est élevé : 150 grammes à la balance du marchand de fruits et légumes. Si la sub et la SD suivent le même traitement, elles dépasseront les 200 grammes et risqueront d’être difficiles à porter.
Au poignet, la montre est imposante mais parfaitement équilibrée : on a plus le sentiment d’avoir quelque chose entre une Sub et une SD qu’une GMT.

Au coté de sa congénère, on se rend enfin compte que 38 ans séparent les deux :



Les évolutions sont quasiment plus nombreuses sur cette dernière version 116710 que sur les quarante dernières années réunies ! On notera par exemple la même déployante sur la SD de 2003 que la 1675 de 1969, ainsi que le volume assez proche entre la SD et la 116710 :


Rolex a réalisé une montre cohérente, aboutie et qui s’inscrit dans la lignée des GMT. Les matériaux utilisés et le spiral bleu Parachrom associés au balancier Microstella promettent une bonne tenue dans le temps.

Source : http://www.oysterworld.de/1/index.htm

Le dernier avantage de Rolex, c’est que la fondation contribue à votre sommeil. On ne se lève pas inquiet de découvrir que sa montre datant de la veille s’est arrêtée, que la date n’a pas tourné, ou qu’elle accuse 10 secondes de retard…
Non, tout va bien : elle marche toujours, la date a tourné à 00:02, et elle prend 1/3 de s par jour.

En conclusion, c’est du très bon travail. Ca valait la peine d’attendre deux ans !


A bientôt.