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 Actu:Horlogerie-bijouterie:Le secteur est face à deux modèles de développement

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ZEN
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ZEN


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MessageSujet: Actu:Horlogerie-bijouterie:Le secteur est face à deux modèles de développement   Actu:Horlogerie-bijouterie:Le secteur est face à deux modèles de développement EmptyVen 21 Mar 2008 - 7:45

Citation :
Horlogerie-bijouterie : "Le secteur est face à deux modèles de développement "
20/03/08

La consommation de montres, produits horlogers et bijoux a progressé de 4% à 5,4 milliards d'euros, en France en 2007. Le groupement coopératif Synalia, qui regroupe 250 bijoutiers et 400 points de vente sous les enseignes La Guilde des Orfèvres, Julien d'Orcel, Heures et Montres et Parfait Alibi, affiche de son côté une croissance globale de 7%. Eric Holzinger, directeur général de la coopérative, décode pour lesechos.fr les contours d'un marché à l'aube d'un mouvement de concentration.
Quelle est la configuration actuelle du marché de l'horlogerie-bijouterie côté distribution ?


Le marché est encore très atomisé ; il est majoritairement constitué de "bijoutiers indépendants". La distribution "structurée" - c'est-à-dire exercée via des groupements coopératifs ou des magasins succursalistes - ne représente que 30% de l'ensemble. Sur les quinze dernières années, 4.000 points de vente ont disparu. Leur nombre est passé de 10.800 à 6.800. Cette érosion, concomitante à la relative stabilité du marché - il n'y a jamais eu plus de 5% de baisse ou de hausse -, a servi le renforcement des groupes succursalistes qui étaient en train d'émerger.

Est-il appelé à subir de nouvelles mutations ?
Le secteur continue de s'adapter aux mutations économiques... Avec le développement des succursalistes, on a assisté à une certaine "financiarisation", marquée par l'arrivée des fonds d'investissement. Il ne faut pas se voiler la face : le secteur a amorcé un mouvement de concentration mais il est en quête d'un modèle de développement. Il est face à deux scénarii : soit il va connaître un scénario s'inspirant de ce qui s'est passé dans la parfumerie, soit il va s'inspirer d'un scénario "à l'optique". Dans la parfumerie sélective, l'arrivée de Marionnaud, mais surtout de Sephora, a complètement bouleversé le marché, et réduit de manière drastique le nombre de parfumeries indépendantes. Dans l'optique, ce sont les groupements d'indépendants qui se sont développés. Et c'est bien entendu vers ce modèle que nous souhaitons aller.

Peut-on imaginer le lancement, par un géant du luxe et/ou de la distribution, d'un nouveau concept de points de vente "à la Sephora" ?
Il n'y a pas vraiment de freins, sinon l'activisme des groupements comme le nôtre et les spécificités d'un marché basé sur une relation de confiance... Il est vrai qu'il existe aujourd'hui un décalage entre la visibilité des grandes marques de luxe et la réalité du marché. 88% des bijoux vendus sont des produits à moins de 300 euros, mais il n'existe pas de marque "généraliste". C'est d'ailleurs la raison pour laquelle des groupements comme le nôtre ont une volonté affirmée de développer la notoriété des enseignes - à défaut de pouvoir communiquer sur des marques fortes de produits.

Quelle est la place des enseignes de bijoux lancées par la grande distribution ?
La grande distribution a permis d'ouvrir le marché. Elle a cassé les codes et désacralisé l'achat de bijoux - ce qui a largement contribué au dynamisme du secteur. Le bijou s'est démocratisé Mais aujourd'hui, ce modèle n'est plus aussi performant et a notamment perdu 1 point de part de marché l'année dernière.

L'une des raisons d'être d'un groupement coopératif dans ce secteur est de rassembler des bijoutiers indépendants sous ses enseignes. Ne risquez-vous d'être confrontés à une crise des "vocations" ?
Le bijoutier peut avoir une image passéiste. Chez Synalia, nous travaillons sur des schémas de transmission, classiques d'abord, du type parents-enfants, mais aussi sur des schémas plus novateurs, de type transmission de chef d'entreprise à collaborateur. Nous développons très en amont dans le temps l'accompagnement nécessaire en termes de formation pour venir compléter le savoir-faire du salarié. Nous intervenons également sur le plan financier. Pour cela, nous avons créé une filiale d'investissement, Syninvest, qui dispose de 650.000 euros de fonds propres.

Propos recueillis par Valérie Landrieu

http://www.lesechos.fr/info/conso/300251363.htm

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