ZEN Rang: Administrateur

Nombre de messages : 57505 Date d'inscription : 05/05/2005
 | Sujet: Actu : L'heure n'est pas à la récession... Mer 9 Avr - 18:18 | |
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- Horlogerie: l'heure n'est pas à la récession...
Dans le marché juteux de l'horlogerie, économie importante pour notre pays, certaines questions se posent quant à la pérennité de l'évolution d'un marché que les économistes voient prompt à se fragiliser, suivant la tendance économique générale qui pointe plutôt vers le bas. Pourtant, il semblerait que le secteur échappe à l'inflexion globale, en faisant mieux encore que l'année précédente… Photo : tdrDes habitudes de consommation et de nouveaux riches
Les statistiques annoncées récemment pour 2007 par la Fédération horlogère suisse sont vraiment plus que positives. En tablant sur une hausse de 16% par rapport à 2006, des exportations qui explosent avec une hausse de 50% pour les 4 dernières années et une valeur dépassant les 16 milliards de francs, le moral dans le secteur est toujours au beau fixe.
Pourtant, en regard à l'économie mondiale qui s'étiole et la crise qui se profile sur la globalité des marchés, une question se pose: "Comment se fait-il que le domaine horloger échappe à la mouvance globale?". Nous l'avons posée à Mr. Thiébaud, président du Groupe Tissot et de l'Association des exposants suisses, ainsi que du Comité international de l'horlogerie. Pour lui, si l'on prend les 2 extrêmes, soit le bas de gamme et le haut, deux facteurs déterminants entrent en lice. Pour le bas de gamme, typiquement pour le SwatchGroup, la Swatch a modifié des habitudes de consommation.
À titre d'exemple, l'Américain qui ne s'intéressait que peu à la montre, mis à part de grands classiques comme Rolex ou Omega, a modifié ses habitudes avec l'arrivée de produits "mode", totalement compatibles avec son type de consommation. La montre facile d'accès a en quelque sorte opéré un formatage dans le public non-consommateur. Alors que pour le haut de gamme, les produits de luxe continuent d'évoluer en termes de vente grâce aux pays émergeants et ses nouveaux riches, toujours plus nombreux. Il est également un autre indice intéressant quant à la santé du marché: l'emploi. L'occupation dans la branche est actuellement pour la ville de la Chaux-de-Fonds à son plus haut niveau depuis 1974.
Les manifestations d'avril
Le mois en cours est celui des découvertes horlogères et une période clé de l'année en termes de ventes. Bâle accueille son traditionnel salon de l'horlogerie et de la bijouterie, du 3 au 10 avril. La plus importante des manifestations mondiales dans le genre, avec ses 2100 exposants sur 160'000 m2 devrait, comme chaque année, attirer plus de 100'000 visiteurs.
Plus intimiste, puisque réservé aux professionnels, le SIHH de Genève se tient lui du 7 au 12 avril et présente les nouveautés de 16 marques, dont Cartier, Jeager-LeCoultre, Vacheron Constantin ou encore Baume & Mercier. Enfin, d'autres grandes marques font également leurs propres manifestations, à l'image de Franck Muller, qui présente à cette période clé ses nouveautés.
Nous ne manquerons d'ailleurs pas de vous détailler plus avant les nouveautés d'un mois toujours aussi riche dans le domaine, au fil des prochains articles. Pascal Fillat /Eric Rivera http://www.bluewin.ch/fr/index.php/664,31495/Horlogerie__l_ _________________ Contraria contrariis curantur. (Les contraires se guérissent par les contraires).
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le justicier Membre Hyper actif

Nombre de messages : 731 Date d'inscription : 04/09/2007
 | Sujet: Re: Actu : L'heure n'est pas à la récession... Mer 9 Avr - 19:15 | |
| Je ne vois pas comment les chiffres d'hier permettent d"évaluer les conséquences de la crise d'aujourd'hui.
Le Justicier |
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Invité Invité
 | Sujet: Re: Actu : L'heure n'est pas à la récession... Mer 9 Avr - 19:27 | |
| on peut tirer un conclusion indirecte de ce qui a été dit : Si le haut de gamme n'est pas menacé par la crise qui arrive dans les pays occidentaux, parce que la clientèle des pays émergents remplace la clientèle occidentale sur le marché, alors effectivement le produit s'adaptera aussi à la nouvelle clientèle en terme d'esthétique et de demande.
Autrement dit : nous ne somme pas les clients qui 'font vivre' le haut de gamme .... |
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