SIHH & Genève : Urwerk

Profitant du SIHH à Palexpo, je me suis rendu à la présentation Urwerk qui avait lieu au Four Seasons.

J'étais très impatient car Urwerk présentait son nouveau modèle, la 202, la première montre automatique de la marque.

Impeccablement accueilli par Yacine Sar, c'est Dominique Buser qui a travaillé avec Felix Baumgartner sur le développement technique de la montre qui m'a présenté la 202.



La 202 présente plusieurs caractéristiques :

- première Urwerk automatique : le calibre qui sert de base est le GP3100 utilisé également par Max Busser (HM02) et par Genta.

- affichage des phases de lune (nouveauté) et du jour/nuit (déjà présent sur la 201)

- et puis le système des turbines qui régulent la vitesse de la masse oscillante et donc l'efficacité du remontage.

Les phases de lune permettent de distinguer la 202 de la 201 au premier coup d'oeil :





Toujours difficile à photographier cette montre du fait de la forme du verre !



En noir :





Les turbines servent donc à réguler l'efficacité du remontage. En cas d'exercice violent pouvant faire bouger le rotor de façon importante, par le biais du sélecteur à l'arrière de la montre, on a la possibilité de le bloquer et donc d'empêcher des phénomènes d'usure prématurée.

Imaginez que vous roulez sur autoroute. Si vous roulez fenêtres fermées, la voiture avancera mieux que les fenêtres grandes ouvertes. C'est le principe de ces turbines.



3 positions sont possibles en fonction de la nature des activités, une véritable interaction existe entre la montre et son propriétaire :



Les traditionnels wrist-shots : j'adore cette montre ! Le plus fascinant reste la course des aiguilles qui restent en permanence collées à la graduation. Techniquement, c'est impressionnant.





Je suis donc sous le charme de cette montre. L'automatisme lui apporte beaucoup et le système ingénieux des turbines est parfaitement intégré dans l'esthétique de la montre. Et puis le fait que le design de la montre concorde parfaitement avec le système d'affichage de l'heure donne une cohérence à l'ensemble.

Voici la jeune équipe Urwerk : disponible, accueillante, passionnée et surtout très talentueuse !

De gauche à droite : Felix Baumgartner, Martin Frei, Dominique Buser et Yacine Sar.



Ce fut un grand plaisir d'assister à la présentation ! Je peux vous le dire : le passage à l'automatisme est une réussite !

Encore un joli reportage, fx !

Un tout grand merci pour ce reportage FX! C'est hallucinant! C'est MAGNIFIQUE!
J'ai cependant une petite question: Pourquoi trouve t'on une position STOP? Cette position arrête elle la masse oscillante? Si c'est ca pourquoi faire une montre auto pour laquelle on a la possibilité d'arrêter le mécanisme de remontage auto?

Ouais je sais ca fait 3 questions mais je ne m'arrete jamais sur ma lancée!!

Bravo FX
Deux questions : quelle heure est il ? ( sans le moins du monde vouloir te vexer )
Je ne comprends toujours pas le principe des turbines : s'il s'agissait de protéger le rotor des mouvements violents pourquoi ne pas le bloquer tout simplement ? Que viennent faire les turbines la dedans ?
Encore une fois sans être ni polémique, ni méprisant
( Et merci pour le reportage )

Je suis pas trop fan d'urwerk, donc ces montres ne me font rien de particulier mais leur verre me choque
Il n'est carrement pas affleurant et ne suit pas le métal
C'est voulu ou juste des protos car c'est tres moche

Fr@d a écrit:

Bravo FX
Deux questions : quelle heure est il ? ( sans le moins du monde vouloir te vexer )
Je ne comprends toujours pas le principe des turbines : s'il s'agissait de protéger le rotor des mouvements violents pourquoi ne pas le bloquer tout simplement ? Que viennent faire les turbines la dedans ?
Encore une fois sans être ni polémique, ni méprisant
( Et merci pour le reportage )

L'heure indiquée!! ok je connais le chemin!!
Sinon sérieusement:

photo 1: 9h10
photo 2: 9h11
photo 3: 9h12
photo 4: 8h33
la dernière: 9h15

Ce qui prouve que FX est super matinal!

Vraiment atypique cette montre, à la fois pour l'histoire des turbines et pour l'affichage de l'heure. Ca doit être assez marrant de la voir fonctionner. Cependant je ne la trouve pas très jolie...

Merci NUFAN
Au lieu de me prendre une URWERK, je te demanderai désormais l'heure

Fr@d a écrit:

Merci NUFAN
Au lieu de me prendre une URWERK, je te demanderai désormais l'heure

avec plaisir si tu me l'offre (à ce moment je m'engage à te dire l'heure trois fois par jours...si tu me téléphones et que tu demandes poliment) ! mais ca va couter à fond les ballons

Sympathique reportage, et, comme d'habitude, une production conforme à la ligne Urwerk (j'ai vraiment du mal à ne pas mettre le H de Uhr ! )

Outre le principe de l'automatisme, j'ai une question de neuneu à poser : puisqu'il y a des des ouïes ou évents à géométrie variable, comment l'isolation du calibre est-elle réalisée ? Parce que l'idée de laisser rentrer de l'air, humide, sec, marin dans une boîte de montre n'est pas celle d'une situation d'avenir pour son calibre ?

De la même façon, le fait d'avoir le fond de la boîte plaqué sur la peau du poignet ne rend-t-il pas ce réglage un peu aléatoire, pour ne pas dire inutile: si ça colle à la peau, de toutes façons l'air ne passera pas ?

Je ne voudrais pas gâcher la fête, mais la question me tarabuste quand même ?

Toujours aussi peu fan de Urwek.

Mais de plus en plus de Mlle Yacine Sar.

Fr@d a écrit:

Je ne comprends toujours pas le principe des turbines : s'il s'agissait de protéger le rotor des mouvements violents pourquoi ne pas le bloquer tout simplement ? Que viennent faire les turbines la dedans ?
Encore une fois sans être ni polémique, ni méprisant
( Et merci pour le reportage )

Il y a une position pour bloquer me semble-t-il.
Pour les turbines, ça doit plutôt marcher convenablement avec un poignet velu, la résistance des poils étant supérieure à celle de l'air.
A condition que cela ne fasse pas rasoir électrique

Pas tout compris sur le fonctionnement des turbines, d'autant qu'elles sont "collées" au poignet..
Félicitations pour ce reportage
did

En tout cas, ces turbines, si elles ne servent pas à grand chose, font parler d'elles, et de côté là, c'est gagné
(même si je n'ai pas fait des études commerciales comme le grand Mahone )

Les turbines ne sont pas à l'air libre, y'a du verre qui les sépare de l'extérieur et des poignets velus, ça se voit sur la photo

Bon, je reprends l'explication de Manhattan donnée dans un autre topic car il a parfaitement expliqué le principe. Tout du moins, j'ai interprété les explications de Dominique Buser (diplômé de Polytechnicium Zurich en Physiques) comme Manhattan.

manhatan a écrit:

Je pense que le boitier est complêtement étanche.
A mon avis, il y a deux chambres dans le boitier, celle dans laquelle tourne les turbines et le reste du boitier.
Les deux sont reliées par de petits orifices. Les turbines font comme une compresseur qui vont augmenter par compression (du fait de leur rotation) la pression dans la chambre des turbines. Cette pression va s'égaliser avec la chambre du boitier par les orifices, le temps que cette égalisation se fasse, les turbines auront freinée le rotor du fait de la résistance provoquée par les frottements des écopes sur l'air compressé.
Il n'y a pas d'air entrant dans le boitier, tout est hermétique, et de ce fait la pression atmosphérique n'a pas d'incidence.

Je rediscuterai sur ce point avec Yacine pour voir si tout est ok.

Mais j'attends qu'ils se reposent tous après la folle semaine à Genève.

Super reportage, merci!
J'suis toujours autant sous le charme des Urwerk, surtout depuis que j'ai pu essayé la 201 à "Belle Montres"! J'avais jamais eu autant de valeur au poignet!

Ouais moi aussi, un truc de folie en platine PVDisé, genre PVD violet, un peu, 185 000€...

Beau traitement de surface, beau verre. Mais aucun kif. Pas d'effet.

Merci pour ces photos sur une marque qui attire la curiosite avec des produits tres originaux!

avec manuel et bonne volonte on doit pouvoir finir par comprendre comment interpreter la complexite de ces cadrans !

Question: quel prix pour ces beaux instruments de mesure?

c'est ce que je disais également dans l'autre post, les différentes positions du curseur à turbines font varier les volumes des chambres de compression des turbines, modifiant ainsi leur capacité à freiner le rotor de remontage auto.
Sur "Free", c'est tout ouvert, sur sport c'est à moitié (voir photo) et "stop" c'est tout fermé (voir photo).
La question est de savoir si le rotor est bloqué complètement dans cette position ou pas.

Avant d'avoir cette montre en main, je pensais que le petit curseur télescopique indiquant les minutes "glissait" contre une sorte de platine sur laquelle sont placés les index des minutes.
Il n'en est rien, ces curseurs télescopiques sont guidés via une came qui suit un tracé sur le fond de la montre. Cette came est cachée derrière les ailettes intermédiaires de la "roue" centrale où sont les curseurs pivotant indiquant les heures.
On voit très bien ce fonctionnement dans la vidéo de l'autre récent post sur Urwerk

Vraiment très aboutie cette montre dans la cohérence design/technique, dans le genre "atypique" je la met loin devant les autres!
Félicitations aux concepteurs et merci mille fois FX pour ces photos!!

PIFPAF a écrit:

Ouais moi aussi, un truc de folie en platine PVDisé, genre PVD violet, un peu, 185 000€...

Beau traitement de surface, beau verre. Mais aucun kif. Pas d'effet.

ça vaut vraiment ce prix là ???

J'adore le système de la turbine colle parfaitement à la Marques ,mais sur ce genre de montre je préfère la "simplicité" donc sans PdL et affichage 24h ,c'est pour cela que je reste fan de la 103.

Merci pour ce superbe reportage FX .

montecristo a écrit:

PIFPAF a écrit:

Ouais moi aussi, un truc de folie en platine PVDisé, genre PVD violet, un peu, 185 000€...

Beau traitement de surface, beau verre. Mais aucun kif. Pas d'effet.

ça vaut vraiment ce prix là ???

Tout est relatif, mais c'est le prix qui m'avait été annoncé par le commercial, j'avais éclaté mon record detenus précédement par une BB tourbillons all black à 155 000€ à la soirée Hublot.

Merci pour ce compte rendu FX.
ces nouvelles 202 sont très belles, mais j'ai du mal avec ces montres. Je les trouve superbes sur le présentoir, d'une originalité toujours renouvellée. mais je les déteste au poignet, je trouve qu'elles tombent mal.

Merci pour le reportage.

C'est marrant, j'ai tellement trouvé le travail réalisé pour HW exceptionnel que toutes les 'simples' Urwerk me paraissent bien fades, n'arrivant pas à sortir de l'ombre de l'Opus V.


Source : http://www.thepurists.net/Patrons/members/ian_s/felixopusv/part2.htm