Victorinox s'installe de plus en plus dans l'horlogerie

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Les deux partenaires sont gagnants
Propriété de Victorinox, Xantia SA sera indépendante dès 2006. Spécialisée dans la fabrication de montres private label, la maison biennoise poursuivra ses activités sous la direction de Jean-Pierre Loetscher.

«Pour la maison Xantia SA, qui est actuellement propriété du groupe Victorinox, cette opération de management buyout est en quelque sorte un retour aux sources», explique Jean-Pierre Loetscher. A partir du 1er janvier prochain, il sera le nouveau directeur général (CEO) et actionnaire majoritaire de cette maison horlogère biennoise fondée en 1962. Spécialisée dans le private label (production de montres pour d'autres marques) elle avait passé sous le contrôle de Victorinox en 2000. Ce management buyout intervient parallèlement à la retraite de l'actuel directeur général de Xantia SA, Michel Thiévent.

En fait, explique Jean-Pierre Loetscher, cette opération a pour objectif de séparer les activités pour Victorinox de celles pour les clients private label, et de les poursuivre de façon totalement indépendante et autonome dès l'an prochain. Les deux parties ont en effet tout à gagner de cette nouvelle situation: «Pour Victorinox, cette nouvelle situation va nous permettre de simplifier nos structures en franchissant un pas de plus vers l'intégration et la production de montres sous la marque Victorinox Swiss Army», explique Carl Elsener, CEO du groupe Victorinox. Quant à la nouvelle entité baptisée «Xantia Private Label Watches SA», elle pourra reprendre le portefeuille clients existants et aura, grâce à son indépendance retrouvée, les mains plus libres par rapport à ses clients.


Que des avantages


Parallèlement à ses activités pour Victorinox, Xantia a en effet toujours poursuivi ses activités dans le private label. Or, certains clients craignaient qu'il y ait parfois conflit d'intérêt, du fait que Victorinox était à la fois propriétaire et plus gros client de Xantia SA. Cette opération de management buyout permet donc à Jean-Pierre Loetscher de reprendre toutes les activités liées au private label en gardant la raison sociale bien connue dans le monde horloger. Il compte d'ailleurs bien se développer sur de nouveaux marchés. «Nous allons donc continuer à assurer le développement technique, la gestion de la production qui se fait en sous-traitance, le contrôle final et la livraison des produits», explique-t-il.

Sur la quarantaine de collaborateurs qui travaillent aujourd'hui pour Xantia SA, une bonne trentaine seront intégrés à la société Victorinox Swiss Army Watch SA; ils continueront de développer les produits de la marque, en assureront la vente, le marketing et le service après-vente sur le site de Bienne. A l'avenir, tous les collaborateurs de Victorinox seront regroupés dans l'immeuble actuellement occupé par Xantia SA, au chemin des Grillons, et propriété de Victorinox.
Quant à la maison Xantia, elle va prendre ses nouveaux quartiers à la rue de la Gurzelen. Dans un premier temps, elle va reprendre sept des collaborateurs actuels et va en engager d'autres, notamment pour le développement technique.




Victorinox, moteur du succès de Xantia
Fondée en 1962, la maison horlogère Xantia SA a connu un très fort développement de ses activités à partir de 1989. Cette année-là en effet, l'importateur américain des très renommés couteaux «Swiss Army Knive», fabriqués par la maison Victorinox, décide de lancer la marque horlogère Swiss Army, histoire de tirer profit de cette notoriété. Et il en confie le développement et la production de ses garde-temps Swiss made à la maison Xantia, spécialisée dans le private label. Cinq ans plus tard, c'est au tour du coutelier Victorinox de diversifier ses activités dans le secteur horloger en s'adressant également à Xantia.

La collaboration entre les deux marques et Xantia est si étroite qu'en 2000, Swiss Army et Victorinox rachètent ensemble la maison horlogère. Puis, l'année suivante, le coutelier d'Ibach prenne le contrôle de Swiss Army et fusionne les deux marques sous le nom de Victorinox Swiss Army. Toutefois, le nom Swiss Army étant tellement fort aux Etats-Unis, Carl Elsener décide de conserver le nom de la marque, «afin de ne pas brusquer le marché». Aujourd'hui, le nom Victorinox est déjà utilisé dans la publicité et les campagnes marketing. La marque Victorinox Swiss Army devrait s'y imposer d'ici un à deux ans.
Ph. O.

http://www.journaldujura.ch/front_article.cfm?id=172071&kap=bta

Cher Zen, une question idiote a 5 ancien francs, il y a 20 ans combien de marques avait il a ton avis? et combien en a t'il aujourd'huit? si l'on pense bien je ne connais pas dans le monde une telle multiplication de marques ou sous marques exct. Cela doit être difficile aujourd'huit de faire mieux, et attirer une nouvelle clientèle, les goûts changent, les habitudes aussi. Amitiées de Rio

Salut San Antonio


En horlogerie , il y a 20 ans c'était le creux de la vague. par exemple il restait deux personnes chez Ulysse Nardin

Les répertoires des marques horlogères permettent de dénombrer je crois pas loin de 3000 marques nées dans les années 60 et disparues 20 ans plus tard...

Je penses que le nombre de marques crées repart à la hausse ...

Amitiés d'un vieux continent...