ppp
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 | | Sujet: Re: Le net horloger peut-il faire rendre gorge à la presse écrite spécialisée?Billet Dim 21 Sep - 22:57 | |
| ...Parfois, avoir un bon magazine sous la main peut avoir du bon  |
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speedy57
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| | Sujet: Re: Le net horloger peut-il faire rendre gorge à la presse écrite spécialisée?Billet Lun 22 Sep - 2:23 | |
| - ppp a écrit:
- ...Parfois, avoir un bon magazine sous la main peut avoir du bon
+1  ...là pour le coup, forcément.... |
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speedy57
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| | Sujet: Re: Le net horloger peut-il faire rendre gorge à la presse écrite spécialisée?Billet Lun 22 Sep - 2:24 | |
| - Mnementh a écrit:
Pas eu le temps de lire ta réponse, dommage c'était interessant comme sujet.... |
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| | Sujet: Re: Le net horloger peut-il faire rendre gorge à la presse écrite spécialisée?Billet Lun 22 Sep - 2:40 | |
| Avec du bol, je fais effacer mes posts vides et je descends sous les 10.000. Bonne idée ça ! Å |
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ZEN
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| | Sujet: Re: Le net horloger peut-il faire rendre gorge à la presse écrite spécialisée?Billet Lun 22 Sep - 7:24 | |
| Le contenu du billet d'hier - Citation :
- Il faut dit-on se méfier des spécialistes et des experts. L'histoire le démontre, nombre d'experts sont passés à coté d'une excellente occasion de se taire. C'est le cas de cet expert qui au début du 20ème siécle considérait que la radio n'avait aucun avenir car les gens n'avaient rien à se dire.
Plus que tout autre domaine, l'univers des médias entraine son lot d'experts et parfois même de prédicteurs. Il est vrai qu'en disant une chose et son contraire, on se ménage toujours pour le futur une référence vérifiée.
L'univers horloger et de la presse horlogère n'échappent pas à la règle. Il y a ceux qui croient au papier et se méfient du net, ceux qui pensent qu'il faut cultiver les deux , ceux qui ne croient qu'au virtuel et ceux qui ne croient pratiquement à rien. Nous laisserons les derniers de cotés car leur raison probablement défendable nous ménerait vers le néant.
Il faut donc se poser la question du net et de ce nouvel équilibre qui fait des sites et des forums en particulier, la cible de la presse qui y voit une concurrence de nature à obérer son avenir.
Les magazines horlogers sont partout dans le monde et de manière plus ou moins affichée des catalogues servant à afficher des communiqués de presse remaniés, des photos de kits des marques et de bonnes nouvelles qui ne fâchent personne. Si on se replonge quelques années en arrière, lorsque la profession n'était pas structurée comme elle l'est aujourd'hui, on se souvient d'articles , oui d'articles, probablement plus proches de la déontologie journalistique que ceux que nous lisons aujourd'hui.
De fait, les professionnels de l'horlogerie ont fait de manière plus ou moins directe et plus ou moins affichée main basse sur cette presse qui leur sert de relais auprès de la clientèle. C'est que les relais d'opinion en matière de montres sont tout de même plus facile à controler que les relais d'opinions en matière de philosophie politique.
De contrats publiciatires en publireportages ces revues en nombre limité, rendent parfaitement le service attendu d'une part, par les marques et d'autre part, par les lecteurs qui ne veulent pas lire de polèmique mais souhaitent acheter un peu du rêve que la société de consommation peut leur apporter.
Dès lors, les supports d'opinions sur le marché horloger, les critiques sur les modèles, les prix, la fiabilité, la technique, le marketing etc ... n'ont plus aucune place sur le papier et c'est vers d'autres support qu'il faut se tourner pour les trouver. Bien sur, ceux qui fabriquent ces revues sont capables de penser, mais plus en mesure d'écrire ce qu'ils pensent. D'ailleurs, le simple fait d'être professionnel fait vite suspecter l'auteur d'un écrit d'avoir une arrière pensée, un sens caché, un intérêt diffus à n'avoir pas écrit autre chose que ce qu'il a publié.
On peut accuser le support d'être mauvais, dépassé technologiquement et dire que le net va faire mourrir la presse ... C'est indéniablement une erreur. Ce n'est pas une affaire de support mais alors pas du tout . Non, le vrai problème de la presse magazine horlogère, c'est la qualité des auteurs, leur niveau de connaissance et de dépendance à l'égard des marques et des groupes.
A force de tamporiser, de se placer sous le robinet des communiqués de presse quémandés avec quelques heures d'avances pour afficher une exclusivité qui n'est qu'un support de publicité, de remuer du vent, de secouer des paillettes, de flatter l'égo des puissants les auteurs de la presse magazines oublient parfois qu'ils pourraient pratiquer leur métier autrement et que la notion de journaliste a parfois un autre sens que celle de rédacteur.
Notons au passage que le talent de ces rédacteurs n'est nullement en cause puisque les marques font appel à eux pour écrire leurs communiqués. Le vrai paradoxe finalement n'est-il pas que la presse horlogère vit dans un cercle fermé qui l'isole du monde réel ? Un journaliste rédige pour une marque un communiqué de presse qu'il retouche pour publication dans son magazine en ajoutant qu'il détient une exclusivité. Le système court à l'asphyxie . Et quel paradoxe de devoir aller vers les supports virtuels du net pour avoir des informations sur le monde réel de l'horlogerie !
Sans aucun doute, viendra le moment ou ce n'est pas la presse qui absorbera les sites du net mais ou les sites du net réinventreont la presse car les deux supports ont un avenir. Il reste aux journalistes à pratiquer leur métier.
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Contraria contrariis curantur. (Les contraires se guérissent par les contraires).
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