En replongeant dans nos souvenirs d'enfance, il y a souvent un déclencheur familial pour "justifier" notre amour des mécaniques temporelles. C'est parfois pratique: "Chérie, je n'y peux rien, c'est un trauma enfantin...".
Ma fascination pour le chrono, elle vient de ça:
Cette montre N° 1 121 xxx est une montre de poche en argent.
Elle est équipée d’un mouvement calibre 19/73.
Elle a été facturée le 27 avril 1901 à l’Horlogerie-Bijouterie Olivier à Paris. (renseignements extraits je cite: " de notre vieux registre de fabrication manuscrit", et fournis gracieusement et très rapidement par Longines: un exemple à suivre par bien des marques, si je puis me permettre ce petit détour).
Mon arrière-grand-père chronométrait la vitesse du rapide Paris-Charleville à la grande fascination de ses petits-enfants... elle m'est échue.
Je sais qu'elle n'est pas en bon état, ni bien intéressante, mais je l'ai vu tourner quand j'étais gamin et c'était beau. On pouvait voir bouger tous les rouages, la magie était là: sous mes yeux, le temps défilait.
Mais, mais il lui manque, à la suite de je ne sais quel incident stupide mais c'est pas moi, son remontoir.
Un horloger parisien du Vème (maître-horloger...) m'a demandé + de 1000 euros pour "façonner" un remontoir... Je n'ai pas insisté, c'est le même qui voulait changer toute la mécanique de mon 321 précis à la seconde... pour 900 euros.
Je lance ici le cri du cormoran blessé: qui connait l'endroit où je pourrais trouver ou faire refaire un remontoir pour un prix "souvenir d'enfance" ?
Précision: le calibre 19/73 produit à partir de 1897, est le noble descendant du 19CH qui fut le premier chronographe olympique lors des jeux d'Athènes de 1896. Bien qu'un poil oxydé dans cet exemplaire, ce mouvement est très joli à contempler.
Bonne journée à tous,
Amicalement,
Alain