Nombre de messages : 56 Age : 37 Localisation : Rennes Date d'inscription : 13/05/2007
Sujet: Remontoir d'égalité Sam 29 Nov 2008, 20:05
Bonjour, malgré mes recherches je n'arrive pas à comprendre ce qu'est un remontoir d'égalité. Ce dispositif équipe notamment un modèle de la gamme F.P Journe. Quelqu'un pourrait-il m'expliquer à quoi correspond ce dispositif ? Merci d'avance.
steyr Membre référent
Nombre de messages : 5738 Date d'inscription : 15/12/2005
Sujet: Re: Remontoir d'égalité Sam 29 Nov 2008, 22:48
Ce dispositif permet de réguler le couple transmis vers l'échappement. Dans le cas d'une montre dont l'énergie motrice est un ressort enroulé, il y a une variation qui se fait entre le ressort pleinement armé et le ressort en fin de course. L'énergie irait décroissant et contrarierait tout de même le phénomène d'isochronisme. FP.Journe place donc un petit ressort intermédiaire qui va s'armer sous l'effort de l'énergie transmise par le ressort principal et se désarmer de façon plus régulière en direction de l'échappement. La variation d'énergie disponible et donc d'amplitude du balancier est ainsi contenue dans une fourchette beaucoup plus étroite.
Christian.
arnaud Membre super actif
Nombre de messages : 360 Age : 69 Localisation : sud Date d'inscription : 21/11/2006
Sujet: Re: Remontoir d'égalité Sam 29 Nov 2008, 22:50
merci steyr je vais dormir moins bête arnaud
FouPou Membre Actif
Nombre de messages : 56 Age : 37 Localisation : Rennes Date d'inscription : 13/05/2007
Sujet: Re: Remontoir d'égalité Sam 29 Nov 2008, 23:04
Merci beaucoup
jaeger92 Modérateur
Nombre de messages : 20574 Age : 46 Localisation : Suisse.... c'est bête de mettre son département en pseudo, quand on déménage ça fout tout en vrac :D :D Date d'inscription : 26/04/2008
Sujet: Re: Remontoir d'égalité Sam 29 Nov 2008, 23:14
merci, je me coucherai moins bete ce soir, cette explication est top
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Invité Invité
Sujet: Re: Remontoir d'égalité Dim 30 Nov 2008, 05:49
steyr a écrit:
...un petit ressort intermédiaire qui va s'armer sous l'effort de l'énergie transmise par le ressort principal et se désarmer de façon plus régulière en direction de l'échappement...
Oui, mais au fur et à mesure du "déroulement" du ressort principal, moins énergique, l'armage du petit ressort va varier lui aussi, non? Ne déplace-t-on pas le problème?
H3
cisco Puits de connaissances
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Sujet: Re: Remontoir d'égalité Dim 30 Nov 2008, 10:38
Ben si H3, c'est le but.
T'en as un dont la force diminue disons comme ca \ Et l'autre qui augmente disons comme ca : /
si tu fais la somme des deux ca nous fait une droite: -
C'est bien plus compliqué que ca mais c'est pour résumer.
Le ressort est en fait en dehors de son fonctionnement optimal en début (remonté à fond) et en fin de course (proche de l'arrêt).
Certaines manufacture, comme FDMN dont on a parlé avec Brogsitter et sa propre marque maintenant), n'utilise donc pas toute la course du ressort mais seulement une partie pour en prendre le "meilleur", c'est à dire la ou la ofrce est la plus constante. Par exemple sur un ressort de réserve 72h, on va le limiter à 48h.
Steyr ou les horlogers, vous me corrigez si j'ai dit une connerie.
Saturne Permanent passionné
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Sujet: Re: Remontoir d'égalité Dim 30 Nov 2008, 12:43
En horlogerie, il y a divers moyens pour parvenir à obtenir une énergie plus constante au niveau de l'échappement. Les 3 principaux sont: les systèmes d'arrêtage, la fusée et les remontoirs d'égalité (et aussi les échappements à force constante qui se rapprochent un peu de ces derniers)
Pour commencer, voilà un petit diagramme qui montre (en gros), le résultat que l'on obtient avec ces systèmes. La courbe en noir représente la force décroissante du ressort au fur et à mesure de son désarmage (attention, le zéro est en haut). I. Un arrêtage a pour fonction de sélectionner une portion de la courbe où la force du ressort varie entre des limites "acceptables", ici son action est figurée par les deux traits verts verticaux. Seul quatre tours du développement du ressort sur 6 disponibles sont utilisés. On voit que même entre ces barrières, l'énergie fournie par le ressort varie déjà beaucoup (ici, elle diminue presque de moitié). Plus on réduit le nombre de tours employés pour avoir une force plus constante, plus la réserve de marche est amoindrie. II. La fusée quant à elle agit comme un "lisseur" de couple. en faisant varier le bras de levier sur lequel s'exerce l'action du ressort, elle permet d'obtenir une courbe moyenne de force, ici représentée en bleu. Cette courbe est théoriquement horizontale, le couple est donc sensé être constant (si l'on ne tient pas compte des défauts d'engrenage, erreurs de taillage de la fusée, vieillissement du ressort, altération des huiles...). III. Les échappements à force constante et les remontoirs d'égalité ont eux un rôle d'écrêteur. Ils utilisent une partie de l'énergie du ressort principal pour armer d'une quantité invariable un ressort secondaire. Tout le reste de l'énergie étant "perdu". Cette fonction est ici représentée en rouge. La montre s'arrête évidemment quand la courbe noire croise la droite rouge (ici, deux tours avant désarmage complet).
On peut relever quelques défauts des différents systèmes: _L'arrêtage ampute la réserve de marche tout en ne permettent pas d'obtenir une force constante. _La fusée permet d'égaliser le couple fourni en début de rouage, mais elle est située en amont du rouage, et une grande perte d'énergie se fait avant d'atteindre l'échappement. Si cette perte d'énergie n'est pas constante (défauts d'engrenage, etc.), l'énergie au niveau de l'échappement pourra varier. _Les remontoirs d'égalité et les échappements à force constante permette d'obtenir une énergie constante au niveau de l'échappement... Constante mais basse, car si l'on veut l'augmenter, on réduit la réserve de marche (si l'on met la courbe rouge au niveau de la bleue, la montre ne fonctionnera plus que sur deux tours d'armage!). Or, on sait que le pouvoir réglant du balancier est optimal avec une amplitude de 270°, amplitude qui sera difficile à atteindre avec une énergie faible.
Remarque annexe: La courbe de désarmage du ressort que je présente est ancienne, elle n'est pas représentatives des courbes que l'on est parvenu à obtenir avec les ressorts modernes qui sont beaucoup plus régulières.
Saturne Permanent passionné
Nombre de messages : 2190 Age : 37 Localisation : Dans les Cévennes Date d'inscription : 01/02/2008
Sujet: Re: Remontoir d'égalité Dim 30 Nov 2008, 12:48
Un petit lien pour comprendre le fonctionnement d'un remontoir d'égalité sur les horloges: http://membres.multimania.fr/sulka/reg/
C'est le même principe, même si ce n'est pas employé pour les mêmes raisons.
MarcDeBeaucaire Permanent passionné
Nombre de messages : 2322 Date d'inscription : 31/03/2006
Vu sur le salon (Merci, Bravo, tout ça.. ) une autre réponse au même problème chez DeWitt (il faut faire abstraction du look, certes):
Le tourbillon force constante:
jissouille Nouveau
Nombre de messages : 14 Date d'inscription : 26/08/2009
Sujet: Re: Remontoir d'égalité Jeu 27 Aoû 2009, 12:58
oki merci pour l'info du remontoir d'égalité! mais pareil sur les Journe parfois on peut lire "remontoir d'égalité avec seconde morte" , c'est quoi la seconde morte??
Kermitou Membre Actif
Nombre de messages : 85 Localisation : region parisienne Date d'inscription : 23/05/2009
Sujet: Re: Remontoir d'égalité Jeu 27 Aoû 2009, 13:12
jissouille a écrit:
oki merci pour l'info du remontoir d'égalité! mais pareil sur les Journe parfois on peut lire "remontoir d'égalité avec seconde morte" , c'est quoi la seconde morte??
Le seconde morte c'est le fait sur une montre automatique d'avoir une aiguille des secondes qui se comporte comme sur une montre a quartz a savoir elle fait des "bonds" d'une seconde à une autre
en gros elle bouge "directement" d'une seconde à la suivante et entre deux on dit qu'elle est "morte"
Personnellement je trouve cela dommage de se priver d'une seconde qui avance "continuellement" sans à coup, mais bon il s'agit d'une complication qui existe
Kermitou
jissouille Nouveau
Nombre de messages : 14 Date d'inscription : 26/08/2009
Sujet: Re: Remontoir d'égalité Jeu 27 Aoû 2009, 13:36
dac! merci pour l'info! c'est vrai que c'est une drole de complication j'ai déja vu une horloge (début 19ème) dont les secondes se déplaçaient de 2 en 2...
Poitou2 Permanent passionné
Nombre de messages : 2374 Date d'inscription : 29/06/2015
Sujet: Remontoir d'égalité. Mer 20 Juil 2016, 17:51
Bonjour à tous ! Etant en train d'étudier l'horlogerie (comme hobby), j'essaye de comprendre le système de remontoir d'égalité de F.P. Journe. Voici des liens que j'utilise pour essayer de comprendre ce système: http://www.lallement.com/Montres/viewtopic.php?f=15&t=6375 Ici, on voir la montre la Chronomètre Optimum de F.P. journe et peu après la moitié de ce site, s'y trouve une vidéo. Le remontoir d'égalité se compose d'un rouage secondaire monté sur le satellite d'égalité, pivotant concentriquement à la cage du tourbillon, tandis que le ressort d'égalité donne son énergie à l'échappement. Ce levier arrête, à l'aide du limiteur d'armage, le rouage principal qui reçoit son énergie du ressort barillet par l'intermédiaire du train de rouage. Le satellite d'égalité puise sa force dans le ressort d'égalité, lui-même réarmé toutes les secondes par le ressort barillet via le rouage principal. Dans le schéma ci-dessus, le satellite d'égalité, pivotant coaxialement à la cage du tourbillon, puise sa force dans le ressort d'égalité, lui-même réarmé chaque seconde par le rouage principal
Remontoir
Ici, on voit un dessin représentant les différentes pièces du remontoir d'égalité. Dans cette simulation, il n'est pas sûr que le satellite d'égalité pivote concentriquement à la cage du tourbillon comme spécifié dans le dessin. Le ressort d'égalité semble se désarmer en poussant vers le haut. L'aiguille bleu foncé tourne dans le sens anti-horaire toutes les secondes, tandis que la trotteuse côté cadran tourne à 6 Hz dans le sens normal.
Description approximatif du fonctionnement: Le ressort d'égalité s'arme pendant la rotation du limiteur d'armage qui se bloque à l'arrivée d'une dent contre le bec du satellite d'égalité. Lorsque ce ressort d'égalité se désarme, le bec libère le limiteur d'armage, à chaque seconde. Questions: - Par où passe la force du ressort barillet pour parvenir à l'armage du ressort d'égalité ? - Comment la force du ressort d'égalité, lors de son désarmage, se transmet-elle à l'oscillateur ? Par l'intermédiaire de du rouage secondaire ? - Comment la précision de l'oscillateur se transmet-elle au rouage principal afin de déterminer la seconde ? - Pourquoi le ressort d'égalité se désarme-t-il à chaque seconde ?
Désolé, je n'arrive pas à placer une photo dans FAM. Ce serait évidemment plus clair pour vous ! Comme pour l'échappement à force constante dans cette même rubrique, quelqu'un pourrait m'expliquer ? Il paraît qu'il y a des spécialistes dans cette rubrique sur les montres de poche. Merci d'avance.
Petrus2 Membre Actif
Nombre de messages : 91 Localisation : Kyrnea Date d'inscription : 26/08/2015
Sujet: Re: Remontoir d'égalité Jeu 21 Juil 2016, 22:21
Andreas Strehler : source gphg Remontoir d’égalité
Pour la première fois dans une montre-bracelet, Andreas Strehler, propose une solution mécanique qui élimine quasiment toutes les mauvaises influences techniques et mécaniques d’échappement. L'approvisionnement constant et linéaire de l'énergie au balancier est l'idéal dans l'horlogerie. Il est la base de la précision. Pour la Sauterelle, Andreas Strehler a fait son propre chemin en réalisant cette alimentation régulée d'énergie pour atteindre la solution technique la plus stable.
Normalement la complication force constante connue dans l'horlogerie se trouve sur la roue d'échappement. Cependant, c'est le point où le couple est moins présent dans l'ensemble du mouvement.
En revanche, le remontoir d'égalité de la Sauterelle est placé sur la roue des secondes. Le remontoir d'égalité laisse donc l'échappement à ancre suisse sans entrave; un échappement au point depuis de plus de 200 ans. La solution utilisée dans la Sauterelle a l'avantage que l'échappement complet, y compris la roue d'échappement tourne librement entre deux impulsions, sans être influencé ni par le mouvement ni par le train d'engrenages.
Chaque seconde, le satellite visible alimente la roue d'échappement avec exactement la même quantité d'énergie. En même instant, une seconde sautante est indiquée. L'énergie est accumulée à chaque seconde par un satellite en forme d'étoile à travers un ressort spiral. Une fois le mécanisme libéré, le balancier reçoit l'énergie et la roue satellite repose à nouveau contre la pierre de repos (cf. ci-joint schéma).
Le but du remontoir d'égalité d’Andreas Strehler était de se concentrer sur l'élimination des effets externes: les fluctuations dans l'approvisionnement en énergie, des failles dans le train d'engrenages (décharge inégale du ressort du ? barillet, la marche irrégulière du train d'engrenages ou de la minuterie) et des variations de température (viscosité des lubrifiants).
Différente d'une force constante avec un rapport de division fixe, le remontoir d'égalité peut être utilisé indépendamment de la fréquence du mouvement. Pour cette raison, le mouvement de la Sauterelle est à 21'600 A/h - au lieu de 18'000 A/h - résultant en une plus grande fiabilité.
Une dent de la roue étoile repose contre la pierre de repos. Celle-ci bloque le bras de satellite. Ce bras de satellite se trouve sur le pignon de la roue des secondes et est ainsi lié au train d'engrenage et maintenu par le barillet sous tension. Par conséquent, la pierre de repos bloque la roue satellite et le bras d’arrêt de se déplacer vers la droite et par conséquent l'ensemble train de se désarmer. La roue des secondes n'est pas rivée à son pignon (le pignon des secondes), mais tourne indépendamment. La roue de seconde est liée au ressort spiral et actionné à travers un tube dans situé au centre. De l'autre côté, la roue des secondes est liée à l'échappement. Par conséquent, la roue de seconde tourne en continu dans le sens de la montre, une fois par minute. Ainsi, elle déplace le bras d’arrêt fixée à la partie supérieure du tube de 6 degrés par seconde, également dans le sens de la montre. Avant le spiral du mécanisme de remontoir intermédiaire a perdu trop d'énergie, le bras d’arrêt avec sa pierre de repos s'est écarté assez loin dans le sens des aiguilles d'une montre afin que la pierre de repos libère l'étoile.
Maintenant la roue d'étoile commence à tourner dans le sens antihoraire, alimenté par le bras satellite. La roue d’étoile a un pignon à son extrémité inférieure, qui fait suite à la denture intérieure du mécanisme de remontoir intermédiaire. En tournant, elle se déplace également vers l'avant, dans la direction du bras d’arrêt.
Une fois l'étoile ayant pris le bras d’arrêt - et donc la pierre de repos - celui-ci est arrêté. La roue a tourné dans le sens antihoraire par une dent; le bras de satellite s'est déplacé vers la droite par 6 degrés et donc pris le bras d’arrêt qui avait dépêché en avant par petits incréments de 6 degrés.
Maintenant, le cycle recommence, rotation en sens horaire de 6 degrés et une dent de la roue d’étoile: La roue des secondes de nouveau tourne le bras d’arrêt de 6 degrés, l'étoile est dégagé, tourne d'une dent et de son bras satellite attrape à nouveau jusqu'à avec le bras d’arrêt.
Ce mouvement du bras d’arrêt a retendu ressort du remontoir et réapprovisionné les roue des secondes de l'énergie.
L'énergie fournie à la roue de seconde dépend donc uniquement sur le spiral la spirale ?dans le mécanisme d'enroulement intermédiaire. Ceci est retendu chaque seconde par le bras satellite. Il est donc indépendant de la puissance délivrée par le barillet, par l'intermédiaire du train d'engrenage et le pignon de seconde au bras satellite. De cette façon, la roue d'échappement reçoit une alimentation d'énergie linéaire.
En outre, seulement la partie des deux ressorts-moteurs est utilisée qui dégage une force linéaire. Une fois les ressorts-moteurs vont au-delà de cette plage idéale, le mouvement est arrêté immédiatement (arrêtage sur le barillet). Ceci, combiné avec le remontoir d'égalité, conduit à une amplitude de balancier absolue constante pendant 78 heures.
En image : [url=http://astrehler.ch/remontoir-degalite/]
Poitou2 Permanent passionné
Nombre de messages : 2374 Date d'inscription : 29/06/2015
Sujet: Remontoir d'égalité de J.P. Journe. Sam 23 Juil 2016, 15:46
Bonjour à tous ! Etant en train d'étudier l'horlogerie (comme hobby), j'essaye de comprendre le remontoir d'égalité de J.P. journe. Je dois bien avouer que je n'y comprends pas grand chose, pourtant je me débrouille très bien en mécanique, mais voilà ! Voici un schéma synoptique :
Le remontoir d'égalité se compose d'un rouage secondaire monté sur le satellite d'égalité, pivotant concentriquement à la cage du tourbillon, tandis que le ressort d'égalité donne son énergie à l'échappement. Ce levier arrête, à l'aide du limiteur d'armage, le rouage principal qui reçoit son énergie du ressort barillet par l'intermédiaire du train de rouage. Le satellite d'égalité puise sa force dans le ressort d'égalité, lui-même réarmé toutes les secondes par le ressort barillet via le rouage principal. Voici une sorte d'animation de ce remontoir d'égalité :
Voici mes réflexion personnelles (et peut-être tout à fait erronées) : Dans cette simulation, il n'est pas sûr que le satellite d'égalité pivote concentriquement à la cage du tourbillon (comme signalé dans le schéma ci-dessus). Le ressort d'égalité semble se désarmer en poussant vers le haut (flèche rouge). (ou bien c'est le contraire !) L'aiguille bleu foncé tourne dans le sens anti-horaire toutes les secondes, tandis que la trotteuse côté cadran tourne à 6 Hz dans le sens normal. Description approximative du fonctionnement: (Encore d'après mon analyse) Le ressort d'égalité s'armerait pendant la rotation du limiteur d'armage qui se bloque à l'arrivée d'une dent contre le bec du satellite d'égalité. Lorsque ce ressort d'égalité se désarme, le bec libère le limiteur d'armage, à chaque seconde.
Mais voici mes questions : - Par où passe la force du ressort barillet pour parvenir à l'armage du ressort d'égalité ? Comment celui-ci s'arme-t-il ? - Comment la force du ressort d'égalité, lors de son désarmage, se transmet-elle à l'oscillateur ? Un effort se fait-il sur sur le rouage secondaire, transmettant ainsi l'énergie du ressort d'égalité vers l'échappement ? - Comment est comptée cette seconde (de rotation du limiteur d'armage) ? Quelle en est la constante de temps ? Chaque alternance de l'oscillateur dure 1/6e de seconde, alors pourquoi ce limiteur d'armage ainsi que la trotteuse bleue tournent-ils toutes les secondes.
Voilà, si quelqu'un pouvait me répondre, cela me permettrait d'évoluer dans la mécanique horlogère. J'ai déjà posté un texte appelé Tourbillon Dewitt à force constante dans cette même rubrique, mais je n'ai récolté aucune réponse. Bien à vous tous !
padre Membre Hyper actif
Nombre de messages : 513 Date d'inscription : 06/01/2014
Sujet: Re: Remontoir d'égalité Jeu 04 Aoû 2016, 17:35
Merci pour ces informations passionnantes, même si elles dépassent mes compétences !
Poitou2 Permanent passionné
Nombre de messages : 2374 Date d'inscription : 29/06/2015
Sujet: Remontoir d'égalité Ven 05 Aoû 2016, 08:30
Attention, mon post n'est peut-être pas juste. J'ai réanalysé récemment ce système et je vais prochainement placer un nouveau post qui, je pense, sera plus précis dans les explications. A bientôt !
Poitou2 Permanent passionné
Nombre de messages : 2374 Date d'inscription : 29/06/2015
Sujet: Remontoir d'égalité Sam 01 Oct 2016, 17:52
Comme dit dans mon post du 5/8 de 10H30: Attention, mon post du 23/7 à 17H40 n'est peut-être pas juste. Pardon d'avoir été si long avant d'envoyer le présent post. Ci-dessous, une nouvelle explication qui, je pense, est plus crédible, sans toutefois être sûr de la véracité des propos suivants:
Le rouage principal 4 supportant la trotteuse tournant toutes les secondes dans le sens anti-horaire puisqu'exposée à l'arrière de la montre, est en lien direct avec la roue 6 supportant la trotteuse fonctionnant à 6 Hz, placée sur la cadran de la montre, par le rouage secondaire 5 monté sur le satellite d'égalité (jaune), celui-ci pivotant concentriquement à la roue 6. Le ressort d'égalité se désarme en poussant le bec d'égalité hors de la dent (flèche bleue) du limiteur d'armage. Ce désarmage fournit de l'énergie à la roue 6 par la levée du satellite et donc de la roue 5. En effet, au début du désarmage, le côté droit de la roue 5 étant bloqué sur la roue 4 arrêtée, le satellite d'égalité ainsi que le côté gauche de cette roue 5 se lève, donnant ainsi une impulsion à la roue 6 et ainsi à l'échappement. Ceci est probablement l'énergie constante donnée à l'échappement. Ensuite, le limiteur d'armage ainsi libéré par le désarmage du ressort d'égalité, replace la roue 5 à sa position initiale pendant que le ressort d'égalité s'arme à nouveau et que le bec d'égalité arrête la dent suivante du limiteur d'armage. Pendant l'armage du ressort d'égalité, la roue 4 entraîne la roue 5 qui entraîne la roue 6, alimentant également l'échappement en énergie. Sur le limiteur d'armage se trouve une tige transversale à l'axe qui permet de freiner aérodynamiquement la rotation du limiteur d'armage afin de donner le temps au satellite d'égalité de se repositionner et au bec d'égalité de bloquer la dent suivante. Il est possible également que cette tige serve de frein d'inertie. Il est probable que pendant la phase d'armage du ressort d'égalité (pendant que le bec d'égalité va d'une dent à la suivante), la roue 6, tournant à un tour/minute avec la précision de l'oscillateur, donne cette précision à la roue 4 (seconde morte) via la roue 5. Le limiteur d'armage est ainsi appelé parce-qu'il limite d'armage du ressort d'égalité pendant sa rotation d'une dent jusqu'à la suivante et en fixant également le temps d'une seconde.