Bonjour à tous, étant collé à Boursorama toute la journée je viens de tomber sur cette interview qui peut vous intéresser...
INTERVIEW Swatch est optimiste grâce aux marchés émergents /DG
Par Katie Reid et Silke Koltrowitz
ZURICH, 29 janvier (Reuters) - Swatch , première entreprise horlogère du monde, refuse de céder au pessimisme ambiant et affiche sa confiance pour 2009, notamment grâce à la Chine, l'Inde, la Russie et le Moyen-Orient.
Dans le pire des cas, le chiffre d'affaires du premier trimestre affichera le même niveau qu'en 2007, a indiqué le directeur général Nick Hayek jeudi dans une interview à Reuters.
Par rapport à janvier 2008, le CEO déclare observer depuis le début de l'année "une hausse des ventes à taux de change constants dans nos propres magasins". Il s'agit d'une croissance à deux chiffres au Royaume-Uni, en Suisse et en Russie et à un chiffre à Hong Kong, a détaillé Hayek.
La demande est bonne en France et en Allemagne, mais faible en Italie et en Espagne, a-t-il reconnu. "Je suis confiant parce que je regarde des marchés tels que la Chine, l'Inde, la Russie et le Moyen-Orient. On pourrait aussi voir de bonnes surprises aux Etats-Unis grâce à l'effet psychologique du changement de gouvernement."
"C'est du taux de change dont nous souffrons le plus et non pas des turbulences ou de la crise du crédit", a-t-il déploré, affirmant que les indications des magasins gérés par Swatch montraient que les consommateurs continuaient à acheter.
"Entre octobre et décembre, les gens ont eu très peur à cause des suppressions d'emplois dans les banques et des difficultés de l'industrie automobile aux Etats-Unis. Ceci a choqué les détaillants qui ont cessé de commander", a-t-il expliqué.
"Mais nous avons vu dans nos magasins qu'en novembre et décembre les clients ont acheté plus que l'année précédente. Cela nous rend optimistes parce que les niveaux des stocks ont dû baisser."
Pour l'heure, le groupe ne prévoit ni suppression de postes, ni réduction des capacités, ni introduction du chômage partiel dans ses divisions horlogères.
Les marques de Swatch pourraient même dans une certaine mesure profiter de la crise. "Nous avons sans aucun doute gagné des parts de marché considérables au cours des derniers mois, par exemple en Chine où Omega est de loin le numéro un suivi par Longines."