La
Grande Kalpa Historique de la marque :La marque Parmigiani apparaît à Fleurier en 1996, guidée par la passion d’un homme, Michel Parmigiani qui est né en 1950 et a grandi dans une vallée du canton de Neuchâtel.
Dès son plus jeune âge, il voue une passion inconditionnelle à l’horlogerie et découvre grâce à la restauration d’œuvres de renom un terrain fertile pour comprendre la philosophie et le raffinement du métier d’horloger.
De cette première expérience va naître un véritable talent pour la création.
En 1996, la Fondation de Famille Sandoz participe activement à la création de la marque en acquérant une part majoritaire de la société PARMIGIANI MESURE ET ART DU TEMPS et dote les ateliers de fabrication des moyens nécessaires pour une production de qualité. Michel Parmigiani lance alors ses premières collections.
En 2000/2001 acquisition de plusieurs unités de fabrication et d’habillage : Bruno Affolter SA (entreprise de fabrication de boîtiers), Atokalpa SA et Elwin SA (entreprises de fabrication de composants horlogers ainsi que de mécanique fine) renforçant l’indépendance de la manufacture.
En 2003 nouvelle structure organisationnelle : PARMIGIANI FLEURIER SA et VAUCHER MANUFACTURE FLEURIER SA.
En un peu moins d’une décennie, Parmigiani Fleurier réussit ainsi à doter ses ateliers de fabrication des moyens nécessaires à une production de très haute qualité.
Entièrement verticalisé, l’outil industriel mis sur pied constitue une des plus rares et complètes manufactures de Haute Horlogerie en Suisse.
Tous les composants et les platines sont élaborés, usinés, décorés, assemblés puis emboîtés dans les ateliers de la manufacture.
Environ 5 000 pièces sont sorties des ateliers de Parmigiani en 2008.
La boîte : Lorsqu’on ôte la surboîte en carton noir, on découvre la
Kalpa, dont le nom vient d’un mot sanscrit qui signifie "agencement du temps", dans une belle et grande boîte en cuir :
Le boîtier : De forme tonneau avec une légère courbure dans le sens longitudinal, il est en acier poli et sa taille est de 46,6 x 34 mm pour une hauteur de 9 mm.
On trouve le logo « PF » en relief sur la couronne :
Cette forme de boîtier est caractéristique de la marque, l’ancien nom du modèle était d’ailleurs ‘Forma’ et il s’en dégage une élégance certaine dans les proportions :
Le cadran : Visible sous le verre saphir bombé, il est laqué satiné noir et guilloché "grain d’orge entouré" au centre.
Les chiffres arabes appliqués sont rhodiés et polis miroir.
Les aiguilles des heures et minutes sont de forme « delta » en acier rhodié et luminescentes en leur centre.
La seconde centrale est en acier rhodié.
Quasiment pas de littérature (ce qui n’est pas pour me déplaire) à savoir le logo de la marque et l’inscription "swiss made".
On aime ou on n’aime pas le quantième grand guichet avec affichage du jour précédant et suivant, qui est très mode actuellement, mais il faut savoir qu’il existait déjà chez Parmigiani dès 2003.
De nuit :
Le numéro de la montre est gravé à la main sur le fond du boîtier :
Le mouvement : Le fond saphir maintenu en place par 6 vis permet de découvrir le mouvement.
Il s’agit du calibre PF 331 avec 32 rubis, un calibre de manufacture 11 ½ ’’’ (25,60 x 3,5 mm) à remontage automatique dont la masse oscillante sur roulement à 7 billes est en or 22 carats.
Il possède deux barillets disposés en série et sa réserve de marche est de 55 h.
Ce mouvement mécanique à remontage automatique avec stop secondes est animé par un balancier oscillant à 28 800 A/h.
Une raquetterie Triovis permet un réglage précis de la raquette au travers d’une vis micrométrique tangentielle.
La matière première du mouvement est un alliage de maillechort, qui est plus résistant et moins oxydable que le laiton.
Les ponts du calibre 331 sont décorés de Côtes de Genève enrichis de colimaçonnages et anglés à la main.
La platine est perlée des deux côtés, alors que les bascules, les leviers et les ressorts ont leur pourtour étiré et leur dessus pierré après anglage.
Pour contrer le reproche qu’on pourrait faire à Michel Parmigiani d’avoir mis un mouvement rond dans un boîtier de forme tonneau, il faut préciser qu’il existe également un mouvement de forme à remontage manuel 8 jours, le calibre 110, mais malheureusement le prix de la
Kalpa Hebdomadaire ainsi équipée est bien plus élévé !
Le bracelet : Il s’agit d’un bel alligator noir mat cousu main avec une boucle ardillon en acier gravée du logo de la marque :
Cette montre est très agréable à porter, car, de par sa forme, elle s’adapte parfaitement au poignet :
Conclusion :C’est une marque qui avait attiré mon attention il y a pas mal de temps déjà, puis dont j’ai enfin pu découvrir certains modèles il y a quelques années chez un concessionnaire.
Parmi ces modèles la Grande
Kalpa, qui est en fait la taille standard, puisqu’il existe une taille XL, m’a tout de suite plu pour son côté harmonieux et la beauté des détails.
Malheureusement son prix de 7 000 € était lui loin de me plaire …
Les années ont passé et, au gré d’une petite annonce, j’ai découvert en occasion et à un prix nettement plus doux précisément le modèle qui m’avait interpellé.
Donc voilà une petite folie de plus à mon actif !